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  • Nombre de pages310
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-8249-0548-8
  • EAN9782824905488
  • Date de parution15/06/2020
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurRépublique des Lettres

Résumé

Texte révisé suivi d'une biographie d'Edith Wharton. "Le Temps de l'innocence" (The Age of Innocence) est une brillante peinture de la haute bourgeoisie new-yorkaise de la fin du XIXe siècle, avec ses conventions, sa morale, ses principes rigides et son étouffante atmosphère de caste. Occupé à se protéger de tout ce qui pourrait troubler son entre-soi, ce petit monde censure toute influence nouvelle et exerce une pression tyrannique sur chacun de ses membres.
Newland Archer est un produit de cet ancien monde élégant mais conservateur. Il s'apprête à épouser May Welland qui elle aussi a été élevé selon les meilleures traditions des riches familles de New York. Il se sent parfaitement heureux, mais la rencontre avec Ellen Olenska, une cousine de May revenue d'Europe après avoir quitté son mari, le détourne de son chemin tout traçé. Cette femme libre, intelligente et cultivée qui provoque l'unanime réprobation de son milieu, ne le laisse pas insensible.
Il tombe amoureux, prend fait et cause pour elle, mais se résigne quand même à son mariage pour obéir aux règles de la caste. Il s'efforce d'être aimant envers sa femme mais celle-ci n'est bientôt plus pour lui qu'une étrangère et il n'exerce son rôle de mari que par devoir. Il sait que sa vie n'atteint pas la plénitude, la beauté et la riche intimité qu'il a pu entrevoir avec Ellen. Trente ans plus tard, après la mort de May, nous retrouvons Newland âgé et vivant seul avec ses enfants.
Lors d'un voyage à Paris, il a la possibilité de retrouver Ellen, mais il hésite devant sa porte et préfère finalement s'éloigner. Roman d'amour, de moeurs et de caractère, "Le Temps de l'innocence", Prix Pulitzer 1921, a été adapté au cinéma par Martin Scorsese.
Texte révisé suivi d'une biographie d'Edith Wharton. "Le Temps de l'innocence" (The Age of Innocence) est une brillante peinture de la haute bourgeoisie new-yorkaise de la fin du XIXe siècle, avec ses conventions, sa morale, ses principes rigides et son étouffante atmosphère de caste. Occupé à se protéger de tout ce qui pourrait troubler son entre-soi, ce petit monde censure toute influence nouvelle et exerce une pression tyrannique sur chacun de ses membres.
Newland Archer est un produit de cet ancien monde élégant mais conservateur. Il s'apprête à épouser May Welland qui elle aussi a été élevé selon les meilleures traditions des riches familles de New York. Il se sent parfaitement heureux, mais la rencontre avec Ellen Olenska, une cousine de May revenue d'Europe après avoir quitté son mari, le détourne de son chemin tout traçé. Cette femme libre, intelligente et cultivée qui provoque l'unanime réprobation de son milieu, ne le laisse pas insensible.
Il tombe amoureux, prend fait et cause pour elle, mais se résigne quand même à son mariage pour obéir aux règles de la caste. Il s'efforce d'être aimant envers sa femme mais celle-ci n'est bientôt plus pour lui qu'une étrangère et il n'exerce son rôle de mari que par devoir. Il sait que sa vie n'atteint pas la plénitude, la beauté et la riche intimité qu'il a pu entrevoir avec Ellen. Trente ans plus tard, après la mort de May, nous retrouvons Newland âgé et vivant seul avec ses enfants.
Lors d'un voyage à Paris, il a la possibilité de retrouver Ellen, mais il hésite devant sa porte et préfère finalement s'éloigner. Roman d'amour, de moeurs et de caractère, "Le Temps de l'innocence", Prix Pulitzer 1921, a été adapté au cinéma par Martin Scorsese.

