Le service social du travail. Avatars d'une fonction, vicissitudes d'un métier

Par : François Aballéa, Charlotte Simon

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  • Nombre de pages286
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-35813-6
  • EAN9782296358133
  • Date de parution01/04/2004
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille9 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le service social du travail est sans doute un des services les plus méconnus des entreprises et les assistantes sociales du personnel un des segments les moins familiers du travail social. Pourtant plus de cinq mille entreprises bénéficient de leurs prestations, et quelque trois mille cinq cents assistantes sociales les dispensent. C'est là un des paradoxes de ce métier, l'un des plus anciens du travail social puisqu'il trouve son origine durant le premier conflit mondial avec la nomination des surintendantes d'usines dans les ateliers d'armement.
Recrutées très sélectivement, formées dans une école prestigieuse, les surintendantes survivront à la guerre et s'imposeront dans le monde naissant des entreprises tayloriennes et des grandes administrations. Certains ont d'ailleurs vu en elles, les précurseurs de nos actuels directeurs des ressources humaines. Le Régime de Vichy légalisera le service, en 1942, lui affectant un personnel spécialisé, les conseillers sociaux du travail.
A la Libération, le législateur confirmera son existence. Pour autant, ni les conseillers ni les surintendantes d'usines ne réussiront à s'imposer et à donner une identité forte à leur service. Ils vont peu à peu être remplacés par des assistantes sociales. Les entreprises elles-mêmes, confrontant pourtant leurs salariés à de constants mouvements de restructuration, vont avoir de plus en plus tendance, dans les années quatre-vingt dix, à externaliser le service social et à le confier à des associations interentreprises, voire à des assistantes sociales libérales.
Avatars d'une fonction, vicissitudes d'un métier ! Par delà la présentation du service social du travail, de son environnement, de ses missions, du travail concret qui s'y fait, des carrières qui s'y déroulent, des identités qui s'y affirment, les auteurs s'interrogent ici sur l'échec relatif d'une dynamique professionnelle. Ils apportent une contribution essentielle à la sociologie des professions.
Le service social du travail est sans doute un des services les plus méconnus des entreprises et les assistantes sociales du personnel un des segments les moins familiers du travail social. Pourtant plus de cinq mille entreprises bénéficient de leurs prestations, et quelque trois mille cinq cents assistantes sociales les dispensent. C'est là un des paradoxes de ce métier, l'un des plus anciens du travail social puisqu'il trouve son origine durant le premier conflit mondial avec la nomination des surintendantes d'usines dans les ateliers d'armement.
Recrutées très sélectivement, formées dans une école prestigieuse, les surintendantes survivront à la guerre et s'imposeront dans le monde naissant des entreprises tayloriennes et des grandes administrations. Certains ont d'ailleurs vu en elles, les précurseurs de nos actuels directeurs des ressources humaines. Le Régime de Vichy légalisera le service, en 1942, lui affectant un personnel spécialisé, les conseillers sociaux du travail.
A la Libération, le législateur confirmera son existence. Pour autant, ni les conseillers ni les surintendantes d'usines ne réussiront à s'imposer et à donner une identité forte à leur service. Ils vont peu à peu être remplacés par des assistantes sociales. Les entreprises elles-mêmes, confrontant pourtant leurs salariés à de constants mouvements de restructuration, vont avoir de plus en plus tendance, dans les années quatre-vingt dix, à externaliser le service social et à le confier à des associations interentreprises, voire à des assistantes sociales libérales.
Avatars d'une fonction, vicissitudes d'un métier ! Par delà la présentation du service social du travail, de son environnement, de ses missions, du travail concret qui s'y fait, des carrières qui s'y déroulent, des identités qui s'y affirment, les auteurs s'interrogent ici sur l'échec relatif d'une dynamique professionnelle. Ils apportent une contribution essentielle à la sociologie des professions.