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Après les « Saisons » du commissaire Ricciardi, Maurizio de Giovanni entame un nouveau cycle, celui des « Festivités ». Le Noël du commissaire Ricciardi ouvre ce cycle avec une histoire située au moment de Noël dans la Naples des années 1930.
Le commissaire Ricciardi et son fidèle adjoint le brigadier Maione doivent découvrir l'auteur du meurtre d'Emanuele Garofalo et de son épouse. Membre de la milice fasciste, Garofalo était chargé de la surveillance du port.
Mais c'était un arriviste sans scrupules qui avait usurpé la place d'un collègue en le calomniant. Nombreux sont ceux qui avaient des raisons de lui en vouloir. Une enquête compliquée pour le commissaire qui, heureusement, va pouvoir compter sur l'aide du prêtre don Pierino; le pragmatisme de ce dernier et sa science d'historien sur la tradition des crèches napolitaines lui sera d'un précieux secours.
Un noël de vice et de la vertu
Des enquêteurs des carabinieri, un commissaire taiseux, Ricciardi, et un brigadier débonnaire, Maione, dans la Naples venteuse et animée de la Noël 1931.
Un milicien fasciste sauvagement assassiné avec sa femme. Des pêcheurs et des gens de peu. Les rues animées de la ville, les crèches de terre cuite, fierté de tous les Napolitains, la gastronomie italienne, déjà dans toutes les bouches.
Une ville divisée entre riches et pauvres, que parfois quelques mètres seulement séparent. Le régime fasciste qui étale son pouvoir. Les désirs de vengeance, la justice personnelle, présente en chacun. Et les voix des disparus qui hantent Ricciardi, orientent son enquête. Et la difficulté, au milieu de cette ville, de mener une enquête la plus impartiale qui soit.
Un sens du détail dans les descriptions donne au lecteur les bruits de Naples, ses odeurs, ses rues animées et d'autres, sombres et boueuses. Les cris de douleur de ses habitants, de folie, de joie aussi.