Léguer sans fils, hériter sans père. Transmission et légitimation du pouvoir chez les cardinaux du Quattrocento

Par : Pierre-Bénigne Dufouleur
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  • Nombre de pages608
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7283-1624-3
  • EAN9782728316243
  • Date de parution30/04/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPublications de l’École français...

Résumé

Le Quattrocento voit les cardinaux se conformer peu à peu à un mode de vie princier, où l'hérédité fait figure de règle. Toutefois, le célibat ecclésiastique leur interdit de transmettre pouvoirs et richesses à d'éventuels enfants. En outre, leur patrimoine est constitué principalement de dignités, de bénéfices et de biens de l'Église en théorie inaliénables. Cette tension amène les sénateurs de l'Église à contourner la norme en élaborant des stratégies de transmission.
Héritant bien souvent du cardinalat et de biens ecclésiastiques d'un de leurs parents, ils parviennent à les léguer à leur tour. À l'inverse, les aspirants à la pourpre et les nouveaux venus dans le Sacré Collège s'appuient, lorsqu'ils en ont l'occasion, sur ces relations de parenté pour légitimer leur position sociale. Ces successions de cardinaux appartenant aux mêmes familles aboutissent à la formation de dynasties cardinalices, qui se multiplient à partir de la seconde moitié du XVe siècle.
La figure du cardinal lignager connaît alors son apogée, avant de s'éclipser largement avec la réforme tridentine.
Le Quattrocento voit les cardinaux se conformer peu à peu à un mode de vie princier, où l'hérédité fait figure de règle. Toutefois, le célibat ecclésiastique leur interdit de transmettre pouvoirs et richesses à d'éventuels enfants. En outre, leur patrimoine est constitué principalement de dignités, de bénéfices et de biens de l'Église en théorie inaliénables. Cette tension amène les sénateurs de l'Église à contourner la norme en élaborant des stratégies de transmission.
Héritant bien souvent du cardinalat et de biens ecclésiastiques d'un de leurs parents, ils parviennent à les léguer à leur tour. À l'inverse, les aspirants à la pourpre et les nouveaux venus dans le Sacré Collège s'appuient, lorsqu'ils en ont l'occasion, sur ces relations de parenté pour légitimer leur position sociale. Ces successions de cardinaux appartenant aux mêmes familles aboutissent à la formation de dynasties cardinalices, qui se multiplient à partir de la seconde moitié du XVe siècle.
La figure du cardinal lignager connaît alors son apogée, avant de s'éclipser largement avec la réforme tridentine.