Le "marché" des femmes balkaniques en temps de guerre

Par : Alain Tarrius

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  • Nombre de pages88
  • FormatePub
  • ISBN978-2-336-42553-5
  • EAN9782336425535
  • Date de parution04/01/2024
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PostfacierMichel Wieviorka

Résumé

De 2007 à 2019, 47  000 femmes originaires des Balkans se rendirent en Espagne pour des séjours de plusieurs années dans des clubs prostitutionnels légaux. Souvent encadrées de mafias russo-ukrainiennes, dites «  du Dniepr  », puis italo-albanophones, de Sacra Corona Unita. À partir de 2013, 17  000 d'entre elles revinrent, souvent accompagnées de familiers, afin d'investir dans des commerces, hôtels, exploitations agricoles.
Les dominations mafieuses étaient alors repoussées. La guerre russo-ukrainienne mettait en danger les installations de retour des Ukrainiennes, Moldaves et nord-Roumaines. Des milliers d'entre elles se relocalisèrent près des villes européennes et créèrent d'originales formes prostitutionnelles. Les frontières devenant plus étanches à l'occasion de la pandémie de la COVID 19, les logistiques de transport se modifièrent vers le recours aux transports maritimes, et vers un nouveau cosmopolitisme  : des femmes apparurent dans les groupes de vente en «  poor to poor  ».
De 2007 à 2019, 47  000 femmes originaires des Balkans se rendirent en Espagne pour des séjours de plusieurs années dans des clubs prostitutionnels légaux. Souvent encadrées de mafias russo-ukrainiennes, dites «  du Dniepr  », puis italo-albanophones, de Sacra Corona Unita. À partir de 2013, 17  000 d'entre elles revinrent, souvent accompagnées de familiers, afin d'investir dans des commerces, hôtels, exploitations agricoles.
Les dominations mafieuses étaient alors repoussées. La guerre russo-ukrainienne mettait en danger les installations de retour des Ukrainiennes, Moldaves et nord-Roumaines. Des milliers d'entre elles se relocalisèrent près des villes européennes et créèrent d'originales formes prostitutionnelles. Les frontières devenant plus étanches à l'occasion de la pandémie de la COVID 19, les logistiques de transport se modifièrent vers le recours aux transports maritimes, et vers un nouveau cosmopolitisme  : des femmes apparurent dans les groupes de vente en «  poor to poor  ».