Le Gabon. Histoire et récit du temps colonial
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- FormatMulti-format
- ISBN978-2-38626-208-1
- EAN9782386262081
- Date de parution04/09/2024
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurEditions Le Mono
Résumé
C'est depuis 1842 que les Français sont établis à l'embouchure de l'estuaire du Gabon en un point nommé Libreville...
Trois navires français débarquaient sur la plage du Gabon quelques hommes d'infanterie de marine, des ouvriers et le matériel nécessaire pour la création d'un poste fortifié. Des négociations ouvertes l'année précédente avec les chefs du pays, avaient préparé les voies, et ce fut sans difficulté que M.
le capitaine de corvette de Montléon prit possession, au nom de la France, de la baie du Gabon et de la région baignée par ses nombreux affluents. Pour que la francisation fût plus complète, on débaptisa les points les plus remarquables, et, suivant un usage qui fait trop bon marché de l'instabilité des choses humaines, on échangea les appellations indigènes contre les noms des membres de la famille d'Orléans, qui régnait alors, transformation que d'ailleurs l'usage ne ratifia pas, et dont on ne trouve de traces que dans les cartes dressées à cette époque.
Un fort fut construit, et bientôt, par suite du départ des navires, la petite colonie se trouva dans l'isolement le plus complet, à dix-huit cents lieues de la mère patrie et au milieu de peuplades presque complètement inconnues. Elle ne venait point fonder un établissement agricole. Le pays qui l'entourait étalait aux yeux la plus luxuriante végétation, mais il était facile de voir que les indigènes n'étaient pas disposés à profiter de cette munificence de la nature...
le capitaine de corvette de Montléon prit possession, au nom de la France, de la baie du Gabon et de la région baignée par ses nombreux affluents. Pour que la francisation fût plus complète, on débaptisa les points les plus remarquables, et, suivant un usage qui fait trop bon marché de l'instabilité des choses humaines, on échangea les appellations indigènes contre les noms des membres de la famille d'Orléans, qui régnait alors, transformation que d'ailleurs l'usage ne ratifia pas, et dont on ne trouve de traces que dans les cartes dressées à cette époque.
Un fort fut construit, et bientôt, par suite du départ des navires, la petite colonie se trouva dans l'isolement le plus complet, à dix-huit cents lieues de la mère patrie et au milieu de peuplades presque complètement inconnues. Elle ne venait point fonder un établissement agricole. Le pays qui l'entourait étalait aux yeux la plus luxuriante végétation, mais il était facile de voir que les indigènes n'étaient pas disposés à profiter de cette munificence de la nature...
C'est depuis 1842 que les Français sont établis à l'embouchure de l'estuaire du Gabon en un point nommé Libreville...
Trois navires français débarquaient sur la plage du Gabon quelques hommes d'infanterie de marine, des ouvriers et le matériel nécessaire pour la création d'un poste fortifié. Des négociations ouvertes l'année précédente avec les chefs du pays, avaient préparé les voies, et ce fut sans difficulté que M.
le capitaine de corvette de Montléon prit possession, au nom de la France, de la baie du Gabon et de la région baignée par ses nombreux affluents. Pour que la francisation fût plus complète, on débaptisa les points les plus remarquables, et, suivant un usage qui fait trop bon marché de l'instabilité des choses humaines, on échangea les appellations indigènes contre les noms des membres de la famille d'Orléans, qui régnait alors, transformation que d'ailleurs l'usage ne ratifia pas, et dont on ne trouve de traces que dans les cartes dressées à cette époque.
Un fort fut construit, et bientôt, par suite du départ des navires, la petite colonie se trouva dans l'isolement le plus complet, à dix-huit cents lieues de la mère patrie et au milieu de peuplades presque complètement inconnues. Elle ne venait point fonder un établissement agricole. Le pays qui l'entourait étalait aux yeux la plus luxuriante végétation, mais il était facile de voir que les indigènes n'étaient pas disposés à profiter de cette munificence de la nature...
le capitaine de corvette de Montléon prit possession, au nom de la France, de la baie du Gabon et de la région baignée par ses nombreux affluents. Pour que la francisation fût plus complète, on débaptisa les points les plus remarquables, et, suivant un usage qui fait trop bon marché de l'instabilité des choses humaines, on échangea les appellations indigènes contre les noms des membres de la famille d'Orléans, qui régnait alors, transformation que d'ailleurs l'usage ne ratifia pas, et dont on ne trouve de traces que dans les cartes dressées à cette époque.
Un fort fut construit, et bientôt, par suite du départ des navires, la petite colonie se trouva dans l'isolement le plus complet, à dix-huit cents lieues de la mère patrie et au milieu de peuplades presque complètement inconnues. Elle ne venait point fonder un établissement agricole. Le pays qui l'entourait étalait aux yeux la plus luxuriante végétation, mais il était facile de voir que les indigènes n'étaient pas disposés à profiter de cette munificence de la nature...