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Londres, 1932. Depuis que la municipalité a attribué à la maison du major Hipwood le n° 221 à Baker Street, le salon du premier étage semble hanté. S'agit-il d'un esprit, comme le prétendent certains ? Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui ensanglante Whitechapel et les beaux quartiers du West End ? Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l'écrivain, sollicite l'aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney.
Lors d'une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces derniers découvrent avec effarement l'identité du fantôme. Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l'Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu'ils ne sont pas près d'oublier. Un hymne enflammé à la littérature victorienne et à ses monstres sacrés !
Fantômes victoriens.
Fabrice Bourland livre un roman formidable, à la croisée du policier et du fantastique. Sa force vient aussi bien de ce côté hommage aux grandes figures littéraires anglaises du XIX° siècle que de cette admiration pour Conan Doyle et Sherlock Holmes qui transparait tout au long du livre.
En effet, l'histoire de Bourland est nourrie par la vie de Conan Doyle, son oeuvre et ses croyances spirites pour lesquelles il a abandonné l'écriture. L'inspiration première de ce roman semble être les rapports conflictuels entre Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes, l'auteur étant dépassé par la popularité de sa création. Parce que les gens croient en sont existence Holmes a pu prendre corps dans notre réalité et échapper à son créateur. Mais ses manifestations auront des conséquences...
Plus qu'un roman policier, ce livre propose une réflexion sur la façon dont le public, l'imaginaire collectif, s'empare des personnages de fiction populaire au détriment parfois de leurs créateurs.