Le panafricanisme : de la crise à la renaissance

Par : Michel Kounou

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  • Nombre de pages1801
  • FormatePub
  • ISBN2-37015-205-2
  • EAN9782370152053
  • Date de parution06/07/1905
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurNouvelles Éditions Numériques

Résumé

Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA Depuis ses premières manifestations publiques au sein des communautés de descendants d'esclaves africains en Amérique au XIXe siècle, le panafricanisme s'est progressivement élaboré comme une théorie politique et structuré comme un projet de société lors de congrès tenus en Europe, en Amérique et en Afrique au xxe siècle. Avec les indépendances africaines, le panafricanisme empruntera une voie sans issue, à travers la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), le 25 mai 1963 à Addis-Abeba et sa mue récente en Union africaine (UA), le 11 juillet 2002.
Si l'essentiel des objectifs économiques, sociaux, culturels, politiques et stratégiques de la Charte de l'OUA n'a pas été atteint, près de cinq décennies plus tard, la domination politique des États de l'Afrique néo-coloniale, depuis la "décolonisation", ainsi que le sacrilège des valeurs et idéaux éthiques africains demeurent caractéristiques d'une totale subjugation du continent. En outre, malgré une exploitation massive de ses richesses depuis plus d'un siècle, l'Afrique n'a été qu'accessoirement intégrée au systéme international en même temps que les Africains demeurent des figurants nécessaires dans le décor de la mondialisation actuelle.
Bien plus grave, alors qu'ils assistent, impuissants, à l'orchestration de guerres atroces sur leur territoire et à la prolifération de graves épidémies suspectes, les Africains ne sauraient prétendre assurer leur sécurité et encore moins peser sur la modélisation de l'ordre international issu de la Guerre Froide. Si la faillite retentissante de l'OUA tout comme l'émasculation des Africains invalident ainsi les prétentions de la Charte d'Addis-Abeba en même temps qu'elles ôtent toute crédibilité politique, même formelle, à l'UA, la question fondamentale incontournable est de savoir comment fonder l'État panafricain et restaurer la prospérité économique, la crédibilité politique, la créativité culturelle et la puissance stratégique africaines dans le contexte et l'état des rapports de forces internationaux actuels ? Cette réflexion théorique et analytique se veut un effort de conceptualisation de la stratégie globale de renaissance du panafricanisme, dont l'objet et la méthode visent deux buts essentiels : a) Préciser les dimensions principales du concept, opérationnelles immédiate· ment; grâce à une spécification conceptuelle et à la précision de la géopolitique du panafricanisme renaissant.
Il s'agir d'approfondir et d'adapter la signification du concept aux enjeux principaux du XXIe siécle et au-delà; b) Préciser les contours, les mécanismes. la tactique et la temporalité d'une stratégie alternative de renaissance effective du projet de panafricanisme; une straté-gie humaniste de revivification culturelle, d'émancipation politique, de prospérité économique, de progrès social et de sécurité stratégique collective africaine.
Ouvrage des éditions Clé en coédition avec NENA Depuis ses premières manifestations publiques au sein des communautés de descendants d'esclaves africains en Amérique au XIXe siècle, le panafricanisme s'est progressivement élaboré comme une théorie politique et structuré comme un projet de société lors de congrès tenus en Europe, en Amérique et en Afrique au xxe siècle. Avec les indépendances africaines, le panafricanisme empruntera une voie sans issue, à travers la création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), le 25 mai 1963 à Addis-Abeba et sa mue récente en Union africaine (UA), le 11 juillet 2002.
Si l'essentiel des objectifs économiques, sociaux, culturels, politiques et stratégiques de la Charte de l'OUA n'a pas été atteint, près de cinq décennies plus tard, la domination politique des États de l'Afrique néo-coloniale, depuis la "décolonisation", ainsi que le sacrilège des valeurs et idéaux éthiques africains demeurent caractéristiques d'une totale subjugation du continent. En outre, malgré une exploitation massive de ses richesses depuis plus d'un siècle, l'Afrique n'a été qu'accessoirement intégrée au systéme international en même temps que les Africains demeurent des figurants nécessaires dans le décor de la mondialisation actuelle.
Bien plus grave, alors qu'ils assistent, impuissants, à l'orchestration de guerres atroces sur leur territoire et à la prolifération de graves épidémies suspectes, les Africains ne sauraient prétendre assurer leur sécurité et encore moins peser sur la modélisation de l'ordre international issu de la Guerre Froide. Si la faillite retentissante de l'OUA tout comme l'émasculation des Africains invalident ainsi les prétentions de la Charte d'Addis-Abeba en même temps qu'elles ôtent toute crédibilité politique, même formelle, à l'UA, la question fondamentale incontournable est de savoir comment fonder l'État panafricain et restaurer la prospérité économique, la crédibilité politique, la créativité culturelle et la puissance stratégique africaines dans le contexte et l'état des rapports de forces internationaux actuels ? Cette réflexion théorique et analytique se veut un effort de conceptualisation de la stratégie globale de renaissance du panafricanisme, dont l'objet et la méthode visent deux buts essentiels : a) Préciser les dimensions principales du concept, opérationnelles immédiate· ment; grâce à une spécification conceptuelle et à la précision de la géopolitique du panafricanisme renaissant.
Il s'agir d'approfondir et d'adapter la signification du concept aux enjeux principaux du XXIe siécle et au-delà; b) Préciser les contours, les mécanismes. la tactique et la temporalité d'une stratégie alternative de renaissance effective du projet de panafricanisme; une straté-gie humaniste de revivification culturelle, d'émancipation politique, de prospérité économique, de progrès social et de sécurité stratégique collective africaine.