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1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
The age of innocence
J'ai retrouvé sous la plume d'Edith Wharton cette douce ironie qui traverse toute l’œuvre de Stendhal, ce regard impitoyable sur une société où les sentiments s'étouffent au profit des apparences et des carcans de la bienséance. Le temps de l'innocence a un parfum de nostalgie, le personnage principal se heurte à sa propre impossibilité à sortir de ces carcans qui lui font pourtant horreur, il oscille entre une femme rebelle autour de qui plane un parfum de scandale et de liberté et dont il est amoureux, et une jeune femme totalement formatée par son éducation et qui possède, sous des dehors de naïveté, une intelligence manipulatrice redoutable. Le constat n'est-il pas trop amer ? La machine sociale semble toujours plus forte que les aspirations de l'individu. « Chez nous, il n'y a ni personnalité, ni caractère, ni variété. Nous sommes ennuyeux à mourir ». Le personnage fait ce constat en toute lucidité, en choisissant aussi de ne pas vivre la passion qui le ronge pourtant. L'ambivalence de Newland se tient tout entière dans ce refoulement des émotions qui s'accompagne chez lui d'une critique hypocrite, puisqu'il ne l'attaque jamais de manière frontale. Le style de Wharton est incisif, d'une précision chirurgicale, les non-dits sont ici d'une très grande violence, la narration du point de vue de Newland n'est pourtant pas subjective, ce qui n'offre aucune possibilité d'empathie, la description psychologique du drame est sans cesse théâtralisée, en pleine lumière, tous les acteurs de ce drame connaissent les sentiments violents qu'éprouvent l'autre, mais rien ne s'exprime de manière explicite ; « on peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète ». Un roman remarquable, très cérébral.
J'ai retrouvé sous la plume d'Edith Wharton cette douce ironie qui traverse toute l’œuvre de Stendhal, ce regard impitoyable sur une société où les sentiments s'étouffent au profit des apparences et des carcans de la bienséance. Le temps de l'innocence a un parfum de nostalgie, le personnage principal se heurte à sa propre impossibilité à sortir de ces carcans qui lui font pourtant horreur, il oscille entre une femme rebelle autour de qui plane un parfum de scandale et de liberté et dont il est amoureux, et une jeune femme totalement formatée par son éducation et qui possède, sous des dehors de naïveté, une intelligence manipulatrice redoutable. Le constat n'est-il pas trop amer ? La machine sociale semble toujours plus forte que les aspirations de l'individu. « Chez nous, il n'y a ni personnalité, ni caractère, ni variété. Nous sommes ennuyeux à mourir ». Le personnage fait ce constat en toute lucidité, en choisissant aussi de ne pas vivre la passion qui le ronge pourtant. L'ambivalence de Newland se tient tout entière dans ce refoulement des émotions qui s'accompagne chez lui d'une critique hypocrite, puisqu'il ne l'attaque jamais de manière frontale. Le style de Wharton est incisif, d'une précision chirurgicale, les non-dits sont ici d'une très grande violence, la narration du point de vue de Newland n'est pourtant pas subjective, ce qui n'offre aucune possibilité d'empathie, la description psychologique du drame est sans cesse théâtralisée, en pleine lumière, tous les acteurs de ce drame connaissent les sentiments violents qu'éprouvent l'autre, mais rien ne s'exprime de manière explicite ; « on peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète ». Un roman remarquable, très cérébral.

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4.7/5
sur 6 notes dont 1 avis lecteur
Coup de coeur
Si Les heureux du monde restera un roman à part car c'est grâce à lui que j'ai découvert Edith Wharton, celui-ci est devenu mon préféré. J'ai tout aimé dans ce roman, que ce soit l'opposition entre les portraits des deux cousines, May la conventionnelle et Ellen la fantasque, l'une mondaine, l'autre moins, mais dont la plus forte n'est pas celle qu'on pense, tout simplement parce que l'une bénéficie de l'appui de la "tribu" du Old New-York et pas l'autre. Une opposition qui se traduit par la description du caractère de ces deux femmes bien sûr, mais aussi par les fleurs auxquelles elles sont associées. C'est une autre variation sur le thème du mariage, centrée sur l'homme cette fois, mais ça n'empêche pas Edith Wharton de dénoncer la condition des femmes et la pression que la société exerce sur eux. Les hommes sont moins abîmés dans ce roman qu'ils ne l'étaient dans Les heureux du monde, à part Beaufort qui, comme Trenor dans Les heureux du monde, vient réclamer son dû, ils sont comme les femmes les victimes de la société. Archer Newland est un personnage complexe et attachant, qui défend l'égalité des sexes mais sait qu'il ne prend pas de risques en le faisant puisque l'évolution ne se fera pas de sitôt. La fin que je ne vous révélerai pas et qui a déçu des lecteurs de l'époque me plait beaucoup et montre que l'auteure avait un peu fait la paix avec la société new-yorkaise, et pour cause, on y sent une vraie évolution dans les moeurs en toute fin de roman. N'oublions pas non plus de parler du style de Wharton, il est superbe. Et je suis vraiment tombée amoureuse d'une partie du chapitre 33 de ce roman, que j'étudierais bien avec des élèves (juste cet extrait car le reste serait trop ardu pour eux).
Si Les heureux du monde restera un roman à part car c'est grâce à lui que j'ai découvert Edith Wharton, celui-ci est devenu mon préféré. J'ai tout aimé dans ce roman, que ce soit l'opposition entre les portraits des deux cousines, May la conventionnelle et Ellen la fantasque, l'une mondaine, l'autre moins, mais dont la plus forte n'est pas celle qu'on pense, tout simplement parce que l'une bénéficie de l'appui de la "tribu" du Old New-York et pas l'autre. Une opposition qui se traduit par la description du caractère de ces deux femmes bien sûr, mais aussi par les fleurs auxquelles elles sont associées. C'est une autre variation sur le thème du mariage, centrée sur l'homme cette fois, mais ça n'empêche pas Edith Wharton de dénoncer la condition des femmes et la pression que la société exerce sur eux. Les hommes sont moins abîmés dans ce roman qu'ils ne l'étaient dans Les heureux du monde, à part Beaufort qui, comme Trenor dans Les heureux du monde, vient réclamer son dû, ils sont comme les femmes les victimes de la société. Archer Newland est un personnage complexe et attachant, qui défend l'égalité des sexes mais sait qu'il ne prend pas de risques en le faisant puisque l'évolution ne se fera pas de sitôt. La fin que je ne vous révélerai pas et qui a déçu des lecteurs de l'époque me plait beaucoup et montre que l'auteure avait un peu fait la paix avec la société new-yorkaise, et pour cause, on y sent une vraie évolution dans les moeurs en toute fin de roman. N'oublions pas non plus de parler du style de Wharton, il est superbe. Et je suis vraiment tombée amoureuse d'une partie du chapitre 33 de ce roman, que j'étudierais bien avec des élèves (juste cet extrait car le reste serait trop ardu pour eux).
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