Le paradis végétarien. Méditations patristiques

Par : Robert Culat

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  • Nombre de pages142
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-14-001035-4
  • EAN9782140010354
  • Date de parution01/06/2016
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierRégis Doumas

Résumé

Comment les Pères de l'Église, du IIe au VIIIe siècle, ont-ils compris et analysé le verset 29 du premier chapitre de la Genèse : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la Terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture ». Peut-on y voir un manifeste végétarien, et si oui a-t-il été ignoré au profit d'un anthropocentrisme dominant ? En quatorze méditations, l'auteur répond à cette question en faisant dialoguer la pensée des Pères de l'Église avec diverses écoles de pensée postérieures.
Comment les Pères de l'Église, du IIe au VIIIe siècle, ont-ils compris et analysé le verset 29 du premier chapitre de la Genèse : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la Terre, et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture ». Peut-on y voir un manifeste végétarien, et si oui a-t-il été ignoré au profit d'un anthropocentrisme dominant ? En quatorze méditations, l'auteur répond à cette question en faisant dialoguer la pensée des Pères de l'Église avec diverses écoles de pensée postérieures.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Belle analyse en profondeur
14 ans après être devenu chrétien (ex-athée) et depuis 13 ans végétarien (l'un sans rapport direct avec l'autre), je cherchais pour la première fois un ouvrage qui traite du sujet de mon chemin personnel, ressentant profondément que ma vie ne doit pas se faire au dépend de la mort d'autres créatures sensibles, en l'occurrence de nos frères animaux. Ce livre traite de la position de l'église, depuis les premiers siècles jusqu'à une lecture plus contemporaine. Et le décalage est consternant, puisque cet ouvrage montre que les textes de l'ancien testament placent le végétarisme comme étant le chemin "officiel" à suivre, alors que l'église des premiers siècles malgré cette clarté de l'ancien testament ignorent volontairement la place des animaux, et le respect de ces créatures pour positionner l'homme au dessus de tout, au mépris de toutes les autres formes de vie de la Création. Seule la lecture moderne de l'auteur et les annexes montrant la récente position du Pape François (Laudato Si en 2015), envisagent un chemin différent qui par ailleurs apportent au delà de la spiritualité, des réponses aux graves problématiques environnementales et sociales de notre temps.
14 ans après être devenu chrétien (ex-athée) et depuis 13 ans végétarien (l'un sans rapport direct avec l'autre), je cherchais pour la première fois un ouvrage qui traite du sujet de mon chemin personnel, ressentant profondément que ma vie ne doit pas se faire au dépend de la mort d'autres créatures sensibles, en l'occurrence de nos frères animaux. Ce livre traite de la position de l'église, depuis les premiers siècles jusqu'à une lecture plus contemporaine. Et le décalage est consternant, puisque cet ouvrage montre que les textes de l'ancien testament placent le végétarisme comme étant le chemin "officiel" à suivre, alors que l'église des premiers siècles malgré cette clarté de l'ancien testament ignorent volontairement la place des animaux, et le respect de ces créatures pour positionner l'homme au dessus de tout, au mépris de toutes les autres formes de vie de la Création. Seule la lecture moderne de l'auteur et les annexes montrant la récente position du Pape François (Laudato Si en 2015), envisagent un chemin différent qui par ailleurs apportent au delà de la spiritualité, des réponses aux graves problématiques environnementales et sociales de notre temps.
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