Les entêtes des chapitres reprennent les slogans qui ont fleuri sur les murs en mai 1968 "Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !" Le vieux monde de l'enfance, fané. La jeunesse veut se prendre en main et vivre. Madeleine et Joël approuvent. "Ils sont jeunes, ils sont heureux, et ils éclatent de rire. L'avenir est devant eux." Différents sujets, dans ce livre, sont abordés. Le handicap, deux jeunes sont malvoyants. L'époque du roman de septembre 1967 à fin juin 1968. La condition de la femme au foyer. Un écart entre les milieux sociaux est aussi mis en avant. Les familles de
Joël et Bruno n'ont pas les mêmes moyens financiers. Différences entre des personnes (ici des enfants) handicapées et les "bien portants". Madeleine et Joël vont essayer de passer au-dessus de ces préjugés. Les parents de Madeleine ont apprivoisé le handicap et sont beaucoup plus ouverts. "Dans la famille DELANNOY, on emploie le verbe "voir" en riant, on défie le handicap." La famille CARON est enfermée dans ses principes. Du changement à cette époque pour les ménages, la télé couleur et la machine à laver le linge arrivent, les femmes depuis 2 ans (1965) peuvent avoir un compte en banque. Le jeudi est sans école. Les classes ne sont pas encore mixtes. Patrick ne semble pas très sympa avec son frère. Il s'évade de la maison, avec son père, tous les dimanches pour faire de l'escalade à Fontainebleau, une activité impossible pour Joël. C'est peut-être la peur d'être atteint, comme son ainé de la maladie de STARGARDT (elle apparaît souvent avant 12 ans), qui le rend désagréable. Mais il a aussi de bons gestes
"Patrick a accepté d'accompagner Joël au fameux radio-crochet ;" Le père de Joël, Loïc, est assez macho, avec des préjugés. Il n'accepte pas que sa femme s'épanouisse et reproche à son fils d'avoir annoncé qu'il avait une petite amie. "Monsieur CARON répond au téléphone … Ne quittez pas, je vous la passe. C'est tout de même lui, le chef de famille !" "Son père et ses préjugés idiots, son père et ses envies imbéciles de gadgets ruineux et inutiles. Son père et ce manque d'amour qui le réduit à rien." Le livre nous parle de personnages qui étaient inconnus ou presque en 68, comme Daniel Cohn-Bendit, Johnny Hallyday qui a été expulsé du Cameroun, Renaud Sechan, Gilbert Montagné, Jacques Dutronc. J'ai aimé, le sujet, voir l'évolution de la société depuis 68, découvrir la maladie dont est atteint Joël. En un mot, j'ai aimé ce livre, c'est une lecture riche, enrichissante, mais le style et l'écriture m'ont fait ressentir un sentiment d'ennui. Je ne me suis pas attachée aux personnages sauf à Joël et Madeleine, très attentifs au monde familial (mais pas que) qui les entoure.
Vie quotidienne de FLaure
Écriture simple qui s'adresse bien aux adolescents, un peu rudimentaire pour un adulte.
Les entêtes des chapitres reprennent les slogans qui ont fleuri sur les murs en mai 1968 "Cours camarade, le vieux monde est derrière toi !" Le vieux monde de l'enfance, fané. La jeunesse veut se prendre en main et vivre. Madeleine et Joël approuvent. "Ils sont jeunes, ils sont heureux, et ils éclatent de rire. L'avenir est devant eux." Différents sujets, dans ce livre, sont abordés. Le handicap, deux jeunes sont malvoyants. L'époque du roman de septembre 1967 à fin juin 1968. La condition de la femme au foyer. Un écart entre les milieux sociaux est aussi mis en avant. Les familles de Joël et Bruno n'ont pas les mêmes moyens financiers. Différences entre des personnes (ici des enfants) handicapées et les "bien portants". Madeleine et Joël vont essayer de passer au-dessus de ces préjugés. Les parents de Madeleine ont apprivoisé le handicap et sont beaucoup plus ouverts. "Dans la famille DELANNOY, on emploie le verbe "voir" en riant, on défie le handicap." La famille CARON est enfermée dans ses principes. Du changement à cette époque pour les ménages, la télé couleur et la machine à laver le linge arrivent, les femmes depuis 2 ans (1965) peuvent avoir un compte en banque. Le jeudi est sans école. Les classes ne sont pas encore mixtes. Patrick ne semble pas très sympa avec son frère. Il s'évade de la maison, avec son père, tous les dimanches pour faire de l'escalade à Fontainebleau, une activité impossible pour Joël. C'est peut-être la peur d'être atteint, comme son ainé de la maladie de STARGARDT (elle apparaît souvent avant 12 ans), qui le rend désagréable. Mais il a aussi de bons gestes
"Patrick a accepté d'accompagner Joël au fameux radio-crochet ;" Le père de Joël, Loïc, est assez macho, avec des préjugés. Il n'accepte pas que sa femme s'épanouisse et reproche à son fils d'avoir annoncé qu'il avait une petite amie. "Monsieur CARON répond au téléphone … Ne quittez pas, je vous la passe. C'est tout de même lui, le chef de famille !" "Son père et ses préjugés idiots, son père et ses envies imbéciles de gadgets ruineux et inutiles. Son père et ce manque d'amour qui le réduit à rien." Le livre nous parle de personnages qui étaient inconnus ou presque en 68, comme Daniel Cohn-Bendit, Johnny Hallyday qui a été expulsé du Cameroun, Renaud Sechan, Gilbert Montagné, Jacques Dutronc. J'ai aimé, le sujet, voir l'évolution de la société depuis 68, découvrir la maladie dont est atteint Joël. En un mot, j'ai aimé ce livre, c'est une lecture riche, enrichissante, mais le style et l'écriture m'ont fait ressentir un sentiment d'ennui. Je ne me suis pas attachée aux personnages sauf à Joël et Madeleine, très attentifs au monde familial (mais pas que) qui les entoure.
Vie quotidienne de FLaure