Le Sénégal sous Wade. Cahiers d'une démocratie sans démocrates
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages222
- FormatePub
- ISBN978-2-296-67328-1
- EAN9782296673281
- Date de parution15/04/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille18 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La faiblesse des démocraties modernes réside dans le fait qu'il leur faut trouver des solutions à des problèmes qui n'y ont pas toujours une place légitime. Au Sénégal celle-ci est encore embryonnaire et hybride, le mal est d'autant plus profond que les difficultés économiques rendent aléatoire, voire complètement caduque, la notion de citoyenneté. En effet, dans un univers où l'ignorance et l'indigence des masses sont le pain béni des prélats politiques dont la liturgie quotidienne porte sur la psychose d'un éclatement toujours imminent de la société, les citoyens sont tout juste des ustensiles politiques.
Le paradoxe de la société sénégalaise actuelle est que l'élite, constituée des politiques, de la société civile, des marabouts et de la presse, s'emploie à snober le peuple et à l'abrutir, plutôt qu'à lui inculquer une culture démocratique qui l'affranchirait des chaines de la mal-gouvernance et de la pauvreté. Après le syncrétisme religieux, les Sénégalais sont en train de développer une espèce de syncrétisme politique : une société et des moeurs politiques à mi-chemin entre l'aristocratie, la conception monarchique du pouvoir et la démocratie.
Le régime de Wade, et son opposition, en promiscuité avec une presse souvent harponnée dans des astuces délicates, perpétuent curieusement des pratiques archaïques et aristocratiques. La démocratie sénégalaise est orpheline de vrais démocrates : il n'est donc pas étonnant qu'elle soit turbulente et vacillante malgré l'éveil de la citoyenneté qu'a suscité l'avènement de Wade.
Le paradoxe de la société sénégalaise actuelle est que l'élite, constituée des politiques, de la société civile, des marabouts et de la presse, s'emploie à snober le peuple et à l'abrutir, plutôt qu'à lui inculquer une culture démocratique qui l'affranchirait des chaines de la mal-gouvernance et de la pauvreté. Après le syncrétisme religieux, les Sénégalais sont en train de développer une espèce de syncrétisme politique : une société et des moeurs politiques à mi-chemin entre l'aristocratie, la conception monarchique du pouvoir et la démocratie.
Le régime de Wade, et son opposition, en promiscuité avec une presse souvent harponnée dans des astuces délicates, perpétuent curieusement des pratiques archaïques et aristocratiques. La démocratie sénégalaise est orpheline de vrais démocrates : il n'est donc pas étonnant qu'elle soit turbulente et vacillante malgré l'éveil de la citoyenneté qu'a suscité l'avènement de Wade.
La faiblesse des démocraties modernes réside dans le fait qu'il leur faut trouver des solutions à des problèmes qui n'y ont pas toujours une place légitime. Au Sénégal celle-ci est encore embryonnaire et hybride, le mal est d'autant plus profond que les difficultés économiques rendent aléatoire, voire complètement caduque, la notion de citoyenneté. En effet, dans un univers où l'ignorance et l'indigence des masses sont le pain béni des prélats politiques dont la liturgie quotidienne porte sur la psychose d'un éclatement toujours imminent de la société, les citoyens sont tout juste des ustensiles politiques.
Le paradoxe de la société sénégalaise actuelle est que l'élite, constituée des politiques, de la société civile, des marabouts et de la presse, s'emploie à snober le peuple et à l'abrutir, plutôt qu'à lui inculquer une culture démocratique qui l'affranchirait des chaines de la mal-gouvernance et de la pauvreté. Après le syncrétisme religieux, les Sénégalais sont en train de développer une espèce de syncrétisme politique : une société et des moeurs politiques à mi-chemin entre l'aristocratie, la conception monarchique du pouvoir et la démocratie.
Le régime de Wade, et son opposition, en promiscuité avec une presse souvent harponnée dans des astuces délicates, perpétuent curieusement des pratiques archaïques et aristocratiques. La démocratie sénégalaise est orpheline de vrais démocrates : il n'est donc pas étonnant qu'elle soit turbulente et vacillante malgré l'éveil de la citoyenneté qu'a suscité l'avènement de Wade.
Le paradoxe de la société sénégalaise actuelle est que l'élite, constituée des politiques, de la société civile, des marabouts et de la presse, s'emploie à snober le peuple et à l'abrutir, plutôt qu'à lui inculquer une culture démocratique qui l'affranchirait des chaines de la mal-gouvernance et de la pauvreté. Après le syncrétisme religieux, les Sénégalais sont en train de développer une espèce de syncrétisme politique : une société et des moeurs politiques à mi-chemin entre l'aristocratie, la conception monarchique du pouvoir et la démocratie.
Le régime de Wade, et son opposition, en promiscuité avec une presse souvent harponnée dans des astuces délicates, perpétuent curieusement des pratiques archaïques et aristocratiques. La démocratie sénégalaise est orpheline de vrais démocrates : il n'est donc pas étonnant qu'elle soit turbulente et vacillante malgré l'éveil de la citoyenneté qu'a suscité l'avènement de Wade.










