Le Maître de café

Par : Olivier Bleys, Olivier Bleys

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  • Nombre de pages352
  • FormatePub
  • ISBN978-2-226-28430-3
  • EAN9782226284303
  • Date de parution03/01/2013
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille721 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurAlbin Michel

Résumé

Massimo Pietrangeli, maître torréfacteur, miraculeusement sauvé d'un infarctus par une tasse de caffè doppio, annonce à toute sa famille son ultime caprice : entreprendre un voyage au Costa Rica, là où se trouvent les plus belles fèves de café. Le long cortège familial s'ébranle, guidé par Massimo qui, chaque soir, regagne le cercueil dans lequel il dort... L'étrange équipage progresse lentement. Après Rome, Bologne, Bordeaux, il traverse l'Océan puis la mer des Caraïbes, pour toucher enfin au Costa Rica.
Dans ce roman qui commence sous les lambris du palais présidentiel italien et se termine sur les pentes d'un volcan en éruption, Olivier Bleys, l'auteur de Pastel et du Fantôme de la tour Eiffel, nous donne à lire un merveilleux conte philosophique dont le personnage principal n'est autre que le café.
Massimo Pietrangeli, maître torréfacteur, miraculeusement sauvé d'un infarctus par une tasse de caffè doppio, annonce à toute sa famille son ultime caprice : entreprendre un voyage au Costa Rica, là où se trouvent les plus belles fèves de café. Le long cortège familial s'ébranle, guidé par Massimo qui, chaque soir, regagne le cercueil dans lequel il dort... L'étrange équipage progresse lentement. Après Rome, Bologne, Bordeaux, il traverse l'Océan puis la mer des Caraïbes, pour toucher enfin au Costa Rica.
Dans ce roman qui commence sous les lambris du palais présidentiel italien et se termine sur les pentes d'un volcan en éruption, Olivier Bleys, l'auteur de Pastel et du Fantôme de la tour Eiffel, nous donne à lire un merveilleux conte philosophique dont le personnage principal n'est autre que le café.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 6 notes dont 4 avis lecteurs
5/5
Jubilatoire
Livre plein de fantaisie et d'humour, non dénué de profondeur dans l'analyse des caractères, et rempli d'informations sur ... le café!
Livre plein de fantaisie et d'humour, non dénué de profondeur dans l'analyse des caractères, et rempli d'informations sur ... le café!
  • Inattendu
Un café, l'addition
Ils sont venus, ils sont tous là Dès qu'ils ont entendu ce cri Il va mourir le papa Ils sont venus, ils sont tous là Même ceux du nord de l'Italie Y a même Roméo le gendre imprimeur Au volant de sa toute nouvelle Cadillac El Dorado Tous ses enfants, sa bru, son gendre sa soeur, son associé Autour du lit, sur des chaises bien alignées Attendent plus ou moins en silence Qu'il reprenne connaissance Le papa On évite de le toucher On évite de le regarder On se demande qui va hériter Il va mourir le papa Mais point ici de vin nouveau, de bon vin de la bonne treille mais plutôt de café, celui qui coule chaud et brillant de la Storta, l'antique et monumental percolateur crée par Massimo Pietrangeli, le maître torréfacteur terrassé par une crise cardiaque, en ce mois de juillet 1954. A 71 ans, le vieil homme, qui tous les matins sert son café au chef de l'Etat, est revenu en ambulance à la Villa Girasole qu'il partage avec son fils aîné Oreste et sa bru Erminia. Pendant que le conseil de famille en est encore à réfléchir à une éventuelle hospitalisation, le maître de café sort de son coma, grâce à l'arôme d'un café, avec une idée bien arrêtée : partir avec toute sa famille à l'endroit où poussent les plants de café incomparables dont il conserve les précieux grains dans sa non moins précieuse cassette. D'abord circonspecte, la famille finit par se laisser convaincre par l'entêtement du patriarche, et c'est un convoi extravagant qui quitte Rome pour un long périple vers le Costa Rica. Le maître de café est une joyeuse comédie familiale à l'italienne. Mais les situations burlesques ne font pas oublier les moments plus touchants où un homme qui a vécu par et pour son métier, devient sur le tard le père que ses enfants ont finalement peu connu. Pour son dernier voyage, Massimo Pietrangeli a décidé de lever le voile sur sa vie et ses secrets les plus intimes. En se confiant, il crée un lien entre ses proches et peu à peu, cette bande, qui au départ n'avait d'intérêt que pour sa fortune et n'affichait qu'un chagrin de façade, va véritablement s'attacher au vieillard excentrique blessé par la vie. Du rire, des larmes et, en prime, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le café sans jamais oser le demander, des plantations du Costa Rica à la coulée brûlante du nectar, en passant par la torréfaction et les mélanges de grains. Et en plus, c'est bien écrit ce qui ne gâche rien.
