Le système éducatif en Afrique noire. Analyse et perspectives
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- Nombre de pages102
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-16871-8
- EAN9782296168718
- Date de parution01/04/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Dans les années soixante déjà, le romancier Hamidou Kane attirait l'attention des dirigeants africains sur la scolarité de type occidental mise en place dans les nouveaux États post-coloniaux. Il lui semblait alors que cette scolarité était, dans son intentionnalité même, le prolongement d'une stratégie visant à asseoir définitivement la domination de la représentation du vainqueur. Quelle part de son héritage l'Afrique était-elle prête à sacrifier sur l'autel du nouvel apprentissage, et pour quels bénéfices ? Telle était la question posée.
S'inspirant de la problématique d'Hamidou Kane, l'auteur de cet ouvrage entraîne le lecteur dans un tour d'horizon critique de l'institution scolaire africaine.
Les hypothèses avancées sont les suivantes : l'école africaine est une " gendarmerie intellectuelle " issue du legs napoléonien ; une école au service d'un État omnipotent qui vise essentiellement la docilité ; l'école africaine est aussi le legs d'un christianisme missionnaire peu respectueux de la culture "païenne " qui oriente la représentation vers l'ailleurs. Personne ne niera que la question scolaire soit devenue cruciale au point de mériter une évaluation, un demi siècle après les indépendances.
L'école a-t-elle tenu ses promesses ? Ou est-elle indirectement complice de la mentalité magique de captation qui consiste à croire que l'Afrique n'est pas faite pour penser puisque d'autres pensent pour elle ? La conjoncture décrite par l'auteur, bien que peu reluisante, n'annihile cependant pas la perspective, pour les Africains, de produire eux-mêmes les connaissances qui leur sont nécessaires.
Les hypothèses avancées sont les suivantes : l'école africaine est une " gendarmerie intellectuelle " issue du legs napoléonien ; une école au service d'un État omnipotent qui vise essentiellement la docilité ; l'école africaine est aussi le legs d'un christianisme missionnaire peu respectueux de la culture "païenne " qui oriente la représentation vers l'ailleurs. Personne ne niera que la question scolaire soit devenue cruciale au point de mériter une évaluation, un demi siècle après les indépendances.
L'école a-t-elle tenu ses promesses ? Ou est-elle indirectement complice de la mentalité magique de captation qui consiste à croire que l'Afrique n'est pas faite pour penser puisque d'autres pensent pour elle ? La conjoncture décrite par l'auteur, bien que peu reluisante, n'annihile cependant pas la perspective, pour les Africains, de produire eux-mêmes les connaissances qui leur sont nécessaires.
Dans les années soixante déjà, le romancier Hamidou Kane attirait l'attention des dirigeants africains sur la scolarité de type occidental mise en place dans les nouveaux États post-coloniaux. Il lui semblait alors que cette scolarité était, dans son intentionnalité même, le prolongement d'une stratégie visant à asseoir définitivement la domination de la représentation du vainqueur. Quelle part de son héritage l'Afrique était-elle prête à sacrifier sur l'autel du nouvel apprentissage, et pour quels bénéfices ? Telle était la question posée.
S'inspirant de la problématique d'Hamidou Kane, l'auteur de cet ouvrage entraîne le lecteur dans un tour d'horizon critique de l'institution scolaire africaine.
Les hypothèses avancées sont les suivantes : l'école africaine est une " gendarmerie intellectuelle " issue du legs napoléonien ; une école au service d'un État omnipotent qui vise essentiellement la docilité ; l'école africaine est aussi le legs d'un christianisme missionnaire peu respectueux de la culture "païenne " qui oriente la représentation vers l'ailleurs. Personne ne niera que la question scolaire soit devenue cruciale au point de mériter une évaluation, un demi siècle après les indépendances.
L'école a-t-elle tenu ses promesses ? Ou est-elle indirectement complice de la mentalité magique de captation qui consiste à croire que l'Afrique n'est pas faite pour penser puisque d'autres pensent pour elle ? La conjoncture décrite par l'auteur, bien que peu reluisante, n'annihile cependant pas la perspective, pour les Africains, de produire eux-mêmes les connaissances qui leur sont nécessaires.
Les hypothèses avancées sont les suivantes : l'école africaine est une " gendarmerie intellectuelle " issue du legs napoléonien ; une école au service d'un État omnipotent qui vise essentiellement la docilité ; l'école africaine est aussi le legs d'un christianisme missionnaire peu respectueux de la culture "païenne " qui oriente la représentation vers l'ailleurs. Personne ne niera que la question scolaire soit devenue cruciale au point de mériter une évaluation, un demi siècle après les indépendances.
L'école a-t-elle tenu ses promesses ? Ou est-elle indirectement complice de la mentalité magique de captation qui consiste à croire que l'Afrique n'est pas faite pour penser puisque d'autres pensent pour elle ? La conjoncture décrite par l'auteur, bien que peu reluisante, n'annihile cependant pas la perspective, pour les Africains, de produire eux-mêmes les connaissances qui leur sont nécessaires.