Le modèle social allemand en mutation

Par : Isabelle Bourgeois

Formats :

Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages208
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-905518-56-9
  • EAN9782905518569
  • Date de parution13/12/2017
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant Accès stre...
  • ÉditeurIFAEE
  • PréfacierRené Lasserre

Résumé

Le modèle social allemand est en crise. L'hypertrophie de l'Etat social inhibe la dynamique de croissance de la première économie européenne. Mais sans une économie performante et prospère, comment continuer à assurer une protection sociale satisfaisante et équitable ? Depuis 2003, le gouvernement Schröder et les partenaires sociaux ont commencé à relever ce défi. Garants de l'Etat social, les pouvoirs publics ont entrepris d'en infléchir les normes, réformant le système d'indemnisation chômage (lois « Hartz IV ») et revalorisant l'apport individuel à l'assurance-maladie ou aux régimes de retraite.
Responsables de la régulation du travail et co-gestionnaires de la protection sociale, les partenaires sociaux mènent une politique salariale dont la nouvelle approche globale cherche à concilier la compétitivité des entreprises et la solidarité collective. Mais ces inflexions ne suffisent pas. Les mutations induites par la globalisation des activités ont fragilisé les bases de ce libéralisme organisé qui est au cour du modèle économique et social allemand.
L'Allemagne ne doit pas seulement lever les « rigidités » de son marché de l'emploi et assurer le financement des régimes sociaux mis à mal par le vieillissement démographique. Elle doit aussi refonder son contrat social et trouver un nouvel équilibre entre le marché et la solidarité, entre la promotion de l'activité et la redistribution, entre les droits et devoirs respectifs de l'individu et de la collectivité.
C'est là un processus collectif complexe qui associe les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et l'opinion. Car les réformes en cours impliquent aussi un débat sur les valeurs qui fonderont les nouveaux choix de société allemands et assureront le maintien de la performance économique du pays dans le cadre d'une globalisation assumée. L'acceptation du changement se nourrit également de l'engagement européen réaffirmé.
C'est dans la perspective d'une Europe compétitive dans l'économie du savoir que l'Allemagne inscrit la refondation de son modèle économique et social.
Le modèle social allemand est en crise. L'hypertrophie de l'Etat social inhibe la dynamique de croissance de la première économie européenne. Mais sans une économie performante et prospère, comment continuer à assurer une protection sociale satisfaisante et équitable ? Depuis 2003, le gouvernement Schröder et les partenaires sociaux ont commencé à relever ce défi. Garants de l'Etat social, les pouvoirs publics ont entrepris d'en infléchir les normes, réformant le système d'indemnisation chômage (lois « Hartz IV ») et revalorisant l'apport individuel à l'assurance-maladie ou aux régimes de retraite.
Responsables de la régulation du travail et co-gestionnaires de la protection sociale, les partenaires sociaux mènent une politique salariale dont la nouvelle approche globale cherche à concilier la compétitivité des entreprises et la solidarité collective. Mais ces inflexions ne suffisent pas. Les mutations induites par la globalisation des activités ont fragilisé les bases de ce libéralisme organisé qui est au cour du modèle économique et social allemand.
L'Allemagne ne doit pas seulement lever les « rigidités » de son marché de l'emploi et assurer le financement des régimes sociaux mis à mal par le vieillissement démographique. Elle doit aussi refonder son contrat social et trouver un nouvel équilibre entre le marché et la solidarité, entre la promotion de l'activité et la redistribution, entre les droits et devoirs respectifs de l'individu et de la collectivité.
C'est là un processus collectif complexe qui associe les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et l'opinion. Car les réformes en cours impliquent aussi un débat sur les valeurs qui fonderont les nouveaux choix de société allemands et assureront le maintien de la performance économique du pays dans le cadre d'une globalisation assumée. L'acceptation du changement se nourrit également de l'engagement européen réaffirmé.
C'est dans la perspective d'une Europe compétitive dans l'économie du savoir que l'Allemagne inscrit la refondation de son modèle économique et social.