Le participe passé. Tous les accords, d'abaisser à zyeuter

L'accord du participe passé est souvent présenté comme un casse-tête chinois. Cependant, même si les règles du français ne présentent pas une absolue simplicité, il est excessif d'en faire un cauchemar. Un peu d'attention suffit pour en saisir le mécanisme, un peu d'entraînement pour que l'automatisme survienne. En vérité, seuls quelques cas d'espèce sont générateurs - à juste titre, parfois - de doute, de perplexité, même pour les grammairiens les plus aguerris.
Il faut savoir, en certaines occurrences, accepter le « ad libitum », l'invariabilité ou l'accord. Mais ces exceptions ne doivent pas être l'arbre qui cache la forêt : l'application de raisonnements simples permet, ou devrait permettre, à chacun de maîtriser aisément l'accord du participe. Un accord que l'on ne doit absolument pas négliger, car il est porteur de signification : mal accorder peut introduire un faux sens absurde ou un très fâcheux contresens ! Le participe passé, pourtant, embarrasse beaucoup d'usagers du français, et les erreurs sont très nombreuses, même chez des personnes dont le métier est d'écrire et/ou d'informer correctement.
C'est pourquoi l'auteur s'est attaché à présenter le plus simplement et le plus complètement possible les raisonnements fondamentaux en mettant l'accent sur les accords les plus courants, ceux qui reviennent le plus souvent dans les textes de la vie civile et professionnelle.