Le livre noir de l'animation socioculturelle

Par : Marion Peyre

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  • Nombre de pages268
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-41250-5
  • EAN9782296412507
  • Date de parution01/11/2005
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille10 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierChristophe Dejours

Résumé

1901-2001 : la France fête le centenaire de la loi 1901. En de nombreux endroits du territoire le monde associatif et l'Etat tiennent des manifestations festives célébrant les vertus démocratiques de leurs quotidiennes alliances. Les associations du secteur de l'animation socioculturelle, héritières pour une bonne partie d'entre elles de l'éducation populaire, ne manquent évidemment pas à l'appel.
A l'aune du discours des uns et des autres, à quelques détails près, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Les associations constitueraient la condition nécessaire du bon fonctionnement de l'Etat républicain et de sa capacité démocratique. De surcroît, ce secteur de l'animation apparaît comme un nouvel eldorado en matière d'emploi. 2001 : voici cinq ans que l'Uspaoc-Cgt, L'union des syndicats CGT des Personnels de l'animation et des Organisations Sportives et Culturelles a confié la coordination de cet ouvrage à Marion Peyre.
Cette organisation syndicale de salariés couvrant les branches de l'animation, des centres sociaux et du sport, constate une montée en charge sans précédent du nombre de cas de harcèlement moral, et une détérioration et juridicisation croissantes des rapports sociaux. Sous l'effet simultané de la décentralisation et des politiques publiques contractuelles se dessinent de plus en plus nettement de nouvelles configurations du travail social.
Dans les champs conventionnels ici questionnés, celles-ci se traduisent par un double mouvement de professionnalisation et de précarisation des salariés. Situés à l'interface de la gestion de la commande publique et de la production d'un discours associatif saturé de valeurs, le salarié est de plus en plus soumis à des injonctions paradoxales et aux normes néo-tayloriennes de mobilisation de la force de travail : ici, probablement plus qu'ailleurs, le capitalisme s'appelle " développement ", la domination s'appelle " partenariat ", l'exploitation s'appelle " gestion des ressources humaines ", et l'aliénation s'appelle " projet " ! Prenant acte de ce grand écart permanent entre discours et réalités, invisible aux yeux mêmes d'une majorité d'acteurs du système, cet ouvrage collectif et syndical donne la parole aux salariés, et tente d'apporter un autre éclairage sur la réalité des rapports de domination - et leurs déterminants - à l'œuvre dans ce secteur.
1901-2001 : la France fête le centenaire de la loi 1901. En de nombreux endroits du territoire le monde associatif et l'Etat tiennent des manifestations festives célébrant les vertus démocratiques de leurs quotidiennes alliances. Les associations du secteur de l'animation socioculturelle, héritières pour une bonne partie d'entre elles de l'éducation populaire, ne manquent évidemment pas à l'appel.
A l'aune du discours des uns et des autres, à quelques détails près, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Les associations constitueraient la condition nécessaire du bon fonctionnement de l'Etat républicain et de sa capacité démocratique. De surcroît, ce secteur de l'animation apparaît comme un nouvel eldorado en matière d'emploi. 2001 : voici cinq ans que l'Uspaoc-Cgt, L'union des syndicats CGT des Personnels de l'animation et des Organisations Sportives et Culturelles a confié la coordination de cet ouvrage à Marion Peyre.
Cette organisation syndicale de salariés couvrant les branches de l'animation, des centres sociaux et du sport, constate une montée en charge sans précédent du nombre de cas de harcèlement moral, et une détérioration et juridicisation croissantes des rapports sociaux. Sous l'effet simultané de la décentralisation et des politiques publiques contractuelles se dessinent de plus en plus nettement de nouvelles configurations du travail social.
Dans les champs conventionnels ici questionnés, celles-ci se traduisent par un double mouvement de professionnalisation et de précarisation des salariés. Situés à l'interface de la gestion de la commande publique et de la production d'un discours associatif saturé de valeurs, le salarié est de plus en plus soumis à des injonctions paradoxales et aux normes néo-tayloriennes de mobilisation de la force de travail : ici, probablement plus qu'ailleurs, le capitalisme s'appelle " développement ", la domination s'appelle " partenariat ", l'exploitation s'appelle " gestion des ressources humaines ", et l'aliénation s'appelle " projet " ! Prenant acte de ce grand écart permanent entre discours et réalités, invisible aux yeux mêmes d'une majorité d'acteurs du système, cet ouvrage collectif et syndical donne la parole aux salariés, et tente d'apporter un autre éclairage sur la réalité des rapports de domination - et leurs déterminants - à l'œuvre dans ce secteur.