Les Amants de la grande gorge

Par : Jack Leguinguet

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  • Nombre de pages109
  • FormatePub
  • ISBN2-402-01617-5
  • EAN9782402016179
  • Date de parution01/01/1985
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille543 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (Le M...

Résumé

Avec Les Amants de la grande gorge, Jack Leguinguet, en cuisinier averti, nous offre « un choix » de ses talents. Tout d'abord la nouvelle fantastique qui donne son titre à ce livre où deux amants, pris d'une soif d'absolu digne des héros de Villiers de L'Isle-Adam, décident de se suicider dans le cadre admirable de la haute montagne sous l'oil terrifié de l'auteur. « La cour des miracles » nous décrit, avec tendresse et cruauté, la cour d'un misérable immeuble à Paris vue par un enfant de 9 ans : la dame aux chats dévorée par ses compagnons, les rats ayant toutes les couleurs de l'arc-en-ciel parce qu'ils pataugent dans la canalisation d'eau d'une teinturerie et le respect des gosses pour ces bêtes chamarrées malgré elles.
« La môme Carmen » aime exclusivement les marins en bordée, elle en fait collection, ses « engouements » durent quarante-huit heures et c'est un miracle pour le narrateur, presque le grand amour, puisqu'il profitera de ses faveurs douze jours, un record. « Je divague, tu divagues, Il divague » est une excellente évocation de La Mouffe dans l'année 1927 et aussi de l'hôpital avec l'extraordinaire mort par Delirium Tremens d'un être qu'une vieille dame charitable arrose une dernière fois au moment de son agonie à l'aide d'un tuyau d'un peu de cognac, acompte sur le paradis ou l'enfer (cette scène aurait plu à l'Albert Paraz du Gala des Vaches).
« La guerre des jarretelles » évoque de dérisoires bagarres qui ne sont pas sans rappeler Jules Romains ou Gabriel Chevallier. Voilà cinq nouvelles pleines de fraîcheur, amoureuses du réel, sans concession aux modes. Le style de leur auteur est instinctif, sans apprêts, il étonne dans la construction des phrases comme dans l'utilisation du langage parlé.
Avec Les Amants de la grande gorge, Jack Leguinguet, en cuisinier averti, nous offre « un choix » de ses talents. Tout d'abord la nouvelle fantastique qui donne son titre à ce livre où deux amants, pris d'une soif d'absolu digne des héros de Villiers de L'Isle-Adam, décident de se suicider dans le cadre admirable de la haute montagne sous l'oil terrifié de l'auteur. « La cour des miracles » nous décrit, avec tendresse et cruauté, la cour d'un misérable immeuble à Paris vue par un enfant de 9 ans : la dame aux chats dévorée par ses compagnons, les rats ayant toutes les couleurs de l'arc-en-ciel parce qu'ils pataugent dans la canalisation d'eau d'une teinturerie et le respect des gosses pour ces bêtes chamarrées malgré elles.
« La môme Carmen » aime exclusivement les marins en bordée, elle en fait collection, ses « engouements » durent quarante-huit heures et c'est un miracle pour le narrateur, presque le grand amour, puisqu'il profitera de ses faveurs douze jours, un record. « Je divague, tu divagues, Il divague » est une excellente évocation de La Mouffe dans l'année 1927 et aussi de l'hôpital avec l'extraordinaire mort par Delirium Tremens d'un être qu'une vieille dame charitable arrose une dernière fois au moment de son agonie à l'aide d'un tuyau d'un peu de cognac, acompte sur le paradis ou l'enfer (cette scène aurait plu à l'Albert Paraz du Gala des Vaches).
« La guerre des jarretelles » évoque de dérisoires bagarres qui ne sont pas sans rappeler Jules Romains ou Gabriel Chevallier. Voilà cinq nouvelles pleines de fraîcheur, amoureuses du réel, sans concession aux modes. Le style de leur auteur est instinctif, sans apprêts, il étonne dans la construction des phrases comme dans l'utilisation du langage parlé.