Le patois lorrain roman - Dictionnaire, expression & dictons
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- Nombre de pages288
- FormatePub
- ISBN978-2-8138-2173-7
- EAN9782813821737
- Date de parution26/02/2025
- Protection num.Adobe DRM
- Taille33 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurSutton éditions
Résumé
Autrefois, on parlait le patois lorrain roman de Bar-le-Duc à Verdun, en passant par la région de Metz, de la vallée de la Seille à Nancy et jusqu'aux Vosges, avec autant de variantes dans la prononciation. Mais parler la langue nationale devient progressivement indispensable dans la France du XIXe siècle. Les Lorrains, et surtout les mères de famille, l'ont bien compris : pour que leurs enfants « réussissent », ils vont très vite leur imposer la langue française, et ce dès leur plus jeune âge.
Mais, fort heureusement, le patois lorrain roman n'a pas disparu. On entend encore, ici et là, au détour d'une ruelle, lors d'un rassemblement familial, des mots et des expressions de cette langue d'oïl dont les sonorités nous sont si familières. Biaouter les oils (cligner des yeux), chaircutereille (charcuterie), so champoyeu (se chamailler), degreilleu (ébouriffé), fusique (sorcellerie).Les mots de tous les jours défilent au fil des pages, classés par ordre alphabétique, sous la forme d'un dictionnaire.
Suivent une base de conjugaison aux temps usuels, des dictons savoureux et des expressions, souvent hautes en couleur, parfois poétiques. L'auteur Jacques Arveller les a collectés sept années durant auprès de sa famille, dont ses deux grands-mères, nées en 1899 et 1904, l'une meusienne l'autre messine, auprès de ses amis et des anciens de Scy-Chazelles pendant les coireuils du jeudi. S'i faut laihhieu cor lo vent su les tits (s'il faut laisser courir le vent sur les toits [s'il ne faut pas s'en faire]), l'auteur espère bien qu'à la lecture de cet ouvrage, personne ne bauilleré comme i pu bougne (ne bâillera comme un pou borgne), et que le lecteur riré è goleille (rira à goulée [aux éclats]).
Èt pus d'fous èt pus qu'an rinent. (Et plus on est de fous et plus on rit.) Des expressions que vous retrouverez dans cet ouvrage, parmi de nombreuses autres.
Mais, fort heureusement, le patois lorrain roman n'a pas disparu. On entend encore, ici et là, au détour d'une ruelle, lors d'un rassemblement familial, des mots et des expressions de cette langue d'oïl dont les sonorités nous sont si familières. Biaouter les oils (cligner des yeux), chaircutereille (charcuterie), so champoyeu (se chamailler), degreilleu (ébouriffé), fusique (sorcellerie).Les mots de tous les jours défilent au fil des pages, classés par ordre alphabétique, sous la forme d'un dictionnaire.
Suivent une base de conjugaison aux temps usuels, des dictons savoureux et des expressions, souvent hautes en couleur, parfois poétiques. L'auteur Jacques Arveller les a collectés sept années durant auprès de sa famille, dont ses deux grands-mères, nées en 1899 et 1904, l'une meusienne l'autre messine, auprès de ses amis et des anciens de Scy-Chazelles pendant les coireuils du jeudi. S'i faut laihhieu cor lo vent su les tits (s'il faut laisser courir le vent sur les toits [s'il ne faut pas s'en faire]), l'auteur espère bien qu'à la lecture de cet ouvrage, personne ne bauilleré comme i pu bougne (ne bâillera comme un pou borgne), et que le lecteur riré è goleille (rira à goulée [aux éclats]).
Èt pus d'fous èt pus qu'an rinent. (Et plus on est de fous et plus on rit.) Des expressions que vous retrouverez dans cet ouvrage, parmi de nombreuses autres.
Autrefois, on parlait le patois lorrain roman de Bar-le-Duc à Verdun, en passant par la région de Metz, de la vallée de la Seille à Nancy et jusqu'aux Vosges, avec autant de variantes dans la prononciation. Mais parler la langue nationale devient progressivement indispensable dans la France du XIXe siècle. Les Lorrains, et surtout les mères de famille, l'ont bien compris : pour que leurs enfants « réussissent », ils vont très vite leur imposer la langue française, et ce dès leur plus jeune âge.
Mais, fort heureusement, le patois lorrain roman n'a pas disparu. On entend encore, ici et là, au détour d'une ruelle, lors d'un rassemblement familial, des mots et des expressions de cette langue d'oïl dont les sonorités nous sont si familières. Biaouter les oils (cligner des yeux), chaircutereille (charcuterie), so champoyeu (se chamailler), degreilleu (ébouriffé), fusique (sorcellerie).Les mots de tous les jours défilent au fil des pages, classés par ordre alphabétique, sous la forme d'un dictionnaire.
Suivent une base de conjugaison aux temps usuels, des dictons savoureux et des expressions, souvent hautes en couleur, parfois poétiques. L'auteur Jacques Arveller les a collectés sept années durant auprès de sa famille, dont ses deux grands-mères, nées en 1899 et 1904, l'une meusienne l'autre messine, auprès de ses amis et des anciens de Scy-Chazelles pendant les coireuils du jeudi. S'i faut laihhieu cor lo vent su les tits (s'il faut laisser courir le vent sur les toits [s'il ne faut pas s'en faire]), l'auteur espère bien qu'à la lecture de cet ouvrage, personne ne bauilleré comme i pu bougne (ne bâillera comme un pou borgne), et que le lecteur riré è goleille (rira à goulée [aux éclats]).
Èt pus d'fous èt pus qu'an rinent. (Et plus on est de fous et plus on rit.) Des expressions que vous retrouverez dans cet ouvrage, parmi de nombreuses autres.
Mais, fort heureusement, le patois lorrain roman n'a pas disparu. On entend encore, ici et là, au détour d'une ruelle, lors d'un rassemblement familial, des mots et des expressions de cette langue d'oïl dont les sonorités nous sont si familières. Biaouter les oils (cligner des yeux), chaircutereille (charcuterie), so champoyeu (se chamailler), degreilleu (ébouriffé), fusique (sorcellerie).Les mots de tous les jours défilent au fil des pages, classés par ordre alphabétique, sous la forme d'un dictionnaire.
Suivent une base de conjugaison aux temps usuels, des dictons savoureux et des expressions, souvent hautes en couleur, parfois poétiques. L'auteur Jacques Arveller les a collectés sept années durant auprès de sa famille, dont ses deux grands-mères, nées en 1899 et 1904, l'une meusienne l'autre messine, auprès de ses amis et des anciens de Scy-Chazelles pendant les coireuils du jeudi. S'i faut laihhieu cor lo vent su les tits (s'il faut laisser courir le vent sur les toits [s'il ne faut pas s'en faire]), l'auteur espère bien qu'à la lecture de cet ouvrage, personne ne bauilleré comme i pu bougne (ne bâillera comme un pou borgne), et que le lecteur riré è goleille (rira à goulée [aux éclats]).
Èt pus d'fous èt pus qu'an rinent. (Et plus on est de fous et plus on rit.) Des expressions que vous retrouverez dans cet ouvrage, parmi de nombreuses autres.




