Après dix ans dans l'édition, Jean-Luc Fromental se tourne vers la presse, la publicité, la télévision et, bien sûr, la bande dessinée. En 1981, il crée (avec José-Louis Bocquet) L'Année de la bande dessinée. En 1983, il lance le bimestriel 'Métal Aventure' et en 1985 et 1986, occupe le fauteuil de rédacteur en chef du mythique 'Métal hurlant'.
En 1986, il fait ses premières armes dans le dessin animé en coscénarisant la série "Bleu, l'enfant de la Terre", réalisée par Philippe Druillet, puis il travaille en 1991 sur le projet de long-métrage de Moebius, "Starwatcher".
En 1994, il conçoit la série animée "Il était une fois" pour 26 dessinateurs de BD.
Il crée d'autres séries pour la télévision : "Witch World" (avec Colin Hawkins, 1997), "Les Renés" (avec Hervé Di Rosa, 2000) et "Mandarine & Cow" (2007).
En 2001, il participe à la série "Lucky Luke" comme directeur d'écriture et scénariste.
Il s'oriente ensuite vers le long-métrage d'animation, avec l'adaptation du roman de Roy Lewis "Pourquoi j'ai [pas] mangé mon père", réalisé par Djamel Debouzze, et l'écriture, avec Grégoire Solotareff, des scénarios de "Loulou et autres loups" (2002) et de "Loulou, l'incroyable secret" (2013).
Jean-Luc Fromental reste en contact avec le papier, publiant régulièrement pour la jeunesse, notamment le très remarqué "365 Pingouins" (2006, Naïve), avec Joëlle Jolivet.
En 2003, il revient vers l'édition en créant au sein de la maison Denoël le label de bande dessinée adulte Denoël Graphic qui a, entre autres, publié "Tamara Drewe" (2008), de Posy Simmonds, "La Genèse" (2009), de Robert Crumb ou encore "Préférence système" d'Ugo Bienvenu (2019).
Jean-Luc Fromental s'est aussi illustré comme scénariste de bandes dessinées, écrivant pour des artistes tels que Floc'h, Loustal, Stanislas Barthélémy ("Les Aventures d'Hergé", 1999, Reporter), Yves Chaland, Blexbolex, Miles Hyman ("Le Coup de Prague", 2017, Dupuis), Jano, Philippe Berthet ("De l'autre côté de la frontière", 2020, Dargaud).
Il est l'auteur d'une trentaine de romans, récits de voyage, contes et bandes dessinées.
Amis de Jacob pleurez
Trait épais couleurs criardes arrières plans sommaires. Des cases trop grandes mal remplies. Ou sont la finesse et la précision du maitre ? Lae scénario n'est pas non plus à la hauteur. Pas l'image idéale à donner à de nouveaux lecteurs. Un beau gâchis.