Le pouvoir du don. Tome 2, Des années fric aux années banlieues : le mécénat d'entreprise des années 90

Par : Nicole Denoit

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  • Nombre de pages220
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-30498-2
  • EAN9782296304987
  • Date de parution01/12/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Nous avons approché, dans le premier tome de cet ouvrage, le mécénat au moment de son succès auprès des entreprises, des médias et de l'opinion publique en général pour observer maintenant, après la crise des années 92-93, une évolution, une adaptation qui permettent de poser l'hypothèse de l'émergence de l'interdépendance sociale telle qu'elle a pu notamment être pensée par Norbert Elias. Une interdépendance mieux comprise par les entreprises qui conçoivent différemment le rôle de la communication et imaginent dès lors de nouvelles formes d'implication dites " citoyennes ", intégrant priotairement la notion de proximité, celle de l'insertion de l'entreprise dans un contexte spatial et temporel attentivement observé, analysé, dans une perspective d'interaction assumée entre l'intérêt de l'entreprise et le fonctionnement social environnemental. Cette maturité du mécénat dans les années 90, intégrant la notion d'interdépendance sociale, conduit l'entreprise à prendre en compte les préoccupations de l'opinion, notamment d'un consommateur-citoyen - on pense au commerce équitable, au développement durable -, préoccupations qui peuvent remettre en cause la notion de mécénat. Certes, il y a une conception de la relation mécène qui, parle don, place la main de celui qui donne au-dessus de celle qui reçoit et s'oppose en cela à la responsabilisation des individus.
Cependant, on peut aussi considérer, à la suite de Marcel Mauss, que le contre-don attendu ne comble jamais la dette de laquelle se nourrit un lien social dont la société contemporaine sent plus que jamais la nécessité. Si la citoyenneté que l'entreprise mécène revendique est concurrencée dangereusement par la citoyenneté du consommateur, le geste mécène, pensé dans la perspective du don et du contre-don, garde sa fonction régénératrice du lien social et trouve une justification à sa pérennité.
Nous avons approché, dans le premier tome de cet ouvrage, le mécénat au moment de son succès auprès des entreprises, des médias et de l'opinion publique en général pour observer maintenant, après la crise des années 92-93, une évolution, une adaptation qui permettent de poser l'hypothèse de l'émergence de l'interdépendance sociale telle qu'elle a pu notamment être pensée par Norbert Elias. Une interdépendance mieux comprise par les entreprises qui conçoivent différemment le rôle de la communication et imaginent dès lors de nouvelles formes d'implication dites " citoyennes ", intégrant priotairement la notion de proximité, celle de l'insertion de l'entreprise dans un contexte spatial et temporel attentivement observé, analysé, dans une perspective d'interaction assumée entre l'intérêt de l'entreprise et le fonctionnement social environnemental. Cette maturité du mécénat dans les années 90, intégrant la notion d'interdépendance sociale, conduit l'entreprise à prendre en compte les préoccupations de l'opinion, notamment d'un consommateur-citoyen - on pense au commerce équitable, au développement durable -, préoccupations qui peuvent remettre en cause la notion de mécénat. Certes, il y a une conception de la relation mécène qui, parle don, place la main de celui qui donne au-dessus de celle qui reçoit et s'oppose en cela à la responsabilisation des individus.
Cependant, on peut aussi considérer, à la suite de Marcel Mauss, que le contre-don attendu ne comble jamais la dette de laquelle se nourrit un lien social dont la société contemporaine sent plus que jamais la nécessité. Si la citoyenneté que l'entreprise mécène revendique est concurrencée dangereusement par la citoyenneté du consommateur, le geste mécène, pensé dans la perspective du don et du contre-don, garde sa fonction régénératrice du lien social et trouve une justification à sa pérennité.
Vivre l'urgence dans les organisations
Valérie Carayol, Nicole Denoit, Stéphanie Dillière-Brooks, Ghyslaine Thorion
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