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  • Nombre de pages136
  • FormatEpub fixed layout
  • ISBN978-2-501-11924-5
  • EAN9782501119245
  • Date de parution19/10/2016
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille197 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurMarabout
  • Illustrateur Horne

Résumé

« L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique.
Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne. » (Sorj Chalandon) Un texte magnifique, récompensé par 3 prix dont le Goncourt des lycéens 2013, adapté par Eric Corbeyran et mis en images par le talentueux Horne qui travaille cette fois-ci à l'encre.« Entré comme journaliste dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila au dernier jour des massacres, en septembre 1982, j'ai gardé pour moi ce qu'abandonne un homme qui marche dans du sang humain.
Un journaliste doit rapporter les guerres sans les pleurer. Je ne les ai pas pleurées. Alors j'emmène Georges (jeune metteur en scène français et personnage principal du roman) d'où je viens. Je lui offre mes larmes, ma colère, mes doutes. Et surtout, je l'envoie là où je ne suis pas allé, au plus loin de ce que la guerre arrache aux hommes. Le Quatrième mur est l'histoire d'un enfer. Je me suis arrêté à sa porte et je regarde Georges s'y jeter. »
« L'idée de Samuel était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth. Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé. Samuel était grec. Juif, aussi. Mon frère en quelque sorte. Un jour, il m'a demandé de participer à cette trêve poétique.
Il me l'a fait promettre, à moi, le petit théâtreux de patronage. Et je lui ai dit oui. Je suis allé à Beyrouth le 10 février 1982, main tendue à la paix. Avant que la guerre ne m'offre brutalement la sienne. » (Sorj Chalandon) Un texte magnifique, récompensé par 3 prix dont le Goncourt des lycéens 2013, adapté par Eric Corbeyran et mis en images par le talentueux Horne qui travaille cette fois-ci à l'encre.« Entré comme journaliste dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila au dernier jour des massacres, en septembre 1982, j'ai gardé pour moi ce qu'abandonne un homme qui marche dans du sang humain.
Un journaliste doit rapporter les guerres sans les pleurer. Je ne les ai pas pleurées. Alors j'emmène Georges (jeune metteur en scène français et personnage principal du roman) d'où je viens. Je lui offre mes larmes, ma colère, mes doutes. Et surtout, je l'envoie là où je ne suis pas allé, au plus loin de ce que la guerre arrache aux hommes. Le Quatrième mur est l'histoire d'un enfer. Je me suis arrêté à sa porte et je regarde Georges s'y jeter. »

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
4/5
guerre et paix?
Un roman au dessus du lot! Un véritable coup de poing et de coeur ! Georges promet à son ami Sam, de faire jouer Antigone d'Anouilh à Beyrouth, par des acteurs de tous les bords, pendant la guerre du Liban. Mais ce roman va beaucoup plus loin que cela, et Georges va plonger en enfer et nous avec. Ce roman a eu le Prix Goncourt des Lycéens. C'est largement mérité voire pas assez!
Un roman au dessus du lot! Un véritable coup de poing et de coeur ! Georges promet à son ami Sam, de faire jouer Antigone d'Anouilh à Beyrouth, par des acteurs de tous les bords, pendant la guerre du Liban. Mais ce roman va beaucoup plus loin que cela, et Georges va plonger en enfer et nous avec. Ce roman a eu le Prix Goncourt des Lycéens. C'est largement mérité voire pas assez!
