Le jeu des familles dans le roman français du XIXe siècle

Par : Claudie Bernard

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  • Nombre de pages324
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-86272-762-2
  • EAN9782862727622
  • Date de parution07/07/2022
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurPresses universitaires de Saint-...

Résumé

Médiation entre l'individu et la société, la famille apparaît comme un facteur essentiel tant dans la construction des égos que dans l'élaboration de l'ordre collectif. En un XIXe siècle où se modifient les normes et les pratiques de l'institution, le roman explore les règles, les enjeux, les dessous de cartes de celle-ci, et, misant sur la dynamique de la mêmeté et de l'altérité qui assure le renouvellement domestique et généalogique, en fait jouer les possibles.
Le Jeu des familles se penche d'abord, avec Balzac puis Paul Bourget, sur les nostalgies patriarcales, qui exaltent les valeurs de la filiation et de la transmission, vecteurs de la mêmeté. Il se tourne ensuite, avec Balzac, les Goncourt et Zola, vers les atouts et les handicaps du familialisme bourgeois moderne, qui privilégie les préférences individuelles et l'alliance, point d'insertion de l'« autre ».
Il examine l'utopie d'une rédemption fraternitaire proposée par George Sand et Eugène Sue, qui rêvent de faire de la famille la matrice de la cohabitation des classes et de la réconciliation des sexes. Il suit enfin, chez Edmond de Goncourt, Barbey d'Aurevilly et Elémir Bourges, la décadence des lignages et des maisonnées fin de siècle, dans lesquelles se brouillent délibérément les cartes. Convoquant de nombreux textes, fictionnels et non fictionnels, cet essai montre comment le roman répercute, repense, reconfigure l'institution, et participe ainsi à sa redéfinition.
Médiation entre l'individu et la société, la famille apparaît comme un facteur essentiel tant dans la construction des égos que dans l'élaboration de l'ordre collectif. En un XIXe siècle où se modifient les normes et les pratiques de l'institution, le roman explore les règles, les enjeux, les dessous de cartes de celle-ci, et, misant sur la dynamique de la mêmeté et de l'altérité qui assure le renouvellement domestique et généalogique, en fait jouer les possibles.
Le Jeu des familles se penche d'abord, avec Balzac puis Paul Bourget, sur les nostalgies patriarcales, qui exaltent les valeurs de la filiation et de la transmission, vecteurs de la mêmeté. Il se tourne ensuite, avec Balzac, les Goncourt et Zola, vers les atouts et les handicaps du familialisme bourgeois moderne, qui privilégie les préférences individuelles et l'alliance, point d'insertion de l'« autre ».
Il examine l'utopie d'une rédemption fraternitaire proposée par George Sand et Eugène Sue, qui rêvent de faire de la famille la matrice de la cohabitation des classes et de la réconciliation des sexes. Il suit enfin, chez Edmond de Goncourt, Barbey d'Aurevilly et Elémir Bourges, la décadence des lignages et des maisonnées fin de siècle, dans lesquelles se brouillent délibérément les cartes. Convoquant de nombreux textes, fictionnels et non fictionnels, cet essai montre comment le roman répercute, repense, reconfigure l'institution, et participe ainsi à sa redéfinition.