Le goût des autres. De l'Exposition coloniale aux Arts premiers

Par : Benoît de L'Estoile
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  • Nombre de pages624
  • FormatePub
  • ISBN978-2-08-124637-9
  • EAN9782081246379
  • Date de parution12/05/2010
  • Protection num.Adobe DRM
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurFlammarion

Résumé

En incarnant, par leurs collections et leur mise en scène, une identité - qu'elle soit nationale, locale ou communautaire -, la plupart des musées répondent à la question : « Qui sommes-nous ? » C'est par contraste avec un Nous occidental que se sont définis les « musées des Autres », au cours du processus d'appropriation coloniale des continents extra-européens. Quel sens ont alors ces musées dans un monde postcolonial où sont redéfinies les frontières entre « Nous » et les « Autres » ? Au musée du quai Branly, la France célèbre depuis 2006 la diversité culturelle en exposant les arts d'Asie, d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie.
Que doit cette mise en scène à celle de la diversité des peuples de l'Empire lors de l'Exposition coloniale de 1931 ou à la présentation de la variété des cultures humaines dans la pédagogie ethnologique du musée de l'Homme ? Tel un fil d'Ariane, le musée permet d'accompagner les ethnologues dans leurs expéditions lointaines, les débats autour de « l'humanisme colonial » et les métamorphoses du goût des Autres, de l'« Art nègre » au mythe de « peuples premiers » en harmonie avec la nature.
Proposant un regard anthropologique et historique sur les façons dont les Européens ont défini leur identité en exposant les Autres, cet ouvrage apporte une contribution originale aux interrogations actuelles sur les héritages coloniaux.
En incarnant, par leurs collections et leur mise en scène, une identité - qu'elle soit nationale, locale ou communautaire -, la plupart des musées répondent à la question : « Qui sommes-nous ? » C'est par contraste avec un Nous occidental que se sont définis les « musées des Autres », au cours du processus d'appropriation coloniale des continents extra-européens. Quel sens ont alors ces musées dans un monde postcolonial où sont redéfinies les frontières entre « Nous » et les « Autres » ? Au musée du quai Branly, la France célèbre depuis 2006 la diversité culturelle en exposant les arts d'Asie, d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie.
Que doit cette mise en scène à celle de la diversité des peuples de l'Empire lors de l'Exposition coloniale de 1931 ou à la présentation de la variété des cultures humaines dans la pédagogie ethnologique du musée de l'Homme ? Tel un fil d'Ariane, le musée permet d'accompagner les ethnologues dans leurs expéditions lointaines, les débats autour de « l'humanisme colonial » et les métamorphoses du goût des Autres, de l'« Art nègre » au mythe de « peuples premiers » en harmonie avec la nature.
Proposant un regard anthropologique et historique sur les façons dont les Européens ont défini leur identité en exposant les Autres, cet ouvrage apporte une contribution originale aux interrogations actuelles sur les héritages coloniaux.