Ils sont venus, ils sont tous là Dès qu'ils ont entendu ce cri Il va mourir le papa Ils sont venus, ils sont tous là Même ceux du nord de l'Italie Y a même Roméo le gendre imprimeur Au volant de sa toute nouvelle Cadillac El Dorado Tous ses enfants, sa bru, son gendre sa soeur, son associé Autour du lit, sur des chaises bien alignées Attendent plus ou moins en silence Qu'il reprenne connaissance Le papa On évite de le toucher On évite de le regarder On se demande qui va hériter Il va mourir le papa Mais point ici de vin nouveau, de bon vin de la bonne treille mais plutôt de café, celui qui coule chaud et brillant de la Storta, l'antique et monumental percolateur crée par Massimo Pietrangeli, le maître torréfacteur terrassé par une crise cardiaque, en ce mois de juillet 1954. A 71 ans, le vieil homme, qui tous les matins sert son café au chef de l'Etat, est revenu en ambulance à la Villa Girasole qu'il partage avec son fils aîné Oreste et sa bru Erminia. Pendant que le conseil de famille en est encore à réfléchir à une éventuelle hospitalisation, le maître de café sort de son coma, grâce à l'arôme d'un café, avec une idée bien arrêtée : partir avec toute sa famille à l'endroit où poussent les plants de café incomparables dont il conserve les précieux grains dans sa non moins précieuse cassette. D'abord circonspecte, la famille finit par se laisser convaincre par l'entêtement du patriarche, et c'est un convoi extravagant qui quitte Rome pour un long périple vers le Costa Rica. Le maître de café est une joyeuse comédie familiale à l'italienne. Mais les situations burlesques ne font pas oublier les moments plus touchants où un homme qui a vécu par et pour son métier, devient sur le tard le père que ses enfants ont finalement peu connu. Pour son dernier voyage, Massimo Pietrangeli a décidé de lever le voile sur sa vie et ses secrets les plus intimes. En se confiant, il crée un lien entre ses proches et peu à peu, cette bande, qui au départ n'avait d'intérêt que pour sa fortune et n'affichait qu'un chagrin de façade, va véritablement s'attacher au vieillard excentrique blessé par la vie. Du rire, des larmes et, en prime, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le café sans jamais oser le demander, des plantations du Costa Rica à la coulée brûlante du nectar, en passant par la torréfaction et les mélanges de grains. Et en plus, c'est bien écrit ce qui ne gâche rien.
road trip sous caféine
Je commence par raconter comment j'ai choisi ce livre : je découvre pour la première fois le Salon du Livre de Paris. Il y a du monde partout, trop. Il y a des tonnes de livres, juste assez. J'ai vu des auteurs médiatiques, des auteurs que j'ai lu. J'ai vu des livres que je voulais lire. Il était impensable que je reparte sans un roman et j'ai opté pour le hasard et l'intuition. J'arrive au niveau du stand d'Albin Michel et je vois ce roman qui parle de café (à un moment où j'en avais envie). Je regarde la couverture. J'aime. Je lis la quatrième de couverture : une histoire de famille qui se resserre autour d'un homme qui va mourir et le tout avec le café et l'italie en odeur de fond : J'aime. Je vois l'écrivain : il a une bonne tête. Je prend un exemplaire , discute cinq minutes et garde un bon souvenir de cette discution. Il en reste qu'en choisissant un roman sur un coup de coeur (ou par hasard) on peut très bien le regretter amèrement. Et ... ce n'est pas du tout mon cas car j'ai adoré cette histoire. Le personnage du maître de café est attachant. Sentant que sa vie est en train de partir, il embarque ses proches(dont les intentions ne sont pas forcément très honnêtes) dans une quête , dans un roadtrip les conduisant vers un endroit qui lui est très intime et qui plus que l'endroit où il trouve son café. Si vous aimez le café vous adorerez qu'il est la place d'un personnage dans l'histoire de cette famille. Des anecdotes, des références littéraires ou historiques, des indications sur la fabrications sont dispersés un peu partout dans le roman. Par exemple, j'ai appris que Bach avait fait une sonate au café et que le café le plus cher du monde est issu des excréments d'un petit mammifère. Si vous n'aimez pas le café mon sens de l'empathie n'est assez puissant pour vous comprendre .
Je commence par raconter comment j'ai choisi ce livre : je découvre pour la première fois le Salon du Livre de Paris. Il y a du monde partout, trop. Il y a des tonnes de livres, juste assez. J'ai vu des auteurs médiatiques, des auteurs que j'ai lu. J'ai vu des livres que je voulais lire. Il était impensable que je reparte sans un roman et j'ai opté pour le hasard et l'intuition. J'arrive au niveau du stand d'Albin Michel et je vois ce roman qui parle de café (à un moment où j'en avais envie). Je regarde la couverture. J'aime. Je lis la quatrième de couverture : une histoire de famille qui se resserre autour d'un homme qui va mourir et le tout avec le café et l'italie en odeur de fond : J'aime. Je vois l'écrivain : il a une bonne tête. Je prend un exemplaire , discute cinq minutes et garde un bon souvenir de cette discution. Il en reste qu'en choisissant un roman sur un coup de coeur (ou par hasard) on peut très bien le regretter amèrement. Et ... ce n'est pas du tout mon cas car j'ai adoré cette histoire. Le personnage du maître de café est attachant. Sentant que sa vie est en train de partir, il embarque ses proches(dont les intentions ne sont pas forcément très honnêtes) dans une quête , dans un roadtrip les conduisant vers un endroit qui lui est très intime et qui plus que l'endroit où il trouve son café. Si vous aimez le café vous adorerez qu'il est la place d'un personnage dans l'histoire de cette famille. Des anecdotes, des références littéraires ou historiques, des indications sur la fabrications sont dispersés un peu partout dans le roman. Par exemple, j'ai appris que Bach avait fait une sonate au café et que le café le plus cher du monde est issu des excréments d'un petit mammifère. Si vous n'aimez pas le café mon sens de l'empathie n'est assez puissant pour vous comprendre .
Pastel
5/5
Olivier Bleys
Grand Format
3,87 €