Le travail inégal. Paysans et salariés sénégalais face à la crise des années 30

Par : Monique Lakroum

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  • Nombre de pages185
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-29081-7
  • EAN9782296290815
  • Date de parution01/07/1991
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Rompant avec les études aujourd'hui classiques d'anthropologie rurale sur le paysannat, Monique Ukroum part de l'idée que le groupe social le plus révélateur des mutations socio-économiques africaines de la première moitié du XXe siècle est celui des salariés, d'abord ruraux puis de plus en plus urbains, qui cristallisent les contradictions nées du choc colonial. C'est, en fait, l'entrée de l'étude africaniste dans les champs méthodologiques les plus novateurs de l'histoire contemporaine ; le raisonnement allie, de façon complémentaire et harmonieuse, les deux méthodes : d'une part l'analyse fine de l'évolution des conditions, des législations et des pratiques du travail en un moment-tournant décisif - celui de la crise mondiale des années 1930 - qui dépasse largement le cadre du seul continent africain, mais n'en détermine pas moins, localement, la transition accélérée du " travail forcé " colonial au travail salarié " volontaire " cher à l'économie libérale ; d'autre part, l'approche quantitative globale - dite macro-économique -, dont l'auteur a l'attention, avec la parfaite maîtrise d'une méthode en fait ardue et délicate, de n'apporter ici que la trame essentielle du raisonnement et le bilan éclairant des résultats.
Le tout permet d'appréhender sous tous ses aspects la mise en place d'une force de travail progressivement et définitivement insérée dans le système capitaliste occidental. Il est difficile de rendre compte de la richesse de ce travail, qui ouvre, sur un cas exemplaire et suivant une méthode originale, la voie à toute une série de recherches en histoire sociale - encore à peu près inexistantes pour l'Afrique noire, du moins en langue française - : histoire urbaine, histoire du travail, histoire des mouvements sociaux et, en définitive, histoire des mentalités...
Rompant avec les études aujourd'hui classiques d'anthropologie rurale sur le paysannat, Monique Ukroum part de l'idée que le groupe social le plus révélateur des mutations socio-économiques africaines de la première moitié du XXe siècle est celui des salariés, d'abord ruraux puis de plus en plus urbains, qui cristallisent les contradictions nées du choc colonial. C'est, en fait, l'entrée de l'étude africaniste dans les champs méthodologiques les plus novateurs de l'histoire contemporaine ; le raisonnement allie, de façon complémentaire et harmonieuse, les deux méthodes : d'une part l'analyse fine de l'évolution des conditions, des législations et des pratiques du travail en un moment-tournant décisif - celui de la crise mondiale des années 1930 - qui dépasse largement le cadre du seul continent africain, mais n'en détermine pas moins, localement, la transition accélérée du " travail forcé " colonial au travail salarié " volontaire " cher à l'économie libérale ; d'autre part, l'approche quantitative globale - dite macro-économique -, dont l'auteur a l'attention, avec la parfaite maîtrise d'une méthode en fait ardue et délicate, de n'apporter ici que la trame essentielle du raisonnement et le bilan éclairant des résultats.
Le tout permet d'appréhender sous tous ses aspects la mise en place d'une force de travail progressivement et définitivement insérée dans le système capitaliste occidental. Il est difficile de rendre compte de la richesse de ce travail, qui ouvre, sur un cas exemplaire et suivant une méthode originale, la voie à toute une série de recherches en histoire sociale - encore à peu près inexistantes pour l'Afrique noire, du moins en langue française - : histoire urbaine, histoire du travail, histoire des mouvements sociaux et, en définitive, histoire des mentalités...