Le lémurien. Du sacré et de la malédiction (Madagascar)
2e édition
Par : Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format PDF est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages182
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-46798-9
- EAN9782296467989
- Date de parution01/09/2011
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierClaude Allibert
Résumé
Les ethnies malgaches, qui constituent déjà en elles-mêmes un important brassage culturel, ont conservé un lien profond avec leur passé. Dans leurs pratiques agricoles et médicales, l'héritage des aïeux est prédominant. Les végétaux sont utilisés pour les besoins de la médecine ou de la sorcellerie, les animaux parlent et conseillent les hommes à travers les contes et les fabliaux. Les âmes des disparus vivent au coeur du monde végétal et animal.
L'au-delà participe à la vie d'ici-bas par le maintien des rites et des croyances funéraires. Les esprits flottent autour des habitations, ils veillent ou, à l'inverse, maudissent les vivants. Car le repos éternel se mérite et nombreux sont les revenants néfastes qui parcourent l'obscurité à la recherche d'un corps disponible pour effrayer les villageois. Les liens que les Malgaches entretiennent avec les lémuriens sont tout aussi extraordinaires que ceux qu'ils maintiennent avec leurs morts.
Parfois directement apparentés à l'espèce humaine à travers les récits, les plus grands lémuriens sont vénérés et fady (interdits) à la chasse et à la consommation. Parfois reconnus pour leur esprit malin et curieux, ils sont sacrés et respectés comme héros protecteurs. Ou bien, tout au contraire, ils inspirent la terreur et leur présence annonce le danger et le malheur. Ces liens multiples et antagonistes ont tous une signification, que cet ouvrage se propose d'approfondir, afin de dégager les rapports que les hommes de la Grande Ile, dans la cohérence de leur philosophie, entretiennent avec les lémuriens.
L'au-delà participe à la vie d'ici-bas par le maintien des rites et des croyances funéraires. Les esprits flottent autour des habitations, ils veillent ou, à l'inverse, maudissent les vivants. Car le repos éternel se mérite et nombreux sont les revenants néfastes qui parcourent l'obscurité à la recherche d'un corps disponible pour effrayer les villageois. Les liens que les Malgaches entretiennent avec les lémuriens sont tout aussi extraordinaires que ceux qu'ils maintiennent avec leurs morts.
Parfois directement apparentés à l'espèce humaine à travers les récits, les plus grands lémuriens sont vénérés et fady (interdits) à la chasse et à la consommation. Parfois reconnus pour leur esprit malin et curieux, ils sont sacrés et respectés comme héros protecteurs. Ou bien, tout au contraire, ils inspirent la terreur et leur présence annonce le danger et le malheur. Ces liens multiples et antagonistes ont tous une signification, que cet ouvrage se propose d'approfondir, afin de dégager les rapports que les hommes de la Grande Ile, dans la cohérence de leur philosophie, entretiennent avec les lémuriens.
Les ethnies malgaches, qui constituent déjà en elles-mêmes un important brassage culturel, ont conservé un lien profond avec leur passé. Dans leurs pratiques agricoles et médicales, l'héritage des aïeux est prédominant. Les végétaux sont utilisés pour les besoins de la médecine ou de la sorcellerie, les animaux parlent et conseillent les hommes à travers les contes et les fabliaux. Les âmes des disparus vivent au coeur du monde végétal et animal.
L'au-delà participe à la vie d'ici-bas par le maintien des rites et des croyances funéraires. Les esprits flottent autour des habitations, ils veillent ou, à l'inverse, maudissent les vivants. Car le repos éternel se mérite et nombreux sont les revenants néfastes qui parcourent l'obscurité à la recherche d'un corps disponible pour effrayer les villageois. Les liens que les Malgaches entretiennent avec les lémuriens sont tout aussi extraordinaires que ceux qu'ils maintiennent avec leurs morts.
Parfois directement apparentés à l'espèce humaine à travers les récits, les plus grands lémuriens sont vénérés et fady (interdits) à la chasse et à la consommation. Parfois reconnus pour leur esprit malin et curieux, ils sont sacrés et respectés comme héros protecteurs. Ou bien, tout au contraire, ils inspirent la terreur et leur présence annonce le danger et le malheur. Ces liens multiples et antagonistes ont tous une signification, que cet ouvrage se propose d'approfondir, afin de dégager les rapports que les hommes de la Grande Ile, dans la cohérence de leur philosophie, entretiennent avec les lémuriens.
L'au-delà participe à la vie d'ici-bas par le maintien des rites et des croyances funéraires. Les esprits flottent autour des habitations, ils veillent ou, à l'inverse, maudissent les vivants. Car le repos éternel se mérite et nombreux sont les revenants néfastes qui parcourent l'obscurité à la recherche d'un corps disponible pour effrayer les villageois. Les liens que les Malgaches entretiennent avec les lémuriens sont tout aussi extraordinaires que ceux qu'ils maintiennent avec leurs morts.
Parfois directement apparentés à l'espèce humaine à travers les récits, les plus grands lémuriens sont vénérés et fady (interdits) à la chasse et à la consommation. Parfois reconnus pour leur esprit malin et curieux, ils sont sacrés et respectés comme héros protecteurs. Ou bien, tout au contraire, ils inspirent la terreur et leur présence annonce le danger et le malheur. Ces liens multiples et antagonistes ont tous une signification, que cet ouvrage se propose d'approfondir, afin de dégager les rapports que les hommes de la Grande Ile, dans la cohérence de leur philosophie, entretiennent avec les lémuriens.