Le métis sacrificiel. Les habits neufs du colonialisme au Canada

Par : Etienne Rivard
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages226
  • FormatePub
  • ISBN978-2-7663-0414-1
  • EAN9782766304141
  • Date de parution02/10/2024
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille4 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPresses de l'Université Laval

Résumé

Buffy Sainte-Marie, Mary Ellen Turpel-Lafond, Michelle Latimer ou Joseph Boyden. autant de personnalités publiques qui ont dû récemment faire face à la vindicte populaire, toutes jugées coupables du même crime, celui d'avoir revendiqué une identité autochtone, sinon fictive, à tout le moins mal documentée et souvent non reconnue par les Premiers Peuples concernés. L'auto-autochtonisation serait devenue la nouvelle peste au pays, entrainant à sa suite une chasse aux « faux Métis », race shifters et autres pretendians afin d'éviter toute contagion.
Or, le phénomène d'auto-autochtonisation et les dénonciations qu'il suscite participent du même processus, d'une même logique mimétique, du même fléau. Ce sont des symptômes d'un mal plus profond, d'un régime sacrificiel qui constitue la pierre de faîte de l'édifice colonial canadien. Telle est la thèse au cour de cet essai. L'argument s'appuie sur près de 25 ans d'expérience en études métisses et sur un cadre théorique peu utilisé en études autochtones et postcoloniales, la théorie mimétique de René Girard (1923-2015).
Le livre explore ainsi les rivalités pour le désir de reconnaissance que se livrent les populations métisses, mais également comment ces antagonismes « internes » s'inscrivent dans un système de rivalités plus global, lequel implique non seulement les populations autochtones, mais également l'ensemble de la société canadienne.
Buffy Sainte-Marie, Mary Ellen Turpel-Lafond, Michelle Latimer ou Joseph Boyden. autant de personnalités publiques qui ont dû récemment faire face à la vindicte populaire, toutes jugées coupables du même crime, celui d'avoir revendiqué une identité autochtone, sinon fictive, à tout le moins mal documentée et souvent non reconnue par les Premiers Peuples concernés. L'auto-autochtonisation serait devenue la nouvelle peste au pays, entrainant à sa suite une chasse aux « faux Métis », race shifters et autres pretendians afin d'éviter toute contagion.
Or, le phénomène d'auto-autochtonisation et les dénonciations qu'il suscite participent du même processus, d'une même logique mimétique, du même fléau. Ce sont des symptômes d'un mal plus profond, d'un régime sacrificiel qui constitue la pierre de faîte de l'édifice colonial canadien. Telle est la thèse au cour de cet essai. L'argument s'appuie sur près de 25 ans d'expérience en études métisses et sur un cadre théorique peu utilisé en études autochtones et postcoloniales, la théorie mimétique de René Girard (1923-2015).
Le livre explore ainsi les rivalités pour le désir de reconnaissance que se livrent les populations métisses, mais également comment ces antagonismes « internes » s'inscrivent dans un système de rivalités plus global, lequel implique non seulement les populations autochtones, mais également l'ensemble de la société canadienne.
La francophobie nord-américaine
Yves Frenette, Etienne Rivard, Marc St-Hilaire
E-book
55,82 €