Les biens publics mondiaux. Un mythe légitimateur pour l'action collective ?

Par : François Constantin, Collectif
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages386
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-29855-9
  • EAN9782296298552
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Les biens publics mondiaux... C'est la nouvelle référence en vogue sur la scène internationale, lancée en 1999 par les experts du PNUD et de la Banque mondiale. Périodiquement, de nouvelles formules surgissent ainsi et se diffusent. Experts et administrations en usent selon leurs intérêts corporatifs, les diplomates selon leurs intérêts nationaux, les ONG selon les opportunités tactiques. Les médias s'en emparent parce que ça a l'air nouveau, les énoncés se multiplient.
La confusion s'installe. Parfois, les universitaires sont priés de donner du sens et un contenu " scientifique " à ces mots. Si brumeuses soient-elles, ces formules à impact et longévité variables montrent sous quel angle est abordée la question éternelle de l'ordre international, quelles sont les préoccupations du temps. Le politiste se devait de tester la pertinence scientifique du concept, en examinant comment il est appliqué à des biens, des droits ou des objectifs comme l'air, la paix, la santé, la stabilité financière, la biodiversité, l'eau, etc. Les contributeurs ont conclu à l'inanité de la formule en tant qu'outil d'analyse, faute de fondements rigoureux.
Mais il reste cependant la réalité actuelle d'un discours visant à relancer l'action collective en matière d'aide et de développement, en soulignant que l'intérêt collectif impose de trouver les formules susceptibles de réduire les inégalités à l'échelle planétaire que deux décennies de politiques néo-libérales n'ont fait qu'aggraver. Mais la reprise d'une belle formule dans la société politique comme dans la société civile suffira-t-elle à renverser ces dérives toujours renouvelées ?...
Les biens publics mondiaux... C'est la nouvelle référence en vogue sur la scène internationale, lancée en 1999 par les experts du PNUD et de la Banque mondiale. Périodiquement, de nouvelles formules surgissent ainsi et se diffusent. Experts et administrations en usent selon leurs intérêts corporatifs, les diplomates selon leurs intérêts nationaux, les ONG selon les opportunités tactiques. Les médias s'en emparent parce que ça a l'air nouveau, les énoncés se multiplient.
La confusion s'installe. Parfois, les universitaires sont priés de donner du sens et un contenu " scientifique " à ces mots. Si brumeuses soient-elles, ces formules à impact et longévité variables montrent sous quel angle est abordée la question éternelle de l'ordre international, quelles sont les préoccupations du temps. Le politiste se devait de tester la pertinence scientifique du concept, en examinant comment il est appliqué à des biens, des droits ou des objectifs comme l'air, la paix, la santé, la stabilité financière, la biodiversité, l'eau, etc. Les contributeurs ont conclu à l'inanité de la formule en tant qu'outil d'analyse, faute de fondements rigoureux.
Mais il reste cependant la réalité actuelle d'un discours visant à relancer l'action collective en matière d'aide et de développement, en soulignant que l'intérêt collectif impose de trouver les formules susceptibles de réduire les inégalités à l'échelle planétaire que deux décennies de politiques néo-libérales n'ont fait qu'aggraver. Mais la reprise d'une belle formule dans la société politique comme dans la société civile suffira-t-elle à renverser ces dérives toujours renouvelées ?...