Le temps de rêver est bien court

Par : Bertrand Longuespe

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  • Nombre de pages266
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-36280-027-6
  • EAN9782362800276
  • Date de parution06/11/2012
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurThierry Marchaisse

Résumé

Appelé pendant la guerre d'Algérie, Edgar Grion y fait son service comme sous-lieutenant. Lors de ses permissions, il se lie d'amitié avec la famille Lénan, des propriétaires terriens du sud d'Alger dont il partage le quotidien, mais pas les opinions. Membre du Parti communiste, il essaye tant bien que mal de garder sa liberté de jugement et d'action dans ce conflit où le manichéisme fait loi. Libéré de l'armée, il rentre chez lui, en Bretagne, où il renoue avec sa sour aînée, qui porte la honte d'une famille ayant collaboré avec les Allemands.
Alors que l'Algérie brûle et que les Lénan sont pris dans l'engrenage de la violence, Edgar réalise qu'il aime leur fille Fanny, qu'il a connue encore adolescente. Il décide de repartir à Alger, sans savoir que les autorités militaires sont à sa recherche. Un roman sur cette énigme qu'est « la prise de possession de l'homme par l'histoire », où l'on croise Germaine Tillion et Mouloud Feraoun et où la guerre d'Algérie ramène par des chemins inattendus à des chapitres oubliés de la seconde guerre mondiale.
Appelé pendant la guerre d'Algérie, Edgar Grion y fait son service comme sous-lieutenant. Lors de ses permissions, il se lie d'amitié avec la famille Lénan, des propriétaires terriens du sud d'Alger dont il partage le quotidien, mais pas les opinions. Membre du Parti communiste, il essaye tant bien que mal de garder sa liberté de jugement et d'action dans ce conflit où le manichéisme fait loi. Libéré de l'armée, il rentre chez lui, en Bretagne, où il renoue avec sa sour aînée, qui porte la honte d'une famille ayant collaboré avec les Allemands.
Alors que l'Algérie brûle et que les Lénan sont pris dans l'engrenage de la violence, Edgar réalise qu'il aime leur fille Fanny, qu'il a connue encore adolescente. Il décide de repartir à Alger, sans savoir que les autorités militaires sont à sa recherche. Un roman sur cette énigme qu'est « la prise de possession de l'homme par l'histoire », où l'on croise Germaine Tillion et Mouloud Feraoun et où la guerre d'Algérie ramène par des chemins inattendus à des chapitres oubliés de la seconde guerre mondiale.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
la Guerre d'ALgérie vue de l'intérieur
Ce beau titre est tiré d’un vers d’un poème de louis Aragon, poème d’ailleurs repris en chanson par Léo Férré. Edgar Grion est un jeune appelé français et part faire son service militaire en Algérie. Nous sommes en 1958. Il est alors confronté à la guerre. Pendant une permission, il rencontre Bernard qui est, depuis plusieurs générations, installé en Algérie. Son père est propriétaire d’une exploitation agricole dans le Sud Algérien. Edgar, communiste, pensait pouvoir distiller ses idées dans l’armée et dans la société algérienne, mais il va être capté par les événements historiques mais aussi personnels. Nous sommes pendant les « événements » et chacun essaie de trouver sa place et essaie de comprendre ce qui se passe. Le roman se déroule du 12 juillet 1958 au 11 juin 1962. Nous suivons la vie du jeune appelé, pendant son service, son retour en France, au chevet de son père dans sa Bretagne natale où il va affronter l’histoire de sa famille et surtout le comportement de son père et sa sœur pendant l’occupation allemande. Lui était trop jeune pour comprendre ses événements de l’occupation. Puis il va revenir en Algérie pour tenter de vivre une histoire d’amour avec la jeune sœur de Bernard. On croise aussi dans ce roman des personnages réels, comme Germaine Tillion, le temps d’un dîner chez un vieux professeur progressiste, Mouloud Feraoun, écrivain algérien