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On vient de retrouver le corps du jeune Ernesto Moro, mort par pendaison dans la salle de douches de l'Académie militaire de Venise, dont il était élève. Le commissaire Guido Brunetti est particulièrement touché par l'affaire, car il est père d'un jeune adolescent. Officiellement, le jeune Ernesto s'est suicidé, mais Brunetti a du mal à croire à cette version officielle. Car il règne une atmosphère trouble dans cette Académie réservée aux enfants de la grande bourgeoisie et de l'aristocratie vénitiennes...
Et le jeune Ernesto Moro était le fils du jadis célèbre dottor Moro, médecin puis député, qui enquêtait sur le financement des hôpitaux publics italiens et le système d'approvisionnement de l'armée. Et que dire de la femme de Moro, dont le dottor est obligé de vivre séparé pour se protéger ? Le fils aurait-il fait les frais de règlements de comptes sordides ?
Pessimiste
Cette nouvelle enquête de Brunetti commence avec la mort par pendaison d'Ernesto Moro, un cadet de l'Académie de Venise, une école privée aux allures militaires où étudie "l'élite" de la ville. Suicide ou meurtre? Brunetti, dubitatif, enquête envers et contre tous.
J'ai retrouvé ici un Brunetti particulièrement touché par la mort d'un adolescent qui avait l'âge de son fils. De là à dire qu'il en perd quelque peu ses facultés il y a un pas que je franchis allègrement. J'ai trouvé tout cela très lent, très morne. Et puis, j'en ai assez de voir les enquêtes du commissaire se terminer en eau de boudin! Rien ne change jamais, les privilégiés, les riches, les politiques sont intouchables. Alors à quoi bon? Brunetti est désabusé et moi aussi à cette lecture pessimiste d'un monde régi par la corruption et la loi du plus fort. Peut-être que je me lasse de cette série...