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Qui perd gagne.
Stockholm, un jour de septembre. Une petite fille de sept ans, nue et recouverte de sang, braque une banque du centre de la ville avec pour seules armes un ours en peluche et un magnétophone. La fillette disparaît ensuite avec l'argent.
La trouble et manipulatrice Leona Lindberg s'arrange pour récupérer l'affaire avant ses confrères de la police judiciaire. Christer Skoog, lui, est journaliste.
Il dispose d'embarrassantes informations au sujet de Leona ; des informations qu'il est prêt à taire si cette dernière accepte de l'aider à résoudre une enquête qui l'obsède depuis des années...
Grandiose et subversif. Jenny Rogneby tire les ficelles de ce premier roman d'une main de maître et, avec le personnage atypique de Leona, fait une entrée fracassante dans le monde du thriller.
Tel est pris...
Une suédoise de plus dans la grande famille des auteures de polars...Jenny Rogneby, ancienne policière nous livre un récit tendu et vicieux, qui ose la révélation majeure dans les 100 premières pages. Le style et la narration son simples, les personnages légèrement caricaturaux, à l'exception de Leona, protagoniste principale.
Personnage complexe, sa nature se révèle touche par touche, sans que nous puissions éprouver aucune empathie pour elle.
Jamais personnage ne m'avais rendu aussi mal à l'aise et s'est bien là un point fort.
Les droits du livre ont été acheté par le cinéma, le récit traduit dans onze pays, gageons que nous allons encore entendre parler de Leona et de Jenny Rogneby .