Les cahiers noirs. Journal 1905-1922
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- Nombre de pages832
- FormatePub
- ISBN978-2-87858-766-1
- EAN9782878587661
- Date de parution06/03/2014
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurViviane Hamy
- AnnotateurChristian Phéline
Résumé
Marcel Sembat, l'un des plus brillants tribuns du pacifisme d'avant-guerre. Libération
Étonnants
Cahiers noirs, témoignage de tous les combats du socialisme unifié d'avant 1920, qui nous livrent également les curiosités d'un esprit sans frontière, les tourments du corps et du sexe, la merveillosité du rêve...
Député de Montmartre, Marcel Sembat (1862-1922), on l'a trop oublié, fut un journaliste et un orateur hors de pair, militant de toutes les libertés.
Paradoxe, 1914 devait faire de ce tribun du pacifisme ouvrier, avocat visionnaire d'une réconciliation européenne, le premier des ministres socialistes de l'Union sacrée. Puis, héritier de Jaurès, face à la scission communiste qu'il défendra la vieille Maison de 1905, que Léon Blum, après lui, s'emploiera à reconstruire. Mais il fut beaucoup plus que cela : le pionnier d'une démocratie de la culture, le collectionneur et théoricien le plus précoce de la peinture de Matisse, un inconditionnel du droit à toutes les recherches en art, un lecteur ouvert tant à la nouvelle anthropologie ou à la découverte de Freud qu'aux leçons de Marx, un amateur de Rimbaud, de Proust, de Cendrars...
De fait, l'attention aux ressources secrètes de l'imaginaire, chez le lecteur impénitent, a nourri une singulière sensibilité du regard comme l'audace indispensable à l'utopie sociale. Puisse une époque désenchantée retrouver, à le découvrir, cet enthousiasme sans lequel, soulignait-il, il ne saurait être de réelle émancipation !
Paradoxe, 1914 devait faire de ce tribun du pacifisme ouvrier, avocat visionnaire d'une réconciliation européenne, le premier des ministres socialistes de l'Union sacrée. Puis, héritier de Jaurès, face à la scission communiste qu'il défendra la vieille Maison de 1905, que Léon Blum, après lui, s'emploiera à reconstruire. Mais il fut beaucoup plus que cela : le pionnier d'une démocratie de la culture, le collectionneur et théoricien le plus précoce de la peinture de Matisse, un inconditionnel du droit à toutes les recherches en art, un lecteur ouvert tant à la nouvelle anthropologie ou à la découverte de Freud qu'aux leçons de Marx, un amateur de Rimbaud, de Proust, de Cendrars...
De fait, l'attention aux ressources secrètes de l'imaginaire, chez le lecteur impénitent, a nourri une singulière sensibilité du regard comme l'audace indispensable à l'utopie sociale. Puisse une époque désenchantée retrouver, à le découvrir, cet enthousiasme sans lequel, soulignait-il, il ne saurait être de réelle émancipation !
Marcel Sembat, l'un des plus brillants tribuns du pacifisme d'avant-guerre. Libération
Étonnants
Cahiers noirs, témoignage de tous les combats du socialisme unifié d'avant 1920, qui nous livrent également les curiosités d'un esprit sans frontière, les tourments du corps et du sexe, la merveillosité du rêve...
Député de Montmartre, Marcel Sembat (1862-1922), on l'a trop oublié, fut un journaliste et un orateur hors de pair, militant de toutes les libertés.
Paradoxe, 1914 devait faire de ce tribun du pacifisme ouvrier, avocat visionnaire d'une réconciliation européenne, le premier des ministres socialistes de l'Union sacrée. Puis, héritier de Jaurès, face à la scission communiste qu'il défendra la vieille Maison de 1905, que Léon Blum, après lui, s'emploiera à reconstruire. Mais il fut beaucoup plus que cela : le pionnier d'une démocratie de la culture, le collectionneur et théoricien le plus précoce de la peinture de Matisse, un inconditionnel du droit à toutes les recherches en art, un lecteur ouvert tant à la nouvelle anthropologie ou à la découverte de Freud qu'aux leçons de Marx, un amateur de Rimbaud, de Proust, de Cendrars...
De fait, l'attention aux ressources secrètes de l'imaginaire, chez le lecteur impénitent, a nourri une singulière sensibilité du regard comme l'audace indispensable à l'utopie sociale. Puisse une époque désenchantée retrouver, à le découvrir, cet enthousiasme sans lequel, soulignait-il, il ne saurait être de réelle émancipation !
Paradoxe, 1914 devait faire de ce tribun du pacifisme ouvrier, avocat visionnaire d'une réconciliation européenne, le premier des ministres socialistes de l'Union sacrée. Puis, héritier de Jaurès, face à la scission communiste qu'il défendra la vieille Maison de 1905, que Léon Blum, après lui, s'emploiera à reconstruire. Mais il fut beaucoup plus que cela : le pionnier d'une démocratie de la culture, le collectionneur et théoricien le plus précoce de la peinture de Matisse, un inconditionnel du droit à toutes les recherches en art, un lecteur ouvert tant à la nouvelle anthropologie ou à la découverte de Freud qu'aux leçons de Marx, un amateur de Rimbaud, de Proust, de Cendrars...
De fait, l'attention aux ressources secrètes de l'imaginaire, chez le lecteur impénitent, a nourri une singulière sensibilité du regard comme l'audace indispensable à l'utopie sociale. Puisse une époque désenchantée retrouver, à le découvrir, cet enthousiasme sans lequel, soulignait-il, il ne saurait être de réelle émancipation !