  • Terrifiant
  • Liban
  • théâtre
  • Bouleversant
  • Antigone
Antigone à Beyrouth
Elle est comme ça la guerre. Elle détruit tout, maison, cinéma, théâtre. Elle détruit même les hommes. Elle les tuent ou elle les détruit dans leur tête. Elle ne compte pas la guerre, elle prend dans chaque camp sans compter. Elle met tout par terre et même elle vous rattrape chez vous même quand vous êtes en paix hors de ses frontières étranges. Vous êtes trop loin d'elle, elle broie, elle fascine, elle sidère, elle vous marque, elle vous rappelle, elle a faim de vous. Vous êtes sa chair et son sang, vous ne pouvez passé à côté, vous en extraire, être spectateur ou rentrer chez vous. Elle vous sort par les yeux, même les paupières scellées ou l'amour retrouvé. Vous ne pouvez l'oublier, la laisser derrière, faire sans ou avec. Ici, on fait de la politique, du théâtre, on distribue les rôles, les bons points, on choisit son camps, on rejoue sa rage, ses préjugés. Le théâtre ça engage même parfois, c'est un peu de repis pour peser chaque parole, chaque dialogue si bref soit-il entre les hommes. Le théâtre, c'est une troupe qui ne fait pas la guerre quoique. La tragédie ? Le tragique dans tout ça ? Votre parti ? Votre idée sur le conflit ? Sur les palestiniens ? Les israéliens ? Oubliez la version latine, même Antigone d'Anouih qui mettait déjà l'absurde sur les planches depuis nos dernières guerres n'a plus d'acteurs. La guerre, la force, l'absurdité les a avalé, broyé, mangé, exposé et oublié. Il n'y a plus qu'un cinquième mur, celui du silence et de la folie qui nous sépare du théâtre de guerre aussi invisible et silencieux que le quatrième au théâtre. Il n'y a même plus de place pour la paix.
Elle est comme ça la guerre. Elle détruit tout, maison, cinéma, théâtre. Elle détruit même les hommes. Elle les tuent ou elle les détruit dans leur tête. Elle ne compte pas la guerre, elle prend dans chaque camp sans compter. Elle met tout par terre et même elle vous rattrape chez vous même quand vous êtes en paix hors de ses frontières étranges. Vous êtes trop loin d'elle, elle broie, elle fascine, elle sidère, elle vous marque, elle vous rappelle, elle a faim de vous. Vous êtes sa chair et son sang, vous ne pouvez passé à côté, vous en extraire, être spectateur ou rentrer chez vous. Elle vous sort par les yeux, même les paupières scellées ou l'amour retrouvé. Vous ne pouvez l'oublier, la laisser derrière, faire sans ou avec. Ici, on fait de la politique, du théâtre, on distribue les rôles, les bons points, on choisit son camps, on rejoue sa rage, ses préjugés. Le théâtre ça engage même parfois, c'est un peu de repis pour peser chaque parole, chaque dialogue si bref soit-il entre les hommes. Le théâtre, c'est une troupe qui ne fait pas la guerre quoique. La tragédie ? Le tragique dans tout ça ? Votre parti ? Votre idée sur le conflit ? Sur les palestiniens ? Les israéliens ? Oubliez la version latine, même Antigone d'Anouih qui mettait déjà l'absurde sur les planches depuis nos dernières guerres n'a plus d'acteurs. La guerre, la force, l'absurdité les a avalé, broyé, mangé, exposé et oublié. Il n'y a plus qu'un cinquième mur, celui du silence et de la folie qui nous sépare du théâtre de guerre aussi invisible et silencieux que le quatrième au théâtre. Il n'y a même plus de place pour la paix.
