Le syndicalisme dans la France occupée

Par : Henri Bailly

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages512
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7535-3082-9
  • EAN9782753530829
  • Date de parution24/02/2015
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Rennes
  • Directeur de publicationMichel Margairaz
  • Directeur de publicationDanielle Tartakowsky

Résumé

Émanant d'historien(ne)s du patronat, des salariés, des fonctionnaires et, fait plus singulier, de responsables de l'Institut d'histoire sociale et des instituts fédéraux de la CGT - qui ont favorisé l'accès à des archives inédites - les contributions rassemblées ici s'attachent surtout à l'analyse de pratiques syndicales multiples, surtout à l'échelle fédérale, dans la situation d'exception de guerre et d'occupation.
Avec in fine un constat, corroborant celui formulé par Ian Kershaw à propos de l'Allemagne : « Les pressions économiques de la guerre » constituent sans doute un déterminant plus probant que les choix idéologiques. Du fait des archives disponibles - qui reflètent pour partie la pression des institutions vichyssoises - le volume privilégie, par nécessité, les fédérations de syndicats « légaux » : les ex-confédérés de la CGT - surtout les « fédéraux » loyaux au régime - ainsi que les syndicats patronaux, minorant de fait les autres échelles d'observation ainsi que les syndicats professionnels, la CFTC et les exunitaires de la CGT.
Mais les acteurs de ce syndicalisme « légal » ne pouvant faire abstraction de celui qui l'est moins ou ne l'est pas du tout - sous des formes d'ailleurs complexes de cohabitation - le croisement des regards et des échelles a été poussé au plus loin pour analyser les épreuves exceptionnelles subies par les diverses formes du syndicalisme et, une fois refermée la parenthèse des années noires, les traces parfois durables qu'elles y ont laissées.
Émanant d'historien(ne)s du patronat, des salariés, des fonctionnaires et, fait plus singulier, de responsables de l'Institut d'histoire sociale et des instituts fédéraux de la CGT - qui ont favorisé l'accès à des archives inédites - les contributions rassemblées ici s'attachent surtout à l'analyse de pratiques syndicales multiples, surtout à l'échelle fédérale, dans la situation d'exception de guerre et d'occupation.
Avec in fine un constat, corroborant celui formulé par Ian Kershaw à propos de l'Allemagne : « Les pressions économiques de la guerre » constituent sans doute un déterminant plus probant que les choix idéologiques. Du fait des archives disponibles - qui reflètent pour partie la pression des institutions vichyssoises - le volume privilégie, par nécessité, les fédérations de syndicats « légaux » : les ex-confédérés de la CGT - surtout les « fédéraux » loyaux au régime - ainsi que les syndicats patronaux, minorant de fait les autres échelles d'observation ainsi que les syndicats professionnels, la CFTC et les exunitaires de la CGT.
Mais les acteurs de ce syndicalisme « légal » ne pouvant faire abstraction de celui qui l'est moins ou ne l'est pas du tout - sous des formes d'ailleurs complexes de cohabitation - le croisement des regards et des échelles a été poussé au plus loin pour analyser les épreuves exceptionnelles subies par les diverses formes du syndicalisme et, une fois refermée la parenthèse des années noires, les traces parfois durables qu'elles y ont laissées.