Le gaullisme et la gauche

Par : Serge Mallet
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  • Nombre de pages352
  • FormatPDF
  • ISBN10-369-1412-7
  • EAN9791036914126
  • Date de parution01/01/1965
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille99 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurSeuil (réédition numérique FeniX...

Résumé

Alors qu'une partie de la Gauche, désemparée, explique la venue au pouvoir du gaullisme, par référence à des schémas historiques dépassés, l'auteur voit - dans ce phénomène - le produit naturel de l'évolution du capitalisme français. Pour lui, loin d'être un accident, le gaullisme est l'aboutissement de la longue dégradation de la république parlementaire bourgeoise, elle-même liée au dépérissement des formes libérales du capitalisme, et l'institution d'un régime autoritaire la traduction politique de la forme technocratique du capitalisme moderne. Le rétablissement de la démocratie exige donc la destruction - simultanée - des institutions gaullistes et du cadre économique néocapitaliste.
La lutte de la Gauche doit déboucher sur une société gestionnaire, où démocratie économique et politique formeront un tout. Le néocapitalisme favorise la prise de conscience socialiste de nouvelles catégories de travailleurs. Le moteur essentiel de cette prise de conscience n'est plus la misère : c'est l'aspiration à la responsabilité économique. La voie du socialisme démocratique est - plus que jamais - ouverte.
Mais, en pays développé, la victoire passe par le renouveau des idéologies traditionnelles du mouvement ouvrier français, social-démocratie et stalinisme. L'unité du mouvement ouvrier, donc de la Gauche, ne pourra se réaliser qu'à travers le dépassement des idéologies figées et l'affirmation d'une stratégie nouvelle qui dépasse le faux dilemme réforme-révolution.
Alors qu'une partie de la Gauche, désemparée, explique la venue au pouvoir du gaullisme, par référence à des schémas historiques dépassés, l'auteur voit - dans ce phénomène - le produit naturel de l'évolution du capitalisme français. Pour lui, loin d'être un accident, le gaullisme est l'aboutissement de la longue dégradation de la république parlementaire bourgeoise, elle-même liée au dépérissement des formes libérales du capitalisme, et l'institution d'un régime autoritaire la traduction politique de la forme technocratique du capitalisme moderne. Le rétablissement de la démocratie exige donc la destruction - simultanée - des institutions gaullistes et du cadre économique néocapitaliste.
La lutte de la Gauche doit déboucher sur une société gestionnaire, où démocratie économique et politique formeront un tout. Le néocapitalisme favorise la prise de conscience socialiste de nouvelles catégories de travailleurs. Le moteur essentiel de cette prise de conscience n'est plus la misère : c'est l'aspiration à la responsabilité économique. La voie du socialisme démocratique est - plus que jamais - ouverte.
Mais, en pays développé, la victoire passe par le renouveau des idéologies traditionnelles du mouvement ouvrier français, social-démocratie et stalinisme. L'unité du mouvement ouvrier, donc de la Gauche, ne pourra se réaliser qu'à travers le dépassement des idéologies figées et l'affirmation d'une stratégie nouvelle qui dépasse le faux dilemme réforme-révolution.