Ce livre de fantasy d’un autre genre m’a beaucoup plu. L’action se met lentement en place, le temps pour nous de bien saisir les subtilités de chaque personnage et de la civilisation dépeinte. Un peu agacée au départ par cette société polygame (féministe dans l’âme oblige !), je me suis laissée peu à peu séduire par le travail de recherche et la minutie de l’auteur. Astarya est belle et mystérieuse, on ne sait jamais dans quel camp elle est vraiment. Elle est aussi insaisissable que sa nature de déesse le suppose. Kanashka est séduisante mais un peu agaçante dans sa volonté de prouver la nature soit-disant maléfique d’Astarya alors qu’elle manipule Yssourak, un roi plutôt faible et influençable, autant qu’elle. Wärsani apparaît d’emblée aussi antipathique que les démons qu’il envoie sur le royaume du Tourpana.
Les noms des personnages, des lieux, les vêtements, les bijoux des femmes, tout a été inventé et soigneusement dépeint, nous laissant percevoir une société exotique et riche en cultes à la fois. Les divinités y sont présentes et soucieuses pour une fois du devenir du monde des humains. Le royaume du Tourpana est prospère et chaleureux, productif et en paix avec ses souverains, tandis que la Montagne de Wärsani apparaît froide et inhospitalière en dépit des trésors qu’elle recèle. Ce contraste éblouissant nous rappelle évidemment la lutte éternelle du Bien contre le Mal sans toutefois tomber dans les clichés, notamment grâce au peuple des nomades pris un peu entre les deux feux.
Bref, une lecture plus qu’agréable, un monde si saisissant qu’on le croirait réel, un auteur encore inconnu mais à la plume soignée, une magnifique découverte que tout amateur de complots et de magie se devrait de lire !
Ce livre de fantasy d’un autre genre m’a beaucoup plu. L’action se met lentement en place, le temps pour nous de bien saisir les subtilités de chaque personnage et de la civilisation dépeinte. Un peu agacée au départ par cette société polygame (féministe dans l’âme oblige !), je me suis laissée peu à peu séduire par le travail de recherche et la minutie de l’auteur. Astarya est belle et mystérieuse, on ne sait jamais dans quel camp elle est vraiment. Elle est aussi insaisissable que sa nature de déesse le suppose. Kanashka est séduisante mais un peu agaçante dans sa volonté de prouver la nature soit-disant maléfique d’Astarya alors qu’elle manipule Yssourak, un roi plutôt faible et influençable, autant qu’elle. Wärsani apparaît d’emblée aussi antipathique que les démons qu’il envoie sur le royaume du Tourpana.
Les noms des personnages, des lieux, les vêtements, les bijoux des femmes, tout a été inventé et soigneusement dépeint, nous laissant percevoir une société exotique et riche en cultes à la fois. Les divinités y sont présentes et soucieuses pour une fois du devenir du monde des humains. Le royaume du Tourpana est prospère et chaleureux, productif et en paix avec ses souverains, tandis que la Montagne de Wärsani apparaît froide et inhospitalière en dépit des trésors qu’elle recèle. Ce contraste éblouissant nous rappelle évidemment la lutte éternelle du Bien contre le Mal sans toutefois tomber dans les clichés, notamment grâce au peuple des nomades pris un peu entre les deux feux.
Bref, une lecture plus qu’agréable, un monde si saisissant qu’on le croirait réel, un auteur encore inconnu mais à la plume soignée, une magnifique découverte que tout amateur de complots et de magie se devrait de lire !