Prix Augustin Thierry
Le Massacre des Italiens. Aigues-Mortes, 17 août 1893
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- Nombre de pages312
- FormatePub
- ISBN978-2-213-66015-8
- EAN9782213660158
- Date de parution06/01/2010
- Copier CollerNon Autorisé
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille366 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurFayard
Résumé
Le 17 août 1893, dans les marais salants d'Aigues-Mortes où la récolte du sel rassemblait des centaines de travailleurs français et italiens, s'est déroulé le plus sanglant « pogrom » de l'histoire française contemporaine : des émeutes entre ouvriers ont provoqué la mort d'au moins 8 d'entre eux et fait plus de 50 blessés tous des Italiens massacrés par des Français. En dépit des preuves accablantes réunies contre eux, les assassins furent tous acquittés.
Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l'a conduite à deux doigts d'une guerre avec l'Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l'affaire. Spécialiste reconnu de l'immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible.
Comment les discours officiels sur la fierté d'être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s'acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ?L'affaire d'Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d'Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d'une tuerie peut se transmettre de génération en génération.
En accomplissant avec brio son « devoir d'histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective. Historien, directeur d'études à l'EHESS, Gérard Noiriel est l'un des fondateurs du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire (CVUH). Son dernier ouvrage paru chez Fayard est Immigration, antisémitisme et racisme en France (xixe-xxe siècle), 2007.
Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l'a conduite à deux doigts d'une guerre avec l'Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l'affaire. Spécialiste reconnu de l'immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible.
Comment les discours officiels sur la fierté d'être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s'acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ?L'affaire d'Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d'Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d'une tuerie peut se transmettre de génération en génération.
En accomplissant avec brio son « devoir d'histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective. Historien, directeur d'études à l'EHESS, Gérard Noiriel est l'un des fondateurs du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire (CVUH). Son dernier ouvrage paru chez Fayard est Immigration, antisémitisme et racisme en France (xixe-xxe siècle), 2007.
Le 17 août 1893, dans les marais salants d'Aigues-Mortes où la récolte du sel rassemblait des centaines de travailleurs français et italiens, s'est déroulé le plus sanglant « pogrom » de l'histoire française contemporaine : des émeutes entre ouvriers ont provoqué la mort d'au moins 8 d'entre eux et fait plus de 50 blessés tous des Italiens massacrés par des Français. En dépit des preuves accablantes réunies contre eux, les assassins furent tous acquittés.
Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l'a conduite à deux doigts d'une guerre avec l'Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l'affaire. Spécialiste reconnu de l'immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible.
Comment les discours officiels sur la fierté d'être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s'acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ?L'affaire d'Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d'Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d'une tuerie peut se transmettre de génération en génération.
En accomplissant avec brio son « devoir d'histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective. Historien, directeur d'études à l'EHESS, Gérard Noiriel est l'un des fondateurs du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire (CVUH). Son dernier ouvrage paru chez Fayard est Immigration, antisémitisme et racisme en France (xixe-xxe siècle), 2007.
Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l'a conduite à deux doigts d'une guerre avec l'Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l'affaire. Spécialiste reconnu de l'immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible.
Comment les discours officiels sur la fierté d'être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s'acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ?L'affaire d'Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d'Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d'une tuerie peut se transmettre de génération en génération.
En accomplissant avec brio son « devoir d'histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective. Historien, directeur d'études à l'EHESS, Gérard Noiriel est l'un des fondateurs du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire (CVUH). Son dernier ouvrage paru chez Fayard est Immigration, antisémitisme et racisme en France (xixe-xxe siècle), 2007.