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  • FormatePub
  • ISBN978-2-221-18861-3
  • EAN9782221188613
  • Date de parution18/08/2015
  • Copier Coller02 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

" Les joues de Stéphanie étaient roses d'impatience quand elle a ouvert, et leur baiser a duré plus longtemps que le nôtre l'autre soir au café. Elle portait un jean bleu délavé et le même pull échancré que dans le bus. Il lui a mis la main entre les cuisses, le vent m'a ramené le rire étouffé de Stéphanie dans le cou de son amant, et la porte s'est refermée sur eux. Tout ce qui était encore vivant en moi s'est envolé à ce moment-là.
Si quelqu'un était passé dans la rue, il n'aurait vu que le vent, le béton de notre ville et le ciel tout blanc au-dessus du plateau comme un grand drap tiré sur nos malheurs. "De l'ennui normand au chaos syrien, la métamorphose d'un inoffensif garçon de campagne en petit soldat du terrorisme. Un voyage au coeur des ténèbres. "Impressionnant de maîtrise et de réalisme." Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine "Remarquablement écrit, ce roman permet de comprendre l'incompréhensible." Alexis Broca, Le Magazine littéraire
" Les joues de Stéphanie étaient roses d'impatience quand elle a ouvert, et leur baiser a duré plus longtemps que le nôtre l'autre soir au café. Elle portait un jean bleu délavé et le même pull échancré que dans le bus. Il lui a mis la main entre les cuisses, le vent m'a ramené le rire étouffé de Stéphanie dans le cou de son amant, et la porte s'est refermée sur eux. Tout ce qui était encore vivant en moi s'est envolé à ce moment-là.
Si quelqu'un était passé dans la rue, il n'aurait vu que le vent, le béton de notre ville et le ciel tout blanc au-dessus du plateau comme un grand drap tiré sur nos malheurs. "De l'ennui normand au chaos syrien, la métamorphose d'un inoffensif garçon de campagne en petit soldat du terrorisme. Un voyage au coeur des ténèbres. "Impressionnant de maîtrise et de réalisme." Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine "Remarquablement écrit, ce roman permet de comprendre l'incompréhensible." Alexis Broca, Le Magazine littéraire

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Elsa ChataignerDecitre Confluence
3/5
Le coup de poing de la rentrée
Un texte court et nerveux, sans compromis, qui nous donne une explication, une compréhension, parmi tant d’autres, du pourquoi et du comment de la chute inexorable dans la haine. Lorsque tout est mort autour de nous, nous en venons à vouloir donner la mort soi-même, à épouser la cause du mal absolu : illusion d’une toute puissance. Un appel au secours des enfants que nous avons laissé choir, et à qui nous avons laissé croire que la vie était sans avenir. Un roman choc, dont on ne sort pas indemne.
Un texte court et nerveux, sans compromis, qui nous donne une explication, une compréhension, parmi tant d’autres, du pourquoi et du comment de la chute inexorable dans la haine. Lorsque tout est mort autour de nous, nous en venons à vouloir donner la mort soi-même, à épouser la cause du mal absolu : illusion d’une toute puissance. Un appel au secours des enfants que nous avons laissé choir, et à qui nous avons laissé croire que la vie était sans avenir. Un roman choc, dont on ne sort pas indemne.
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
3/5
errance
On se dit en lisant ce roman que, soit l'auteur connait très bien ce dont il parle, soit il se nourrit de l'info dont nous sommes abreuvés à propos de l'embrigadement de jeunes français dans les filières djihadistes.Le héros et narrateur du roman est un jeune homme de 20 ans qui travaille dans une société de livraison, issu d'une famille ouvrière et qui traîne son ennui et ses souffrances à Evreux. Il se laisse porter par les évènements qui jalonnent sa vie et tout au long de l'histoire sera utilisé par les autres jusqu'à devenir partie intégrante de la barbarie djihadiste.C'est un personnage indéniablement romantique et faible mais pour lequel on éprouve une certaine empathie teintée de malaise. Un roman plus qu'actuel!
On se dit en lisant ce roman que, soit l'auteur connait très bien ce dont il parle, soit il se nourrit de l'info dont nous sommes abreuvés à propos de l'embrigadement de jeunes français dans les filières djihadistes.Le héros et narrateur du roman est un jeune homme de 20 ans qui travaille dans une société de livraison, issu d'une famille ouvrière et qui traîne son ennui et ses souffrances à Evreux. Il se laisse porter par les évènements qui jalonnent sa vie et tout au long de l'histoire sera utilisé par les autres jusqu'à devenir partie intégrante de la barbarie djihadiste.C'est un personnage indéniablement romantique et faible mais pour lequel on éprouve une certaine empathie teintée de malaise. Un roman plus qu'actuel!
