Le rire des femmes. Une histoire de pouvoir
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- Nombre de pages416
- FormatePub
- ISBN978-2-13-082554-8
- EAN9782130825548
- Date de parution14/04/2021
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille963 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurPUF
Résumé
On a longtemps opposé rire et féminité. Faire rire était une prérogative des hommes. Car le rire possède un pouvoir de subversion, et la société se méfie des rieuses. Revanche des femmes à qui ont longtemps été refusées l'instruction, la parole et l'écriture, la conquête du rire leur offre un terrain de liberté. Mais le chemin a été long. Jusqu'à une époque récente, au théâtre, au cirque, dans la littérature, on ne trouvait pas de professionnelle du rire.
Le rire des femmes était tenu sous contrôle : la bienséance, les règles de la conversation et de la séduction, la morale leur interdisaient de se laisser aller à rire ou à faire rire. C'est que l'esprit des femmes ne doit pas moins être couvert que leur corps : un cour pur et un corps silencieux, telle est la vocation du féminin. Si la femme peut sourire, par attendrissement ou amusement, elle ne peut rire. C'est à cette conquête du rire, à cette lente et délicate prise de pouvoir que s'attache ce livre, de l'Antiquité, avec Aristote et Aristophane, jusqu'aux one woman show de nos jours, qui s'autorisent à être indifféremment drôles, jolies, bêtes ou méchantes - au risque, peut-être, de banaliser ce qui avait longtemps été défendu.
Le rire des femmes était tenu sous contrôle : la bienséance, les règles de la conversation et de la séduction, la morale leur interdisaient de se laisser aller à rire ou à faire rire. C'est que l'esprit des femmes ne doit pas moins être couvert que leur corps : un cour pur et un corps silencieux, telle est la vocation du féminin. Si la femme peut sourire, par attendrissement ou amusement, elle ne peut rire. C'est à cette conquête du rire, à cette lente et délicate prise de pouvoir que s'attache ce livre, de l'Antiquité, avec Aristote et Aristophane, jusqu'aux one woman show de nos jours, qui s'autorisent à être indifféremment drôles, jolies, bêtes ou méchantes - au risque, peut-être, de banaliser ce qui avait longtemps été défendu.
On a longtemps opposé rire et féminité. Faire rire était une prérogative des hommes. Car le rire possède un pouvoir de subversion, et la société se méfie des rieuses. Revanche des femmes à qui ont longtemps été refusées l'instruction, la parole et l'écriture, la conquête du rire leur offre un terrain de liberté. Mais le chemin a été long. Jusqu'à une époque récente, au théâtre, au cirque, dans la littérature, on ne trouvait pas de professionnelle du rire.
Le rire des femmes était tenu sous contrôle : la bienséance, les règles de la conversation et de la séduction, la morale leur interdisaient de se laisser aller à rire ou à faire rire. C'est que l'esprit des femmes ne doit pas moins être couvert que leur corps : un cour pur et un corps silencieux, telle est la vocation du féminin. Si la femme peut sourire, par attendrissement ou amusement, elle ne peut rire. C'est à cette conquête du rire, à cette lente et délicate prise de pouvoir que s'attache ce livre, de l'Antiquité, avec Aristote et Aristophane, jusqu'aux one woman show de nos jours, qui s'autorisent à être indifféremment drôles, jolies, bêtes ou méchantes - au risque, peut-être, de banaliser ce qui avait longtemps été défendu.
Le rire des femmes était tenu sous contrôle : la bienséance, les règles de la conversation et de la séduction, la morale leur interdisaient de se laisser aller à rire ou à faire rire. C'est que l'esprit des femmes ne doit pas moins être couvert que leur corps : un cour pur et un corps silencieux, telle est la vocation du féminin. Si la femme peut sourire, par attendrissement ou amusement, elle ne peut rire. C'est à cette conquête du rire, à cette lente et délicate prise de pouvoir que s'attache ce livre, de l'Antiquité, avec Aristote et Aristophane, jusqu'aux one woman show de nos jours, qui s'autorisent à être indifféremment drôles, jolies, bêtes ou méchantes - au risque, peut-être, de banaliser ce qui avait longtemps été défendu.