  • Triste
  • XXe siècle
  • Paris
  • guerre
  • Grèce
  • femme
  • rentree litteraire
  • homme
  • Bouleversant
  • Enivrant
  • Beyrouth
  • littératur française
  • anouilh
  • acteur
  • metteur en scéne
  • milicins
  • guerre du liban.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 31 notes dont 12 avis lecteurs
Aussi superbe que marquant
D'emblée je l'écris: le Quatrième Mur ne vous laissera pas indifférent. Au contraire, il vous laissera obligatoirement une trace après en avoir refermé la dernière page. Et certainement pour longtemps... C'est un magnifique roman que nous offre Sorj Chalandon. L'histoire est forte: une vraie histoire d'amitié entre Sam et Georges, une histoire d'amour entre Georges et Aurore, la petite Louise, et puis la guerre! Cette promesse faite par Georges à Sam de jouer Antigone de Anouilh à Beyrouth en réunissant tous les acteurs de la guerre. Un pari fou et un metteur en scène (Georges) qui se transforme en acteur de cette guerre. Comment ne pas vivre au travers de Georges cette guerre? Comment ne pas s'interroger sur nos propres convictions et réflexions en lisant ce livre? Comment rester de marbre sur le(s) massacre(s) relatés dans ce livre? Comment ne pas être amoureux comme Georges de Imane, de sa détermination? Et que dire des "dégâts psychologiques" qu'engendre la guerre sur l'humain? L'écriture est un régal. Le métier de l'auteur lui permet de décrire de manière très détaillé le "décor" d'un champ de guerre (en l’occurrence la guerre du Liban) de façon très convaincante. Les détails sont nombreux, durs mais jamais irréalistes. Le traitement d'un sujet si dur par le théâtre est une belle trouvaille. Chacun réfléchira et analysera comme il le souhaite ainsi. En résumé, en ouvrant Le Quatrième Mur, vous vous attaquez à la lecture d'un roman fort, complexe, émouvant, éprouvant et marquant. Les nombreux titres récoltés sont mérités. Bonne lecture!
D'emblée je l'écris: le Quatrième Mur ne vous laissera pas indifférent. Au contraire, il vous laissera obligatoirement une trace après en avoir refermé la dernière page. Et certainement pour longtemps... C'est un magnifique roman que nous offre Sorj Chalandon. L'histoire est forte: une vraie histoire d'amitié entre Sam et Georges, une histoire d'amour entre Georges et Aurore, la petite Louise, et puis la guerre! Cette promesse faite par Georges à Sam de jouer Antigone de Anouilh à Beyrouth en réunissant tous les acteurs de la guerre. Un pari fou et un metteur en scène (Georges) qui se transforme en acteur de cette guerre. Comment ne pas vivre au travers de Georges cette guerre? Comment ne pas s'interroger sur nos propres convictions et réflexions en lisant ce livre? Comment rester de marbre sur le(s) massacre(s) relatés dans ce livre? Comment ne pas être amoureux comme Georges de Imane, de sa détermination? Et que dire des "dégâts psychologiques" qu'engendre la guerre sur l'humain? L'écriture est un régal. Le métier de l'auteur lui permet de décrire de manière très détaillé le "décor" d'un champ de guerre (en l’occurrence la guerre du Liban) de façon très convaincante. Les détails sont nombreux, durs mais jamais irréalistes. Le traitement d'un sujet si dur par le théâtre est une belle trouvaille. Chacun réfléchira et analysera comme il le souhaite ainsi. En résumé, en ouvrant Le Quatrième Mur, vous vous attaquez à la lecture d'un roman fort, complexe, émouvant, éprouvant et marquant. Les nombreux titres récoltés sont mérités. Bonne lecture!
  • Triste
  • Emouvant
5/5
Le quatrième mur
Le quatrième mur, c'est une séparation invisible... entre les acteurs et leur public, entre le spectateur et la guerre, entre l'auteur et son lecteur, la vie et la mort. Une surface lisse mais terrible contre laquelle on se heurte et s’abîme avec ferveur et violence. Mais Le quatrième mur, c'est aussi et surtout une puissance d'écriture, une fournaise brûlante entre terre et enfer, le quotidien de la guerre, la tragédie contemporaine. Un roman tragiquement documenté, qui prouve toute la puissance narrative de Sorj Chalandon. Une oeuvre largement récompensée qui nous parle au creux de l'oreille et du coeur, de la guerre, des déchirures, de la violence et de l'amour. Un roman fort, vif et intense, qui laisse une marque de feu à l'âme, une odeur de poussière et une violence intense derrière les paupières... http://art-enciel.over-blog.com/2014/02/le-quatri%C3%A8me-mur-de-sorj-chalandon.html
