Le jeu des petites gens - petits contes des provinces de Belgique
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages144
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-36572-937-6
- EAN9782365729376
- Date de parution06/11/2013
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurCPE Éditions
Résumé
Chacun a son ver-coquin dans la tête. En voici une pleine poignée d'un bon quarteron et demi ; quarteron de quarante à la mode de Fontaine, quand on vend ses poires. Il est vrai, Dieu merci ! que je ne les ai pas tirés tous, un à un, de ma cervelle, comme autant de « caracoles » poivrées minutieusement extraites de leurs coquilles, à la pointe de l'épingle. Non. Ce qu'ils ont de plus plaisant est la fleur à peine rajeunie, d'un drôlet vieux petit livre imprimé, il y a quelque trois cents ans, par un Jean de Lattre qui doit être bien sûr de mes parents, comme dirait Bilboquet, puisqu'il me plaîrait tant qu'il en fût.
Et je dédie - dirai-je par goût de l'incongru - cette râtelée de novelettes qui sont bien les plus folles, fantasques, éhontées et impossibles que jamais mauvaise plume ait craché sur du papier, - je dédie ces contes sots, brides à veaux, pets de chats, noix grolières, pierres de cerises et sèches écaflotes, aux plus dignes, aux plus graves, aux plus respectables de mes amis, MM. Paul Houyoux et Célestin Baudoux.
Qu'ils me pardonnent ma fantaisie en faveur de mon affection. On fait ses prières comme on peut. Et Saint Barnabé de Compiègne, le pauvre jongleur de foires, jadis ne fut pas repoussé de Dieu, encore qu'il ne lui offrît, en guise d'oraison, que des culbutes et des cumulets.
Et je dédie - dirai-je par goût de l'incongru - cette râtelée de novelettes qui sont bien les plus folles, fantasques, éhontées et impossibles que jamais mauvaise plume ait craché sur du papier, - je dédie ces contes sots, brides à veaux, pets de chats, noix grolières, pierres de cerises et sèches écaflotes, aux plus dignes, aux plus graves, aux plus respectables de mes amis, MM. Paul Houyoux et Célestin Baudoux.
Qu'ils me pardonnent ma fantaisie en faveur de mon affection. On fait ses prières comme on peut. Et Saint Barnabé de Compiègne, le pauvre jongleur de foires, jadis ne fut pas repoussé de Dieu, encore qu'il ne lui offrît, en guise d'oraison, que des culbutes et des cumulets.
Chacun a son ver-coquin dans la tête. En voici une pleine poignée d'un bon quarteron et demi ; quarteron de quarante à la mode de Fontaine, quand on vend ses poires. Il est vrai, Dieu merci ! que je ne les ai pas tirés tous, un à un, de ma cervelle, comme autant de « caracoles » poivrées minutieusement extraites de leurs coquilles, à la pointe de l'épingle. Non. Ce qu'ils ont de plus plaisant est la fleur à peine rajeunie, d'un drôlet vieux petit livre imprimé, il y a quelque trois cents ans, par un Jean de Lattre qui doit être bien sûr de mes parents, comme dirait Bilboquet, puisqu'il me plaîrait tant qu'il en fût.
Et je dédie - dirai-je par goût de l'incongru - cette râtelée de novelettes qui sont bien les plus folles, fantasques, éhontées et impossibles que jamais mauvaise plume ait craché sur du papier, - je dédie ces contes sots, brides à veaux, pets de chats, noix grolières, pierres de cerises et sèches écaflotes, aux plus dignes, aux plus graves, aux plus respectables de mes amis, MM. Paul Houyoux et Célestin Baudoux.
Qu'ils me pardonnent ma fantaisie en faveur de mon affection. On fait ses prières comme on peut. Et Saint Barnabé de Compiègne, le pauvre jongleur de foires, jadis ne fut pas repoussé de Dieu, encore qu'il ne lui offrît, en guise d'oraison, que des culbutes et des cumulets.
Et je dédie - dirai-je par goût de l'incongru - cette râtelée de novelettes qui sont bien les plus folles, fantasques, éhontées et impossibles que jamais mauvaise plume ait craché sur du papier, - je dédie ces contes sots, brides à veaux, pets de chats, noix grolières, pierres de cerises et sèches écaflotes, aux plus dignes, aux plus graves, aux plus respectables de mes amis, MM. Paul Houyoux et Célestin Baudoux.
Qu'ils me pardonnent ma fantaisie en faveur de mon affection. On fait ses prières comme on peut. Et Saint Barnabé de Compiègne, le pauvre jongleur de foires, jadis ne fut pas repoussé de Dieu, encore qu'il ne lui offrît, en guise d'oraison, que des culbutes et des cumulets.