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C'était ça. C'était cette toile, ce tableau... Géricault. Oui c'était de lui. Le Radeau de la méduse. Ton père s'était arrêté comme intrigué de le trouver là. Comme une vieille connaissance que l'on bouscule un jour dans le métro. Vous étiez passés devant. Il avait ralenti le pas. S'était arrêté. Et puis il se retourna, releva les yeux. Parcourut le tableau en en regardant chaque partie, s'était alors avancé de quelque petits pas lents pour s'arrêter devant, la tête relevée vers la toile accrochée sur mur blanc qui se penchait vers le visiteur comme le salut respectueux d'un ambassadeur japonais.
une histoire triste
J'ai lue ce roman d'un seul tenant. Je connais l'auteur mais je dois dire que j'ai découvert une écriture vraiment prenante. On se laisse porter par l'histoire qui se lirait presque d'un seul tenant s'il n'y avait tant de pages. Il y quelques lenteurs, c'est vrai comme le dit le commentaire précédent. Mais, de manière surprenante (je connaissais le thème de l'histoire avant de le lire), Il y a beaucoup de passage drôle et attachant. On en voudrait presque que l'auteur en oublie la trame finale pour nous laisser sur cette histoire d'amour.
Evidemment, je le recommande à tous!