Le Réseau Pourpre est la suite de La Fiancée gitane, que je n’ai pas lu. Les deux tomes peuvent se lire indépendamment, je ne me suis jamais sentie perdue, puisque l’auteure rappelle les faits importants. Aussi, il est possible que je spoile, involontairement, le premier opus.
La porte d’une maison est pulvérisée par un bélier par le Groupe Spécial d’Opérations, l’unité d’élite de la police espagnole. Elena Blanco, une inspectrice madrilène, se précipite dans la chambre de Daniel. Lorsque l’ordinateur de ce dernier est rallumé, les parents de l’adolescent sont horrifiés
: sur l’écran, une jeune fille est torturée. Il a payé pour assister à une mort en direct.
Depuis plusieurs mois, Elena enquête sur le Réseau Poupre qui publie sur le Dark Web, des scènes d’une violence insupportable. Cependant, Elena a caché un élément important à son équipe : il y a quelques mois, elle a reçu une vidéo de son fils Lucas, lui demandant d’arrêter de le chercher. Il apparaît « souriant, un couteau dans la main, prêt à torturer une jeune fille attachée à une chaise » (p. 24). Il y a huit ans, il a été enlevé, alors qu’il était âgé de six ans. Alors que tout le monde le croit mort, sa mère n’a jamais perdu espoir qu’il soit vivant. Les images qu’elle a reçues montrent que l’adolescent est passé du côté du mal. Elena ne vit que pour le retrouver.
Le livre commence avec la description insoutenable des supplices infligés pendant le « snuff movie ». C’est très difficile à lire et je m’en suis voulu de lire ce livre, avant de dormir. C’est intolérable de penser que des personnes paient pour que ces crimes soient exécutés et qu’elles prennent du plaisir. Ensuite, l’auteure donne moins de détails, elle est dans la suggestion. Pourtant, l’effet est le même, car ses mots induisent l’horreur, sans la détailler, mais ce qu’ils impliquent est atroce. Ce qui m’a été le plus intolérable est que de tels réseaux existent, mais aussi que des barbares isolés ou en bande ont perpétré des horreurs. Il m’est impossible de ne pas penser aux tortures qui ont été infligées, dans notre pays, ces dernières années.
Malgré cette révolte et ce malaise que je ressentais, je ne pouvais pas lâcher Le Réseau Pourpre. En effet, le suspense me maintenait en pression. Il se manifeste sous plusieurs angles. Le premier est celui de l’enquête. La Police madrilène parviendra-t-elle à démanteler le réseau et à l’empêcher de tuer ? Le deuxième concerne Lucas. Est-il en vie ? La victime est-elle devenue bourreau ? Peut-il être sauvé sur le plan psychologique ? Le troisième se situe sur un plan historique, lorsque Elena découvre des éléments du passé franquiste qui interagissent avec le présent. Ensuite, il se présente dans la recherche de l’identité des monstres à la tête de ce trafic. Enfin, la perspective maternelle est source de questionnements. L’amour d’une mère est-il inconditionnel ?
J’ai été complètement happée par ce thriller aux multiples rebondissements.
Un thriller aux multiples rebondissements
Le Réseau Pourpre est la suite de La Fiancée gitane, que je n’ai pas lu. Les deux tomes peuvent se lire indépendamment, je ne me suis jamais sentie perdue, puisque l’auteure rappelle les faits importants. Aussi, il est possible que je spoile, involontairement, le premier opus.
La porte d’une maison est pulvérisée par un bélier par le Groupe Spécial d’Opérations, l’unité d’élite de la police espagnole. Elena Blanco, une inspectrice madrilène, se précipite dans la chambre de Daniel. Lorsque l’ordinateur de ce dernier est rallumé, les parents de l’adolescent sont horrifiés : sur l’écran, une jeune fille est torturée. Il a payé pour assister à une mort en direct.
Depuis plusieurs mois, Elena enquête sur le Réseau Poupre qui publie sur le Dark Web, des scènes d’une violence insupportable. Cependant, Elena a caché un élément important à son équipe : il y a quelques mois, elle a reçu une vidéo de son fils Lucas, lui demandant d’arrêter de le chercher. Il apparaît « souriant, un couteau dans la main, prêt à torturer une jeune fille attachée à une chaise » (p. 24). Il y a huit ans, il a été enlevé, alors qu’il était âgé de six ans. Alors que tout le monde le croit mort, sa mère n’a jamais perdu espoir qu’il soit vivant. Les images qu’elle a reçues montrent que l’adolescent est passé du côté du mal. Elena ne vit que pour le retrouver.
Le livre commence avec la description insoutenable des supplices infligés pendant le « snuff movie ». C’est très difficile à lire et je m’en suis voulu de lire ce livre, avant de dormir. C’est intolérable de penser que des personnes paient pour que ces crimes soient exécutés et qu’elles prennent du plaisir. Ensuite, l’auteure donne moins de détails, elle est dans la suggestion. Pourtant, l’effet est le même, car ses mots induisent l’horreur, sans la détailler, mais ce qu’ils impliquent est atroce. Ce qui m’a été le plus intolérable est que de tels réseaux existent, mais aussi que des barbares isolés ou en bande ont perpétré des horreurs. Il m’est impossible de ne pas penser aux tortures qui ont été infligées, dans notre pays, ces dernières années.
Malgré cette révolte et ce malaise que je ressentais, je ne pouvais pas lâcher Le Réseau Pourpre. En effet, le suspense me maintenait en pression. Il se manifeste sous plusieurs angles. Le premier est celui de l’enquête. La Police madrilène parviendra-t-elle à démanteler le réseau et à l’empêcher de tuer ? Le deuxième concerne Lucas. Est-il en vie ? La victime est-elle devenue bourreau ? Peut-il être sauvé sur le plan psychologique ? Le troisième se situe sur un plan historique, lorsque Elena découvre des éléments du passé franquiste qui interagissent avec le présent. Ensuite, il se présente dans la recherche de l’identité des monstres à la tête de ce trafic. Enfin, la perspective maternelle est source de questionnements. L’amour d’une mère est-il inconditionnel ?
J’ai été complètement happée par ce thriller aux multiples rebondissements.