Le sacrement de mariage

Par : Abbé Jean-Claude Pompanon

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  • Nombre de pages392
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7554-1003-7
  • EAN9782755410037
  • Date de parution22/10/2015
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFrancois-Xavier de Guibert

Résumé

La théologie du mariage a connu nombre d'aléas dans l'Église ancienne comme dans l'actualité la plus récente. Il est urgent de revenir aux sources de la révélation, et avant tout à l'Écriture. Fidèles à l'Évangile, les Pères de l'Église, en Orient comme en Occident, n'ont pas admis qu'un homme puisse renvoyer sa femme et se remarier, même dans le cas de porneia mentionné par saint Matthieu. Cette tolérance, apparue en Orient après la période patristique, n'est fondée ni sur l'Écriture ni sur la tradition. Au nom de la miséricorde, on aimerait pouvoir accueillir les couples qui se sont mariés civilement après un divorce et leur proposer la Réconciliation et l'Eucharistie.
La difficulté est que leur situation rend invalide le Sacrement du Pardon. En effet, le rite d'absolution crée une situation de « réconciliation avec l'Église » qui est une condition nécessaire du Sacrement. Aussi longtemps qu'un couple est en situation de rupture ecclésiale, le rite ne peut pas, à lui seul, être signe du pardon : le Sacrement ne peut pas exister. Le mariage, le plus ancien des Sacrements, diffère de tous les autres : le contrat, comme la situation d'époux qui en résulte, sont des réalités naturelles que ni l'Église ni le Christ ne pouvaient modifier.
Si le Sacrement de mariage est strictement indissoluble, c'est parce que le mariage « naturel » est indissoluble, le Baptême des époux ne faisant qu'annuler l'exception pouvant exister lorsqu'un seul est baptisé. En ce qui concerne la morale sexuelle, Pie XII a remis en question le rigorisme des Pères de l'Église, légitimant le recours aux périodes agénésiques, mais excluant les contraceptifs « artificiels ».
Paul VI s'en est tenu à cette position, mais les épiscopats ayant émis des réserves, il est permis de s'interroger. On ne peut pas, en même temps, légitimer le choix des périodes agénésiques, et donc une relation où ni la finalité de l'acte, ni la finalité des époux, ne sont procréatrices, et maintenir le principe stoïcien selon lequel toute relation conjugale doit être procréatrice. Même s'il existe un lien naturel entre sexualité et procréation, le Nouveau Testament n'en parle pas.
La théologie du mariage a connu nombre d'aléas dans l'Église ancienne comme dans l'actualité la plus récente. Il est urgent de revenir aux sources de la révélation, et avant tout à l'Écriture. Fidèles à l'Évangile, les Pères de l'Église, en Orient comme en Occident, n'ont pas admis qu'un homme puisse renvoyer sa femme et se remarier, même dans le cas de porneia mentionné par saint Matthieu. Cette tolérance, apparue en Orient après la période patristique, n'est fondée ni sur l'Écriture ni sur la tradition. Au nom de la miséricorde, on aimerait pouvoir accueillir les couples qui se sont mariés civilement après un divorce et leur proposer la Réconciliation et l'Eucharistie.
La difficulté est que leur situation rend invalide le Sacrement du Pardon. En effet, le rite d'absolution crée une situation de « réconciliation avec l'Église » qui est une condition nécessaire du Sacrement. Aussi longtemps qu'un couple est en situation de rupture ecclésiale, le rite ne peut pas, à lui seul, être signe du pardon : le Sacrement ne peut pas exister. Le mariage, le plus ancien des Sacrements, diffère de tous les autres : le contrat, comme la situation d'époux qui en résulte, sont des réalités naturelles que ni l'Église ni le Christ ne pouvaient modifier.
Si le Sacrement de mariage est strictement indissoluble, c'est parce que le mariage « naturel » est indissoluble, le Baptême des époux ne faisant qu'annuler l'exception pouvant exister lorsqu'un seul est baptisé. En ce qui concerne la morale sexuelle, Pie XII a remis en question le rigorisme des Pères de l'Église, légitimant le recours aux périodes agénésiques, mais excluant les contraceptifs « artificiels ».
Paul VI s'en est tenu à cette position, mais les épiscopats ayant émis des réserves, il est permis de s'interroger. On ne peut pas, en même temps, légitimer le choix des périodes agénésiques, et donc une relation où ni la finalité de l'acte, ni la finalité des époux, ne sont procréatrices, et maintenir le principe stoïcien selon lequel toute relation conjugale doit être procréatrice. Même s'il existe un lien naturel entre sexualité et procréation, le Nouveau Testament n'en parle pas.
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