Le moment nipponiste (1888-1897). Nation et démocratie à l'ère Meiji
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- Nombre de pages252
- FormatePub
- ISBN978-2-251-90172-5
- EAN9782251901725
- Date de parution13/06/2016
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurLes Belles Lettres
Résumé
L' avancée des puissances occidentales en Asie a conduit le Japon de la seconde moitié du XIXe siècle à se poser la question nationale frontalement, et avec une grande intensité.
Dans les années 1880 se présente une occasion « comme il en vient une tous les mille ans » : le gouvernement a promis une Constitution, des élections s'annoncent. En 1888, un groupe d'intellectuels fonde une revue : Nihonjin, « Les Japonais ».
Ils veulent intervenir dans le champ politique et social. Pour eux, il ne suffit pas de moderniser l'État, il faut former une véritable Nation. Le peuple japonais doit se reconnaître comme un tout solidaire, mais aussi comme porteur d'une singularité qui lui permettra de contribuer au progrès du monde. Participation du peuple à son gouvernement et affirmation d'un génie national sont les deux facettes d'une même idée que les fondateurs de la revue vont s'efforcer de clarifier et d'imposer à travers leurs articles et leurs engagements, rencontrant parfois un succès inattendu. Nul retour en arrière ici, ni appel au repli sur les éléments déjà connus d'une identité rassurante.
La réforme intérieure doit ouvrir un avenir, et celui-ci ne saurait se réduire à une imitation, ni de soi ni des autres.
Ils veulent intervenir dans le champ politique et social. Pour eux, il ne suffit pas de moderniser l'État, il faut former une véritable Nation. Le peuple japonais doit se reconnaître comme un tout solidaire, mais aussi comme porteur d'une singularité qui lui permettra de contribuer au progrès du monde. Participation du peuple à son gouvernement et affirmation d'un génie national sont les deux facettes d'une même idée que les fondateurs de la revue vont s'efforcer de clarifier et d'imposer à travers leurs articles et leurs engagements, rencontrant parfois un succès inattendu. Nul retour en arrière ici, ni appel au repli sur les éléments déjà connus d'une identité rassurante.
La réforme intérieure doit ouvrir un avenir, et celui-ci ne saurait se réduire à une imitation, ni de soi ni des autres.
L' avancée des puissances occidentales en Asie a conduit le Japon de la seconde moitié du XIXe siècle à se poser la question nationale frontalement, et avec une grande intensité.
Dans les années 1880 se présente une occasion « comme il en vient une tous les mille ans » : le gouvernement a promis une Constitution, des élections s'annoncent. En 1888, un groupe d'intellectuels fonde une revue : Nihonjin, « Les Japonais ».
Ils veulent intervenir dans le champ politique et social. Pour eux, il ne suffit pas de moderniser l'État, il faut former une véritable Nation. Le peuple japonais doit se reconnaître comme un tout solidaire, mais aussi comme porteur d'une singularité qui lui permettra de contribuer au progrès du monde. Participation du peuple à son gouvernement et affirmation d'un génie national sont les deux facettes d'une même idée que les fondateurs de la revue vont s'efforcer de clarifier et d'imposer à travers leurs articles et leurs engagements, rencontrant parfois un succès inattendu. Nul retour en arrière ici, ni appel au repli sur les éléments déjà connus d'une identité rassurante.
La réforme intérieure doit ouvrir un avenir, et celui-ci ne saurait se réduire à une imitation, ni de soi ni des autres.
Ils veulent intervenir dans le champ politique et social. Pour eux, il ne suffit pas de moderniser l'État, il faut former une véritable Nation. Le peuple japonais doit se reconnaître comme un tout solidaire, mais aussi comme porteur d'une singularité qui lui permettra de contribuer au progrès du monde. Participation du peuple à son gouvernement et affirmation d'un génie national sont les deux facettes d'une même idée que les fondateurs de la revue vont s'efforcer de clarifier et d'imposer à travers leurs articles et leurs engagements, rencontrant parfois un succès inattendu. Nul retour en arrière ici, ni appel au repli sur les éléments déjà connus d'une identité rassurante.
La réforme intérieure doit ouvrir un avenir, et celui-ci ne saurait se réduire à une imitation, ni de soi ni des autres.