et instituteur de la république française. A travers des personnes fictifs, on croise une jeune juive installée en Algérie, des pieds noirs, des militaires appelés ou de carrière, des parachutistes, quelques militants de l’OAS…. Des pages sont terribles, quand l’auteur décrit les opérations militaires de l’armée française avec, en particulier, les déplacements des populations indigènes, les séances de torture que va subir Edgar après son retour. Ce livre est une description dure de cette guerre de décolonisation. Je regrette un peu le manque de personnes arabes, à part le portrait d’un bistroquet, celui de l’écrivain algérien et quelques employés de l’exploitation agricoles. J’ai lu ce livre, après « Alger sans Mozart » et vu, la même semaine, l’adaptation théâtrale de « où j’ai laissé mon âme » de Ferrari et chacune de ses adaptations apporte un point de vue sur la guerre d’Algérie et la suite. Période trop peu abordée, et le fait de l’aborder grâce au romanesque permet d’appréhender cette période. Ce roman, avec une écriture fluide nous permet d’appréhender la complexité de ce conflit et le rôle de chacun avec ses doutes et ses espoirs. Un roman coup de poing, avec des pages terribles mais écrit de façon si réaliste et qui n’éducolore aucune situation.
Ce beau titre est tiré d’un vers d’un poème de louis Aragon, poème d’ailleurs repris en chanson par Léo Férré. Edgar Grion est un jeune appelé français et part faire son service militaire en Algérie. Nous sommes en 1958. Il est alors confronté à la guerre. Pendant une permission, il rencontre Bernard qui est, depuis plusieurs générations, installé en Algérie. Son père est propriétaire d’une exploitation agricole dans le Sud Algérien. Edgar, communiste, pensait pouvoir distiller ses idées dans l’armée et dans la société algérienne, mais il va être capté par les événements historiques mais aussi personnels. Nous sommes pendant les « événements » et chacun essaie de trouver sa place et essaie de comprendre ce qui se passe. Le roman se déroule du 12 juillet 1958 au 11 juin 1962. Nous suivons la vie du jeune appelé, pendant son service, son retour en France, au chevet de son père dans sa Bretagne natale où il va affronter l’histoire de sa famille et surtout le comportement de son père et sa sœur pendant l’occupation allemande. Lui était trop jeune pour comprendre ses événements de l’occupation. Puis il va revenir en Algérie pour tenter de vivre une histoire d’amour avec la jeune sœur de Bernard. On croise aussi dans ce roman des personnages réels, comme Germaine Tillion, le temps d’un dîner chez un vieux professeur progressiste, Mouloud Feraoun, écrivain algérien et instituteur de la république française. A travers des personnes fictifs, on croise une jeune juive installée en Algérie, des pieds noirs, des militaires appelés ou de carrière, des parachutistes, quelques militants de l’OAS…. Des pages sont terribles, quand l’auteur décrit les opérations militaires de l’armée française avec, en particulier, les déplacements des populations indigènes, les séances de torture que va subir Edgar après son retour. Ce livre est une description dure de cette guerre de décolonisation. Je regrette un peu le manque de personnes arabes, à part le portrait d’un bistroquet, celui de l’écrivain algérien et quelques employés de l’exploitation agricoles. J’ai lu ce livre, après « Alger sans Mozart » et vu, la même semaine, l’adaptation théâtrale de « où j’ai laissé mon âme » de Ferrari et chacune de ses adaptations apporte un point de vue sur la guerre d’Algérie et la suite. Période trop peu abordée, et le fait de l’aborder grâce au romanesque permet d’appréhender cette période. Ce roman, avec une écriture fluide nous permet d’appréhender la complexité de ce conflit et le rôle de chacun avec ses doutes et ses espoirs. Un roman coup de poing, avec des pages terribles mais écrit de façon si réaliste et qui n’éducolore aucune situation.