  • Terrifiant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.4/5
sur 5 notes dont 5 avis lecteurs
pas de plaisir pas d'espoir pour un jeune perdu qui tombera en enfer chez daech
Comment perdre quand on est tout neuf et inexpérimenté ses quelques illusions dans une ville, une banlieue et un milieu pas marrant pour tomber dans tous les pièges que tendent ceux qui bouffent l'innocence en vue de s'en servir à leurs innommables fins. La cruauté est partout dans ce livre qui même refermé ne laisse pas en paix.
Comment perdre quand on est tout neuf et inexpérimenté ses quelques illusions dans une ville, une banlieue et un milieu pas marrant pour tomber dans tous les pièges que tendent ceux qui bouffent l'innocence en vue de s'en servir à leurs innommables fins. La cruauté est partout dans ce livre qui même refermé ne laisse pas en paix.
Roman choc et dérangeant
http://alombredunoyer.com/2015/10/21/le-francais-julien-suaudeau/ Après Dawa, Le Français est le deuxième roman de Julien Suaudeau. Il est aussi passionnant que dérangeant. Il est en tout cas à découvrir. « Je ne suis pas une petite chose et je vous arracherais le cœur de mes mains si elles étaient libres. » Ainsi se termine ce court roman (étonnamment court d’ailleurs par rapport au pavé de 500 pages qu’était Dawa). Cette phrase dure et dérangeante vous donne un résumé de l’état dans lequel on referme la dernière page de ce roman : fortement perturbé ! Le narrateur du Français est un jeune homme normand vivant à Evreux dont on ne connait que peu de choses (blond aux yeux bleus et une vingtaine d’années sont les seules informations que l’on possède). Rien ne le prédestine à tout ce qu’il va suivre dans le roman. Mais les violences du beau-père (verbales et physiques), une mère malade, une vie morne et terne sans réel avenir ou perspective, Stéphanie qui ne veut pas de lui et la mort tragique lors d’un rodéo d’un voyou connu du quartier vont changer sa vie. Par un enchainement de circonstances donc et pour échapper à la police, il va se rapprocher de trafiquants yougoslaves, qui eux même vont le mettre en relation avec le gérant d’un cybercafé à Bamako au Mali. C’est le départ tant espéré, le nouveau but de sa vie. De Bamako au Mali où il découvrira l’islam, il arrivera en Syrie, tombera dans l’engrenage de l’islamisme et deviendra acteur du djihad. Tragique itinéraire d’un enfant gâché, plus connu par son surnom « Le Français »... « Seul Allah est digne d'être loué et Mahomet est son prophète. Les jours ont passé et je me suis habitué à ce baratin. Si vous vous répétez n'importe quoi assez longtemps, tôt ou tard vous finissez par y croire. C'est le cours naturel des choses. Les publicités fonctionnent de cette façon, la musique des mots vous donne envie de croire qu'ils sont vrais. Le Coran, je le lisais, je voyais bien qu'on me racontait des histoires, et en même temps je m'habituais peu à peu à ces phrases qui vous présentent le monde sous un jour simple et bien ordonné. » Julien Suaudeau joue beaucoup sur l’ambiguïté du narrateur. Ce dernier s’engage dans le djihad, devient le pire des barbares mais pas par fanatisme religieux. A l’inverse même, il a l’air parfaitement conscient de ce vers quoi il va, les conséquences de ses actes, mais il le fait tout de même… Il y a toujours une raison, une ressemblance, un espoir, un but… jusqu’à la chute finale (j’ai eu beaucoup de mal avec le dernier chapitre…) « C’était comme si ce qui m’arrivait était devenu abstrait, indifférent. J’avais l’impression d’avoir tout laissé derrière moi, la vie, l’avenir, les possibilités, les sentiments. Je vivais à côté de moi-même, sidéré par le rêve d’être une personne, et incapable de le vivre. Je ne pouvais pas m’en détacher, mais je n’arrivais pas non plus à me jeter dedans, comme le font tous les hommes, les désespérés surtout. » De ce fait, cela ne plaira pas à tout le monde. D’aucuns trouveront ce récit trop improbable. Il n’en reste pas moins pour moi que cet opus est une belle étude critique des jeunes paumés de nos banlieues (donc qu’on peut « aisément » embrigader en leur offrant un but dans la vie), voire des politiques menées (et de la guerre ou tout semble permis… on trouve en fin de roman quelques scènes de torture inhumaines très factuelles et descriptives, donc très difficiles à accepter. Ames sensibles s’abstenir…) « C’était la vie de ces hommes-là : mentir, faire croire, tromper ; Les raisons pour lesquelles ils agissaient ainsi n’avaient aucune importance dans le fond. » Un dernier mot sur l’écriture : elle est remarquable. Elle rend la lecture très fluide, d’autant plus que le récit est très documenté. L’auteur semble savoir de quoi il parle, ce qui rend l’intrigue très réaliste et la lecture passionnante. Roman choc de cette rentrée littéraire sur un sujet dramatiquement d’actualité, servi par une belle écriture, le Français ne vous laissera pas indifférent. Je ne peux que vous le conseiller. 4/5
