Le poids de l’océan est un livre qui me tentait énormément, particulièrement grâce à ses thèmes et ses personnages qui me semblait très intéressants. Ma lecture finie, je peux dire que ce roman de Heidi Cullinan est un petit coup de coeur !
Avec Le poids de l’océan, on s’aventure dans la vie de deux jeunes gens, pas très différents des autres, à quelques détails près. Et ces différences, c’est la société qui va les grossir, les déformer, et faire d’une taupinière une montagne. Emmet a vécu avec son autisme toute sa vie. Pour lui, il est « normal », mais sa
normalité n’est pas la même que celle de la majorité, et c’est apparemment suffisant pour une grande partie de la société de le traiter comme un handicapé, ou de se comporter différemment avec lui. Alors, oui, Emmet n’a pas les mêmes filtres que la plupart des personnes, il pose des questions « impolies » ou « indiscrètes ». Mais comment faire, lorsque décoder les visages et les émotions n’est pas quelque chose de facile ou d’évident ? De même, les gens n’ont pas les mêmes facilités : une musique forte peut être une agression pour certaines personnes, tandis que d’autres ne la remarqueront même pas. Certains vont être plus portés sur les mathématiques et les sciences, tandis que d’autres s’intéressent plutôt à la littérature et la psychologie. Certains préfèrent les pommes, d’autres les poires. Ce sont des facettes de notre personnalité, et on ne devrait pas être jugés là-dessus, que ces « différences » soient petites ou plus importantes. L’autisme d’Emmet fait partie de lui, mais cela le rend trop différent et trop « bizarre » selon beaucoup de personnes, qui ne prennent pas la peine d’essayer de le connaître ou de le comprendre, la plupart du temps…
Quant à Jeremey… Il m’a souvent brisé le coeur, car – contrairement à Emmet qui a toujours eu ses parents pour l’aider dans les moments difficiles – Jeremey n’a jamais pu compter sur ses parents, spécialement sur sa mère. Sous prétexte que l’anxiété et la dépression est un handicap invisible, ce n’est pas souvent reconnu par la société, et on reçoit souvent des injonctions à « se bouger » et « d’arrêter de faire le bébé ». Mais la dépression est un trouble majeur, reconnu et qui est bien trop souvent fatal et destructeur pour la personne qui en est victime. Jeremey va subir sa maladie trop souvent de manière solitaire : pas d’amis qui s’inquiètent, des parents destructeurs, pas de psychologue…
Tout le monde est différent, tout le monde est unique, et on est tous irremplaçable. La différence apporte beaucoup, et cela n’est pas fait pour éloigner les gens les uns des autres. Si on était tous sortis du même moule, la vie serait très ennuyeuse, je pense ! Rencontrer des personnes très différentes de soi-même nécessite souvent des ajustements, mais ce n’est pas une raison de les repousser, de se moquer d’eux ou de les exclure. Car la différence, c’est ce qui donne sa richesse au monde. Le poids de l’océan est une histoire qui dénonce la version étriquée de certaines personnes, de certaines normes, et qui est une véritable ode à la différence et à l’acceptation des autres. Un message essentiel !
Le poids de l’océan est un roman magnifique, souvent très dur, mais aussi avec sa dose de scène légère et pleines d’humour. La façon de raconter l’éveil des sentiments amoureux qui unit Jeremey et Emmet est magnifique, l’autisme d’Emmet et la dépression de Jeremey donne lieu à des scènes dures et touchantes, et l’histoire dans son ensemble est magnifique.
Un livre essentiel !
Un message essentiel !
Le poids de l’océan est un livre qui me tentait énormément, particulièrement grâce à ses thèmes et ses personnages qui me semblait très intéressants. Ma lecture finie, je peux dire que ce roman de Heidi Cullinan est un petit coup de coeur !
Avec Le poids de l’océan, on s’aventure dans la vie de deux jeunes gens, pas très différents des autres, à quelques détails près. Et ces différences, c’est la société qui va les grossir, les déformer, et faire d’une taupinière une montagne. Emmet a vécu avec son autisme toute sa vie. Pour lui, il est « normal », mais sa normalité n’est pas la même que celle de la majorité, et c’est apparemment suffisant pour une grande partie de la société de le traiter comme un handicapé, ou de se comporter différemment avec lui. Alors, oui, Emmet n’a pas les mêmes filtres que la plupart des personnes, il pose des questions « impolies » ou « indiscrètes ». Mais comment faire, lorsque décoder les visages et les émotions n’est pas quelque chose de facile ou d’évident ? De même, les gens n’ont pas les mêmes facilités : une musique forte peut être une agression pour certaines personnes, tandis que d’autres ne la remarqueront même pas. Certains vont être plus portés sur les mathématiques et les sciences, tandis que d’autres s’intéressent plutôt à la littérature et la psychologie. Certains préfèrent les pommes, d’autres les poires. Ce sont des facettes de notre personnalité, et on ne devrait pas être jugés là-dessus, que ces « différences » soient petites ou plus importantes. L’autisme d’Emmet fait partie de lui, mais cela le rend trop différent et trop « bizarre » selon beaucoup de personnes, qui ne prennent pas la peine d’essayer de le connaître ou de le comprendre, la plupart du temps…
Quant à Jeremey… Il m’a souvent brisé le coeur, car – contrairement à Emmet qui a toujours eu ses parents pour l’aider dans les moments difficiles – Jeremey n’a jamais pu compter sur ses parents, spécialement sur sa mère. Sous prétexte que l’anxiété et la dépression est un handicap invisible, ce n’est pas souvent reconnu par la société, et on reçoit souvent des injonctions à « se bouger » et « d’arrêter de faire le bébé ». Mais la dépression est un trouble majeur, reconnu et qui est bien trop souvent fatal et destructeur pour la personne qui en est victime. Jeremey va subir sa maladie trop souvent de manière solitaire : pas d’amis qui s’inquiètent, des parents destructeurs, pas de psychologue…
Tout le monde est différent, tout le monde est unique, et on est tous irremplaçable. La différence apporte beaucoup, et cela n’est pas fait pour éloigner les gens les uns des autres. Si on était tous sortis du même moule, la vie serait très ennuyeuse, je pense ! Rencontrer des personnes très différentes de soi-même nécessite souvent des ajustements, mais ce n’est pas une raison de les repousser, de se moquer d’eux ou de les exclure. Car la différence, c’est ce qui donne sa richesse au monde. Le poids de l’océan est une histoire qui dénonce la version étriquée de certaines personnes, de certaines normes, et qui est une véritable ode à la différence et à l’acceptation des autres. Un message essentiel !
Le poids de l’océan est un roman magnifique, souvent très dur, mais aussi avec sa dose de scène légère et pleines d’humour. La façon de raconter l’éveil des sentiments amoureux qui unit Jeremey et Emmet est magnifique, l’autisme d’Emmet et la dépression de Jeremey donne lieu à des scènes dures et touchantes, et l’histoire dans son ensemble est magnifique.
Un livre essentiel !