Le mythe ou la représentation de l'autre dans l'oeuvre romanesque d'Aragon
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- Nombre de pages352
- FormatPDF
- ISBN2-296-26797-1
- EAN9782296267978
- Date de parution01/09/2001
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Cécile Narjoux propose ici une étude novatrice de toute l'œuvre romanesque d'Aragon, incluant les proses poétiques (Le Paysan de Paris), présémiologiques (Henri Matisse, roman) et quasi théoriques (Théâtre/roman). La " fabulation magico-romanesque " d'Aragon, selon l'expression de Breton, est ainsi envisagée comme une écriture essentiellement polyphonique, faisant dialoguer les mythes de l'Antiquité et ceux de l'imaginaire aragonien.
Se dessinent par là même une intertextualité interne à l'œuvre et une autobiographie poétiquement masquée, dont la cohésion est assurée in fine par le motif architectural et mythique du labyrinthe, " grande ossature inconsciente ", qui fait, selon Proust, le style d'un écrivain et fonde sa littérarité. Naît ainsi une rhétorique spécifiquement aragonienne qui s'illustre dans le retour de figures de style privilégiées, telles l'antithèse, la métaphore, l'oxymore, l'hypallage et la métonymie : autant de tentatives stylistiques de concilier par l'écriture les contradictions internes à l'œuvre et à la psychologie de l'auteur et de ses personnages.
Ceux-ci, pris dans le mouvement apparemment progressiste du Monde Réel, se retournent en fait sans cesse sur leur passé : c'est la " grande aventure négative " (Les Voyageurs de l'impériale) qui les met aux prises avec l'idée de Temps qu'incarnent et explicitent les quatre grands archétypes de la femme aragonienne auxquels se confrontent tour à tour les archétypes correspondants de l'homme aragonien. " Où cela commence, ou cela finit-il, moi ? " est-il dit dans Théâtre/Roman.
Toute l'œuvre d'Aragon tente d'y répondre en mettant continuellement en scène les conflits du Moi et de l'Autre, de l'Autre et du Même, tension éminemment productive puisqu'elle aboutit à l'une des écritures les plus puissantes et originales du XXe siècle.
Se dessinent par là même une intertextualité interne à l'œuvre et une autobiographie poétiquement masquée, dont la cohésion est assurée in fine par le motif architectural et mythique du labyrinthe, " grande ossature inconsciente ", qui fait, selon Proust, le style d'un écrivain et fonde sa littérarité. Naît ainsi une rhétorique spécifiquement aragonienne qui s'illustre dans le retour de figures de style privilégiées, telles l'antithèse, la métaphore, l'oxymore, l'hypallage et la métonymie : autant de tentatives stylistiques de concilier par l'écriture les contradictions internes à l'œuvre et à la psychologie de l'auteur et de ses personnages.
Ceux-ci, pris dans le mouvement apparemment progressiste du Monde Réel, se retournent en fait sans cesse sur leur passé : c'est la " grande aventure négative " (Les Voyageurs de l'impériale) qui les met aux prises avec l'idée de Temps qu'incarnent et explicitent les quatre grands archétypes de la femme aragonienne auxquels se confrontent tour à tour les archétypes correspondants de l'homme aragonien. " Où cela commence, ou cela finit-il, moi ? " est-il dit dans Théâtre/Roman.
Toute l'œuvre d'Aragon tente d'y répondre en mettant continuellement en scène les conflits du Moi et de l'Autre, de l'Autre et du Même, tension éminemment productive puisqu'elle aboutit à l'une des écritures les plus puissantes et originales du XXe siècle.
Cécile Narjoux propose ici une étude novatrice de toute l'œuvre romanesque d'Aragon, incluant les proses poétiques (Le Paysan de Paris), présémiologiques (Henri Matisse, roman) et quasi théoriques (Théâtre/roman). La " fabulation magico-romanesque " d'Aragon, selon l'expression de Breton, est ainsi envisagée comme une écriture essentiellement polyphonique, faisant dialoguer les mythes de l'Antiquité et ceux de l'imaginaire aragonien.
Se dessinent par là même une intertextualité interne à l'œuvre et une autobiographie poétiquement masquée, dont la cohésion est assurée in fine par le motif architectural et mythique du labyrinthe, " grande ossature inconsciente ", qui fait, selon Proust, le style d'un écrivain et fonde sa littérarité. Naît ainsi une rhétorique spécifiquement aragonienne qui s'illustre dans le retour de figures de style privilégiées, telles l'antithèse, la métaphore, l'oxymore, l'hypallage et la métonymie : autant de tentatives stylistiques de concilier par l'écriture les contradictions internes à l'œuvre et à la psychologie de l'auteur et de ses personnages.
Ceux-ci, pris dans le mouvement apparemment progressiste du Monde Réel, se retournent en fait sans cesse sur leur passé : c'est la " grande aventure négative " (Les Voyageurs de l'impériale) qui les met aux prises avec l'idée de Temps qu'incarnent et explicitent les quatre grands archétypes de la femme aragonienne auxquels se confrontent tour à tour les archétypes correspondants de l'homme aragonien. " Où cela commence, ou cela finit-il, moi ? " est-il dit dans Théâtre/Roman.
Toute l'œuvre d'Aragon tente d'y répondre en mettant continuellement en scène les conflits du Moi et de l'Autre, de l'Autre et du Même, tension éminemment productive puisqu'elle aboutit à l'une des écritures les plus puissantes et originales du XXe siècle.
Se dessinent par là même une intertextualité interne à l'œuvre et une autobiographie poétiquement masquée, dont la cohésion est assurée in fine par le motif architectural et mythique du labyrinthe, " grande ossature inconsciente ", qui fait, selon Proust, le style d'un écrivain et fonde sa littérarité. Naît ainsi une rhétorique spécifiquement aragonienne qui s'illustre dans le retour de figures de style privilégiées, telles l'antithèse, la métaphore, l'oxymore, l'hypallage et la métonymie : autant de tentatives stylistiques de concilier par l'écriture les contradictions internes à l'œuvre et à la psychologie de l'auteur et de ses personnages.
Ceux-ci, pris dans le mouvement apparemment progressiste du Monde Réel, se retournent en fait sans cesse sur leur passé : c'est la " grande aventure négative " (Les Voyageurs de l'impériale) qui les met aux prises avec l'idée de Temps qu'incarnent et explicitent les quatre grands archétypes de la femme aragonienne auxquels se confrontent tour à tour les archétypes correspondants de l'homme aragonien. " Où cela commence, ou cela finit-il, moi ? " est-il dit dans Théâtre/Roman.
Toute l'œuvre d'Aragon tente d'y répondre en mettant continuellement en scène les conflits du Moi et de l'Autre, de l'Autre et du Même, tension éminemment productive puisqu'elle aboutit à l'une des écritures les plus puissantes et originales du XXe siècle.