http://alombredunoyer.com/2015/10/21/le-francais-julien-suaudeau/ Après Dawa, Le Français est le deuxième roman de Julien Suaudeau. Il est aussi passionnant que dérangeant. Il est en tout cas à découvrir. « Je ne suis pas une petite chose et je vous arracherais le cœur de mes mains si elles étaient libres. » Ainsi se termine ce court roman (étonnamment court d’ailleurs par rapport au pavé de 500 pages qu’était Dawa). Cette phrase dure et dérangeante vous donne un résumé de l’état dans lequel on referme la dernière page de ce roman : fortement perturbé ! Le narrateur du Français est un jeune homme normand vivant à Evreux dont on ne connait que peu de choses (blond aux yeux bleus et une vingtaine d’années sont les seules informations que l’on possède). Rien ne le prédestine à tout ce qu’il va suivre dans le roman. Mais les violences du beau-père (verbales et physiques), une mère malade, une vie morne et terne sans réel avenir ou perspective, Stéphanie qui ne veut pas de lui et la mort tragique lors d’un rodéo d’un voyou connu du quartier vont changer sa vie. Par un enchainement de circonstances donc et pour échapper à la police, il va se rapprocher de trafiquants yougoslaves, qui eux même vont le mettre en relation avec le gérant d’un cybercafé à Bamako au Mali. C’est le départ tant espéré, le nouveau but de sa vie. De Bamako au Mali où il découvrira l’islam, il arrivera en Syrie, tombera dans l’engrenage de l’islamisme et deviendra acteur du djihad. Tragique itinéraire d’un enfant gâché, plus connu par son surnom « Le Français »... « Seul Allah est digne d'être loué et Mahomet est son prophète. Les jours ont passé et je me suis habitué à ce baratin. Si vous vous répétez n'importe quoi assez longtemps, tôt ou tard vous finissez par y croire. C'est le cours naturel des choses. Les publicités fonctionnent de cette façon, la musique des mots vous donne envie de croire qu'ils sont vrais. Le Coran, je le lisais, je voyais bien qu'on me racontait des histoires, et en même temps je m'habituais peu à peu à ces phrases qui vous présentent le monde sous un jour simple et bien ordonné. » Julien Suaudeau joue beaucoup sur l’ambiguïté du narrateur. Ce dernier s’engage dans le djihad, devient le pire des barbares mais pas par fanatisme religieux. A l’inverse même, il a l’air parfaitement conscient de ce vers quoi il va, les conséquences de ses actes, mais il le fait tout de même… Il y a toujours une raison, une ressemblance, un espoir, un but… jusqu’à la chute finale (j’ai eu beaucoup de mal avec le dernier chapitre…) « C’était comme si ce qui m’arrivait était devenu abstrait, indifférent. J’avais l’impression d’avoir tout laissé derrière moi, la vie, l’avenir, les possibilités, les sentiments. Je vivais à côté de moi-même, sidéré par le rêve d’être une personne, et incapable de le vivre. Je ne pouvais pas m’en détacher, mais je n’arrivais pas non plus à me jeter dedans, comme le font tous les hommes, les désespérés surtout. » De ce fait, cela ne plaira pas à tout le monde. D’aucuns trouveront ce récit trop improbable. Il n’en reste pas moins pour moi que cet opus est une belle étude critique des jeunes paumés de nos banlieues (donc qu’on peut « aisément » embrigader en leur offrant un but dans la vie), voire des politiques menées (et de la guerre ou tout semble permis… on trouve en fin de roman quelques scènes de torture inhumaines très factuelles et descriptives, donc très difficiles à accepter. Ames sensibles s’abstenir…) « C’était la vie de ces hommes-là : mentir, faire croire, tromper ; Les raisons pour lesquelles ils agissaient ainsi n’avaient aucune importance dans le fond. » Un dernier mot sur l’écriture : elle est remarquable. Elle rend la lecture très fluide, d’autant plus que le récit est très documenté. L’auteur semble savoir de quoi il parle, ce qui rend l’intrigue très réaliste et la lecture passionnante. Roman choc de cette rentrée littéraire sur un sujet dramatiquement d’actualité, servi par une belle écriture, le Français ne vous laissera pas indifférent. Je ne peux que vous le conseiller. 4/5
actualité
Le français est le livre coup de poing de cette rentrée littéraire qui éclaire sur l'actualité de notre pays quand nos jeunes partent en Syrie pour se faire tuer au nom du djihad.
Le français est le livre coup de poing de cette rentrée littéraire qui éclaire sur l'actualité de notre pays quand nos jeunes partent en Syrie pour se faire tuer au nom du djihad.
Universalisme
Mame-Fatou Niang, Julien Suaudeau
Grand Format
9,00 €
Dawa
5/5
Julien Suaudeau
Poche
1,76 €
Dawa
5/5
Julien Suaudeau
Poche
8,80 €
Le français
3/5
4.4/5
Julien Suaudeau
Poche
6,70 €