Le quatrième mur, c'est une séparation invisible... entre les acteurs et leur public, entre le spectateur et la guerre, entre l'auteur et son lecteur, la vie et la mort. Une surface lisse mais terrible contre laquelle on se heurte et s’abîme avec ferveur et violence. Mais Le quatrième mur, c'est aussi et surtout une puissance d'écriture, une fournaise brûlante entre terre et enfer, le quotidien de la guerre, la tragédie contemporaine. Un roman tragiquement documenté, qui prouve toute la puissance narrative de Sorj Chalandon. Une oeuvre largement récompensée qui nous parle au creux de l'oreille et du coeur, de la guerre, des déchirures, de la violence et de l'amour. Un roman fort, vif et intense, qui laisse une marque de feu à l'âme, une odeur de poussière et une violence intense derrière les paupières... http://art-enciel.over-blog.com/2014/02/le-quatri%C3%A8me-mur-de-sorj-chalandon.html
  • Terrifiant
  • Enivrant
guerre, Liban
Après "Mon traître" et "Retour à Killybegs", qui ne m'avaient pas convaincu, et parce que ce roman-çi a été Prix Goncourt des lycéens, je me frotte de nouveau au style de Monsieur Chalandon. Et j'ai l'impression de lire de nouveau le même roman : un jeune français, en mal de rébellion, part faire la guerre dans un autre pays. Après "mon traitre", le personnage principal a "mon druze". Agaçant, et liberticide ! Cette fois-ci, le personnage principal prend réellement part à la guerre du Liban, au détriment de sa famille. Je ne me suis donc pas reconnue dans ce personnage qui, au départ, joue le Choeur, et qui, au final, se retrouve à jouer Antigone. Quel changement de point de vue, et pourquoi ce revirement ?! Alors certes, j'ai appris pas mal de choses sur l'écriture de la pièce "Antigone" en elle-même, ainsi que sur la guerre du Liban (pauvre pays....) Mais cela n'a pas suffit à mon plaisir de lecture. Une émotion, tout de même, lors de la description du camp de Chatila, le lendemain matin après le massacre. L'image que je retiendrai (attention spoiler) : Celle d'Antigone, pardon, Imane, morte à Chatila..... La citation : "Et puis il a tiré. Deux coups. Un troisième, juste après. (...) Il a tiré sur la ville, sur le souffle du vent. Il a tiré sur les lueurs d'espoir, sur la tristesse des hommes. Il a tiré sur moi, sur nous tous. Il a tiré sur l'or du soir qui tombe, le bouquet de houx vert et les bruyères en fleur." p.160.
Après "Mon traître" et "Retour à Killybegs", qui ne m'avaient pas convaincu, et parce que ce roman-çi a été Prix Goncourt des lycéens, je me frotte de nouveau au style de Monsieur Chalandon. Et j'ai l'impression de lire de nouveau le même roman : un jeune français, en mal de rébellion, part faire la guerre dans un autre pays. Après "mon traitre", le personnage principal a "mon druze". Agaçant, et liberticide ! Cette fois-ci, le personnage principal prend réellement part à la guerre du Liban, au détriment de sa famille. Je ne me suis donc pas reconnue dans ce personnage qui, au départ, joue le Choeur, et qui, au final, se retrouve à jouer Antigone. Quel changement de point de vue, et pourquoi ce revirement ?! Alors certes, j'ai appris pas mal de choses sur l'écriture de la pièce "Antigone" en elle-même, ainsi que sur la guerre du Liban (pauvre pays....) Mais cela n'a pas suffit à mon plaisir de lecture. Une émotion, tout de même, lors de la description du camp de Chatila, le lendemain matin après le massacre. L'image que je retiendrai (attention spoiler) : Celle d'Antigone, pardon, Imane, morte à Chatila..... La citation : "Et puis il a tiré. Deux coups. Un troisième, juste après. (...) Il a tiré sur la ville, sur le souffle du vent. Il a tiré sur les lueurs d'espoir, sur la tristesse des hommes. Il a tiré sur moi, sur nous tous. Il a tiré sur l'or du soir qui tombe, le bouquet de houx vert et les bruyères en fleur." p.160.
  • Triste
Les yeux doux
4/5
Eric Corbeyran, Michel Colline
Album
25,00 €
Les Yeux Doux
4/5
17,99 €
Le siège de Cadanla
8,99 €