Le Tournant De Decembre. Le Grand Malentendu, Vers Un Nouveau Contrat Social

Par : Jean-Pierre Le Goff, Alain Caillé

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  • Nombre de pages168
  • FormatePub
  • ISBN2-348-01615-X
  • EAN9782348016158
  • Date de parution01/01/1996
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille47 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurLa Découverte (réédition numériq...

Résumé

Jean-Pierre Le Goff, Le grand malentendu : quel est le sens de l'étrange mouvement de décembre 1995 ? Pour Jean-Pierre Le Goff, il ne relève pas d'une opposition entre la rationalité supposée des réformes, et l'irrationalité imputée à leur refus. La mobilisation est allée bien au-delà de la défense des avantages acquis : elle a été aussi le fruit de la profonde déstabilisation culturelle provoquée par le développement du management moderniste au sein des services publics.
Fondé sur l'idéologie du consensus incontournable entre employeurs et employés, il contraint ces derniers à n'avoir d'autre choix que celui de participer à leur propre aliénation [.]. De même, dans la société, les citoyens ont refusé un mode de gouvernement qui masque ses choix politiques derrière des évolutions présentées comme inéluctables. La principale leçon de décembre, pour Jean-Pierre Le Goff, c'est que la modernisation de la société française ne pourra se faire qu'à travers une mobilisation citoyenne, respectueuse de nos repères républicains du vivre-ensemble, et capable de prendre en compte conflits et contradictions, sans que le pouvoir disqualifie dans l'instant ceux qui s'opposent à lui.
Alain Caillé, Vers un nouveau contrat social ? : comment apprécier la pertinence des débats auxquels ont donné lieu les événements de décembre, sur l'avenir de la protection sociale et des services publics ? Ont-ils été à la hauteur des défis qu'affronte aujourd'hui notre société, et qui ont nom mondialisation, chômage, précarisation et exclusion ? Pour Alain Caillé, les deux discours dominants qui se sont affrontés à cette occasion, celui du libéralisme technocrate, et celui de la défense inconditionnelle du salariat universel et de la nation, ont échoué à formuler des réponses adéquates, car ils restent fondés sur des postulats économiques qui correspondent à une époque révolue.
D'autres voies sont à explorer pour des réformes en profondeur, dont les principes premiers devraient être de réduire les inégalités, et de bénéficier d'abord aux exclus pour favoriser leur réinsertion et restaurer le lien social.[.]
Jean-Pierre Le Goff, Le grand malentendu : quel est le sens de l'étrange mouvement de décembre 1995 ? Pour Jean-Pierre Le Goff, il ne relève pas d'une opposition entre la rationalité supposée des réformes, et l'irrationalité imputée à leur refus. La mobilisation est allée bien au-delà de la défense des avantages acquis : elle a été aussi le fruit de la profonde déstabilisation culturelle provoquée par le développement du management moderniste au sein des services publics.
Fondé sur l'idéologie du consensus incontournable entre employeurs et employés, il contraint ces derniers à n'avoir d'autre choix que celui de participer à leur propre aliénation [.]. De même, dans la société, les citoyens ont refusé un mode de gouvernement qui masque ses choix politiques derrière des évolutions présentées comme inéluctables. La principale leçon de décembre, pour Jean-Pierre Le Goff, c'est que la modernisation de la société française ne pourra se faire qu'à travers une mobilisation citoyenne, respectueuse de nos repères républicains du vivre-ensemble, et capable de prendre en compte conflits et contradictions, sans que le pouvoir disqualifie dans l'instant ceux qui s'opposent à lui.
Alain Caillé, Vers un nouveau contrat social ? : comment apprécier la pertinence des débats auxquels ont donné lieu les événements de décembre, sur l'avenir de la protection sociale et des services publics ? Ont-ils été à la hauteur des défis qu'affronte aujourd'hui notre société, et qui ont nom mondialisation, chômage, précarisation et exclusion ? Pour Alain Caillé, les deux discours dominants qui se sont affrontés à cette occasion, celui du libéralisme technocrate, et celui de la défense inconditionnelle du salariat universel et de la nation, ont échoué à formuler des réponses adéquates, car ils restent fondés sur des postulats économiques qui correspondent à une époque révolue.
D'autres voies sont à explorer pour des réformes en profondeur, dont les principes premiers devraient être de réduire les inégalités, et de bénéficier d'abord aux exclus pour favoriser leur réinsertion et restaurer le lien social.[.]
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