Au cour de sa demeure, Argan règne en tyran sur une seule sujette : sa propre santé. Cloué dans son fauteuil, entouré de potions, de lavements et de clystères, il se croit atteint de tous les maux. Son médecin, le sieur Purgon, et son apothicaire, le dévoué Monsieur Fleurant, sont les seuls à pouvoir - prétend-il - le maintenir en vie, au prix d'un traitement permanent et fort onéreux.
Mais sa maladie est un royaume dont il est le souverain capricieux.
Pour assouvir sa passion hypocondriaque, il exige que sa fille Angélique épouse un benêt de médecin, Thomas Diafoirus, afin d'avoir des soins gratuits à domicile. Il ne voit pas que son entourage, mené par la rusée servante Toinette, s'agite et conspire pour le bien de tous. et surtout contre ses lubies.
Sa seconde femme, Béline, semble si prévenante et si douce. Trop, peut-être ? Seule Toinette ose voir la vérité en face : et si la plus grande menace pour la fortune d'Argan n'était pas sa prétendue maladie, mais ceux qui profitent de sa faiblesse ?
Dans cette comédie-ballet, dernière ouvre de Molière, l'auteur signe une satire étincelante et féroce de la médecine de son temps, mais aussi de la crédulité et de l'égoïsme familial.
Rythmée par des intermèdes musicaux et comiques, la pièce culmine dans une cérémonie burlesque d'intronisation en médecine, restée dans les annales du théâtre.
Une comédie sur la maladie qui fait rire, et sur la mort qui donne la vie. Le chef-d'ouvre ultime et testamentaire du génie de la comédie. « Le Malade imaginaire » est la pièce dont Molière, effectivement malade, est mort sur scène. Il y incarnait Argan, ajoutant pour l'éternité une dimension tragique à cette farce sublime.
Au cour de sa demeure, Argan règne en tyran sur une seule sujette : sa propre santé. Cloué dans son fauteuil, entouré de potions, de lavements et de clystères, il se croit atteint de tous les maux. Son médecin, le sieur Purgon, et son apothicaire, le dévoué Monsieur Fleurant, sont les seuls à pouvoir - prétend-il - le maintenir en vie, au prix d'un traitement permanent et fort onéreux.
Mais sa maladie est un royaume dont il est le souverain capricieux.
Pour assouvir sa passion hypocondriaque, il exige que sa fille Angélique épouse un benêt de médecin, Thomas Diafoirus, afin d'avoir des soins gratuits à domicile. Il ne voit pas que son entourage, mené par la rusée servante Toinette, s'agite et conspire pour le bien de tous. et surtout contre ses lubies.
Sa seconde femme, Béline, semble si prévenante et si douce. Trop, peut-être ? Seule Toinette ose voir la vérité en face : et si la plus grande menace pour la fortune d'Argan n'était pas sa prétendue maladie, mais ceux qui profitent de sa faiblesse ?
Dans cette comédie-ballet, dernière ouvre de Molière, l'auteur signe une satire étincelante et féroce de la médecine de son temps, mais aussi de la crédulité et de l'égoïsme familial.
Rythmée par des intermèdes musicaux et comiques, la pièce culmine dans une cérémonie burlesque d'intronisation en médecine, restée dans les annales du théâtre.
Une comédie sur la maladie qui fait rire, et sur la mort qui donne la vie. Le chef-d'ouvre ultime et testamentaire du génie de la comédie. « Le Malade imaginaire » est la pièce dont Molière, effectivement malade, est mort sur scène. Il y incarnait Argan, ajoutant pour l'éternité une dimension tragique à cette farce sublime.