Dans ce roman Irvin Yalom nous emmène découvrir deux époques et deux personnages que tout oppose pourtant au fil des pages nous allons découvrir le lien entre ces deux hommes : «Rosenberg déteste les juifs, mais adore le poète allemand Goethe qui lui-même considère Spinoza comme un génie. Comment est-ce possible ?»
D’un côté il y a Bento Spinoza, ce courageux penseur du XVIIe siècle si seul, sans famille et sans communauté puisqu’il sera excommunié par la communauté juive en 1656 et que son œuvre sera interdite par la communauté chrétienne. A travers ce roman, nous découvrons
la construction de la pensée philosophique de Bento Spinoza et son acceptation du rejet de la communauté juive à cause de ses pensées remettant en cause les fondements des religions (judaïsme et christianisme).
De l’autre, il y a Alfred Rosenberg un grand criminel de guerre nazis qui sera jugé par le Tribunal international spécial de Nuremberg en novembre 1945 et qui aura, pendant une grande partie de sa vie, voué une admiration et, quelque part, une grande jalousie vis-à-vis d’Adolf Hitler. L'auteur nous narre l'effroyable arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler et nous suivons le raisonnement perturbé et effrayant de cet homme, Alfred Rosenberg, qui joua un rôle décisif dans l’extermination des juifs d’Europe.
Faits ou fiction ? l’auteur reconnait qu’étant donné le peu d’écrits sur la vie de Bento Spinoza, il est resté aussi proche que possible des événements historiques mais il a imaginé certains personnages proches de Spinoza et bien sûr certains événements. Par contre dans la partie du roman qui se situe au XXe siècle, il y a davantage de certitude quand à la réalité historique.
Ce roman est passionnant et très instructif, n’ayant pas de très grande connaissance philosophique, j’ai pu apprendre et m’imprégner des pensées positives de ce célèbre philosophe. Ce roman est également une critique implacable du judaïsme et du christianisme, il m’a beaucoup éclairé vis-à-vis de ces religions. Et pour finir, j'aime cette forme littéraire historique tout en étant romancée et je peux dire que ce roman est une réussite.
Hommage à un grand penseur du XVIIe siècle
Dans ce roman Irvin Yalom nous emmène découvrir deux époques et deux personnages que tout oppose pourtant au fil des pages nous allons découvrir le lien entre ces deux hommes : «Rosenberg déteste les juifs, mais adore le poète allemand Goethe qui lui-même considère Spinoza comme un génie. Comment est-ce possible ?»
D’un côté il y a Bento Spinoza, ce courageux penseur du XVIIe siècle si seul, sans famille et sans communauté puisqu’il sera excommunié par la communauté juive en 1656 et que son œuvre sera interdite par la communauté chrétienne. A travers ce roman, nous découvrons la construction de la pensée philosophique de Bento Spinoza et son acceptation du rejet de la communauté juive à cause de ses pensées remettant en cause les fondements des religions (judaïsme et christianisme).
De l’autre, il y a Alfred Rosenberg un grand criminel de guerre nazis qui sera jugé par le Tribunal international spécial de Nuremberg en novembre 1945 et qui aura, pendant une grande partie de sa vie, voué une admiration et, quelque part, une grande jalousie vis-à-vis d’Adolf Hitler. L'auteur nous narre l'effroyable arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler et nous suivons le raisonnement perturbé et effrayant de cet homme, Alfred Rosenberg, qui joua un rôle décisif dans l’extermination des juifs d’Europe.
Faits ou fiction ? l’auteur reconnait qu’étant donné le peu d’écrits sur la vie de Bento Spinoza, il est resté aussi proche que possible des événements historiques mais il a imaginé certains personnages proches de Spinoza et bien sûr certains événements. Par contre dans la partie du roman qui se situe au XXe siècle, il y a davantage de certitude quand à la réalité historique.
Ce roman est passionnant et très instructif, n’ayant pas de très grande connaissance philosophique, j’ai pu apprendre et m’imprégner des pensées positives de ce célèbre philosophe. Ce roman est également une critique implacable du judaïsme et du christianisme, il m’a beaucoup éclairé vis-à-vis de ces religions. Et pour finir, j'aime cette forme littéraire historique tout en étant romancée et je peux dire que ce roman est une réussite.