Le petit coolie noir
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Le petit coolie noir
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- Nombre de pages232
- FormatePub
- ISBN2-307-32012-1
- EAN9782307320128
- Date de parution01/01/1972
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille707 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFeniXX réédition numérique (Geda...
Résumé
Une dispute entre amants - fait banal en soi - quelques gifles échangées, une insulte lancée à bout portant à propos de ses origines ethniques, telles furent les circonstances qui amenèrent l'auteur, un médecin antillais installé en France, à entreprendre une véritable rétrospective. Né au carrefour de plusieurs races, tenant de l'Asie et, dans une moindre mesure, de l'Afrique et de l'Europe, il s'interroge : « Qui suis-je en vérité ? » « Devrais-je passer ma vie à être seulement toléré par les uns et par les autres, et à être repoussé tantôt par les Noirs et tantôt par les Blancs ? Enfin, devrais-je toujours supporter les épithètes de coolie ou de sale Nègre, suivant les cas ? » La lecture de ce livre est aussi une occasion de faire connaissance avec des coins inoubliables de la terre antillaise.
Comment pouvoir oublier, en effet, cette plage d'un coin de la côte atlantique, où l'auteur allait à la pêche aux écrevisses « quand l'ombre du vieux volcan commençait à se confondre avec le fond du ciel » ? D'assiettes et de fourchettes ? Point n'était besoin, dans ce petit paradis perdu, car « un noud de bambou fendu en deux, garni de poissons et de légumes du pays, et la fourchette à cinq dents dont le créateur nous a pourvus, valaient bien les plus beaux festins où l'argent rivalise avec le cristal ».
Ces quelques citations suffisent à expliquer pourquoi Maurice Mességué - l'auteur de "Des hommes et des plantes" et de "C'est la nature qui a raison" - a accepté d'écrire la préface de ce livre. En effet, nous découvrons, au fil des pages, l'attachement de l'auteur à la nature sauvage de son pays. S'imposer toujours à l'affection des hommes, tel est son éternel problème : ce qui est certainement une attitude autoritaire.
Mais si là est son malheur, là se trouve son espoir aussi. Le « Petit Coolie noir », expression d'une âme extraordinairement sensible - peut-être même d'une sensibilité maladive - est aussi celle d'un homme lucide, aimant à plaisanter et ayant bien les pieds sur terre. En un mot, le Petit Coolie noir est un personnage fort attachant, nouveau pour nous, certes, mais dont le souvenir demeurera en nous impérissable.
Comment pouvoir oublier, en effet, cette plage d'un coin de la côte atlantique, où l'auteur allait à la pêche aux écrevisses « quand l'ombre du vieux volcan commençait à se confondre avec le fond du ciel » ? D'assiettes et de fourchettes ? Point n'était besoin, dans ce petit paradis perdu, car « un noud de bambou fendu en deux, garni de poissons et de légumes du pays, et la fourchette à cinq dents dont le créateur nous a pourvus, valaient bien les plus beaux festins où l'argent rivalise avec le cristal ».
Ces quelques citations suffisent à expliquer pourquoi Maurice Mességué - l'auteur de "Des hommes et des plantes" et de "C'est la nature qui a raison" - a accepté d'écrire la préface de ce livre. En effet, nous découvrons, au fil des pages, l'attachement de l'auteur à la nature sauvage de son pays. S'imposer toujours à l'affection des hommes, tel est son éternel problème : ce qui est certainement une attitude autoritaire.
Mais si là est son malheur, là se trouve son espoir aussi. Le « Petit Coolie noir », expression d'une âme extraordinairement sensible - peut-être même d'une sensibilité maladive - est aussi celle d'un homme lucide, aimant à plaisanter et ayant bien les pieds sur terre. En un mot, le Petit Coolie noir est un personnage fort attachant, nouveau pour nous, certes, mais dont le souvenir demeurera en nous impérissable.
Une dispute entre amants - fait banal en soi - quelques gifles échangées, une insulte lancée à bout portant à propos de ses origines ethniques, telles furent les circonstances qui amenèrent l'auteur, un médecin antillais installé en France, à entreprendre une véritable rétrospective. Né au carrefour de plusieurs races, tenant de l'Asie et, dans une moindre mesure, de l'Afrique et de l'Europe, il s'interroge : « Qui suis-je en vérité ? » « Devrais-je passer ma vie à être seulement toléré par les uns et par les autres, et à être repoussé tantôt par les Noirs et tantôt par les Blancs ? Enfin, devrais-je toujours supporter les épithètes de coolie ou de sale Nègre, suivant les cas ? » La lecture de ce livre est aussi une occasion de faire connaissance avec des coins inoubliables de la terre antillaise.
Comment pouvoir oublier, en effet, cette plage d'un coin de la côte atlantique, où l'auteur allait à la pêche aux écrevisses « quand l'ombre du vieux volcan commençait à se confondre avec le fond du ciel » ? D'assiettes et de fourchettes ? Point n'était besoin, dans ce petit paradis perdu, car « un noud de bambou fendu en deux, garni de poissons et de légumes du pays, et la fourchette à cinq dents dont le créateur nous a pourvus, valaient bien les plus beaux festins où l'argent rivalise avec le cristal ».
Ces quelques citations suffisent à expliquer pourquoi Maurice Mességué - l'auteur de "Des hommes et des plantes" et de "C'est la nature qui a raison" - a accepté d'écrire la préface de ce livre. En effet, nous découvrons, au fil des pages, l'attachement de l'auteur à la nature sauvage de son pays. S'imposer toujours à l'affection des hommes, tel est son éternel problème : ce qui est certainement une attitude autoritaire.
Mais si là est son malheur, là se trouve son espoir aussi. Le « Petit Coolie noir », expression d'une âme extraordinairement sensible - peut-être même d'une sensibilité maladive - est aussi celle d'un homme lucide, aimant à plaisanter et ayant bien les pieds sur terre. En un mot, le Petit Coolie noir est un personnage fort attachant, nouveau pour nous, certes, mais dont le souvenir demeurera en nous impérissable.
Comment pouvoir oublier, en effet, cette plage d'un coin de la côte atlantique, où l'auteur allait à la pêche aux écrevisses « quand l'ombre du vieux volcan commençait à se confondre avec le fond du ciel » ? D'assiettes et de fourchettes ? Point n'était besoin, dans ce petit paradis perdu, car « un noud de bambou fendu en deux, garni de poissons et de légumes du pays, et la fourchette à cinq dents dont le créateur nous a pourvus, valaient bien les plus beaux festins où l'argent rivalise avec le cristal ».
Ces quelques citations suffisent à expliquer pourquoi Maurice Mességué - l'auteur de "Des hommes et des plantes" et de "C'est la nature qui a raison" - a accepté d'écrire la préface de ce livre. En effet, nous découvrons, au fil des pages, l'attachement de l'auteur à la nature sauvage de son pays. S'imposer toujours à l'affection des hommes, tel est son éternel problème : ce qui est certainement une attitude autoritaire.
Mais si là est son malheur, là se trouve son espoir aussi. Le « Petit Coolie noir », expression d'une âme extraordinairement sensible - peut-être même d'une sensibilité maladive - est aussi celle d'un homme lucide, aimant à plaisanter et ayant bien les pieds sur terre. En un mot, le Petit Coolie noir est un personnage fort attachant, nouveau pour nous, certes, mais dont le souvenir demeurera en nous impérissable.
A propos de Maurice Virassamy