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« Quand je me suis réveillé à l'hôpital, ils m'ont dit que ma petite amie était morte. Ce n'était pas ma petite amie, mais je ne les ai pas contredits. »
Après un accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s'être enfui de sa maison, l'adolescent en colère qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant.
Son père, si maladroit et incapable de l'aider auparavant, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l'hôpital.
Le Lâche est un premier roman poignant, touchant et plein d'humour sur les retrouvailles impossibles, les reconstructions d'un corps, d'une relation, d'une vie, et sur la possibilité de redécouvrir le bonheur quand tout semble perdu.
Ce livre décapant, qui explore avec puissance le pardon et le regard d'autrui sur la différence, signe la naissance d'un grand auteur capable de faire cohabiter la brutalité avec la lumière, le rire et la tendresse avec les souvenirs explosifs, le café filtre et les donuts avec la seule promesse que les États-Unis aient tenue, celle de la grande route.
« Le lâche est drôle jusqu'à faire mal, il est beau et vrai, vrai, vrai, jusqu'au centre de son cour tellement humain.
» - A. L. Kennedy
« Tendre, brillant et sauvagement drôle » - The Guardian
« Un premier roman remarquable et touchant » - Literary Review
Le lâche
Avec beaucoup de tendresse et un sens étouffant de l’humour en temps de crise, Jarred McGinnis écrit un très beau roman sur la réconciliation. Avec soi, avec l’autre, avec son passé. Des décousus qui essaient de se recoudre. Remettre de l'ordre dans ses idées pour un long chemin vers la rédemption.
C’est plein de douleur, des existences concassées, des vies de bric et de broc. Mais c’est aussi, et surtout, plein d’espoir. Aux jours du pire, pourquoi ne pas envisager des jours un peu meilleurs !
Une écriture qui s'ébroue comme un vieux chien. Pour faire sortir les ressentiments. Les rancœurs et les colères. Les tristesses et les dépendances. Comme des puces qui mordent les sangs et empêchent de vivre.
On accuse un peu le coup mais on en sort étourdi d’émotion, le cœur vaillant et ragaillardi.