Le Peuple Des Villes Dans L'Europe Du Nord-Ouest (Fin Du Moyen Age - 1945). Volume 2

Par : Philippe Guignet, Collectif

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  • Nombre de pages500
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-490296-09-5
  • EAN9782490296095
  • Date de parution08/04/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCRHEN-O

Résumé

Les discussions épistémologiques agitant le petit monde des spécialistes de l'histoire sociale ne pouvaient que trouver, lors de ce colloque, une nouvelle occasion de se confronter dans un débat fécond. C'est ainsi qu'une tendance historiographique se réclamant du qualitatif se montre aujourd'hui réfractaire aux approches macro-structurelles qui prétendent contribuer à une histoire globale ou totale de la réalité sociale.
Deux types de questionnements des méthodes classiquement mises en ouvre ont donc très logiquement été développés dans les communications et plus encore dans les discussions. Certains historiens de la jeune génération considèrent qu'il n'est pas inutile, mais secondaire de s'interroger sur les délimitations sociales. Les catégories sociales des historiens sont des « opérateurs politiques ». Il faut tenir le plus grand compte du jeu des acteurs dans les représentations qu'ils défendent.
Les définitions sociales sont des enjeux qui ne sont pas que symboliques dans le jeu des forces sociales en tension. D'autres historiens comme M. Ruggiu, sans nier l'apport des études sérielles, souhaitent réhabiliter l'échelle d'observation individuelle et lignagère. Valoriser le classement socio-professionnel lui paraît discutable, car on risque de réduire l'individu à une de ses particularités il est vrai fondamentale, le travail, en occultant les comportements de la vie privée, les visions du monde comme les pratiques de consommation.
M. Ruggiu mesure certes le risque qu'il y aurait à faire de la lignée un acteur collectif qui serait de son point de vue aussi discutable que les catégories socio-professionnelles englobantes à propos desquelles il émet des critiques. Il demande cependant instamment que par le biais des biographies familiales, le suivi longitudinal des parcours individuels, aujourd'hui si prisé lorsqu'il s'agit de la noblesse, des élites bourgeoises ou des milieux ruraux, soit mis en ouvre pour les milieux artisanaux et plus particulièrement les dynasties professionnelles inscrites au sein des communautés de métier.
Les discussions épistémologiques agitant le petit monde des spécialistes de l'histoire sociale ne pouvaient que trouver, lors de ce colloque, une nouvelle occasion de se confronter dans un débat fécond. C'est ainsi qu'une tendance historiographique se réclamant du qualitatif se montre aujourd'hui réfractaire aux approches macro-structurelles qui prétendent contribuer à une histoire globale ou totale de la réalité sociale.
Deux types de questionnements des méthodes classiquement mises en ouvre ont donc très logiquement été développés dans les communications et plus encore dans les discussions. Certains historiens de la jeune génération considèrent qu'il n'est pas inutile, mais secondaire de s'interroger sur les délimitations sociales. Les catégories sociales des historiens sont des « opérateurs politiques ». Il faut tenir le plus grand compte du jeu des acteurs dans les représentations qu'ils défendent.
Les définitions sociales sont des enjeux qui ne sont pas que symboliques dans le jeu des forces sociales en tension. D'autres historiens comme M. Ruggiu, sans nier l'apport des études sérielles, souhaitent réhabiliter l'échelle d'observation individuelle et lignagère. Valoriser le classement socio-professionnel lui paraît discutable, car on risque de réduire l'individu à une de ses particularités il est vrai fondamentale, le travail, en occultant les comportements de la vie privée, les visions du monde comme les pratiques de consommation.
M. Ruggiu mesure certes le risque qu'il y aurait à faire de la lignée un acteur collectif qui serait de son point de vue aussi discutable que les catégories socio-professionnelles englobantes à propos desquelles il émet des critiques. Il demande cependant instamment que par le biais des biographies familiales, le suivi longitudinal des parcours individuels, aujourd'hui si prisé lorsqu'il s'agit de la noblesse, des élites bourgeoises ou des milieux ruraux, soit mis en ouvre pour les milieux artisanaux et plus particulièrement les dynasties professionnelles inscrites au sein des communautés de métier.
Histoire de Valenciennes
Pierre Bruyelle, Philippe Guignet, Odette Hardy-Hémery, Alain Lottin, Marie-José* Lussien-Maisonneuve
E-book
6,99 €
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